PARU

seen

QUARANTE ET UNIÈME ANNÉE —-No 12314 — 4F

… La sérénité de M Thatcher

Eu regagnant, le lundi 27 août, le 10 après cr les plus lon- gues qu'elle ait jamais prises, M Thatcher a abordé avec um calme imperturbable une semaine cruciale tant pour son gonvernemeut que pour le mou- vement syndical britannique. Alors que la grève des mineurs eu esf À sa vingt-cinquième semaine, le syndicat des dockers vient en effet de lancer un mot d'ordre d'arrêt de travail sur lequel les fédérations locales sont en train de se prononcer. L'accueïl que rencontrera cet appel à la grève dans les ports pèsera sur le congrès national des

Tunis. — I] n'est pas certain que .M. Claude Cheysson rencontre en fin de semaine à Tunis, ainsi qu'il le prévoyait, M. Yasser Arafat. Ce dernier, qui effectue une tournée en

syndicats, qui s'ouvrira Le | Afrique, aurait fait savoir qu'il lai luxdi 3 septembre à Brighton, en sera difficile de se dégager de ses particulier sur sa décision de | Cngagemi u Cas où l'a faire déboacher ou non Le conflit | ‘lu président de l'OLP se confirme.

raïit, on ignore encore ce mardi 28 août si ke ministre des relations extérieures mettra à profit La visite

des gueules noires sur nne

épreuve sociale généralisée,

Une importante mobilisation | de trentesix heures qu'il effectuera s :. | vendredi et samedi s'entretenir des dockers renforcerait consi- | Pantres dire Ps palestiniens.

dérablement la position du syn- dicat des mineurs à l'égard tant du gouvernement et de la direc-

ouvrier, qui depuis plusieurs der de rentomirer AC CHrneos ; EL mois n'a pas caché ses rét- | +, aurait: rien d'Élonnant quand on cences envers Fintraïtable prés sait qu'en quelques semaines les dent des mineurs, M. Arthar jens Sont passés de la per- Scargill Une réponse incertaine | plexité à Firritation à l'égard de ce

qu'ils considèrent comme un «dou- ble langage» de la France au

A ces sentiments est venue s'ajouter l'appréhension de

des dockers, use grève qui s'essouffierait aussi vite que

[Politiqu

La Compagnie française d'études et de marchés

mières réponses des fédérations (Cofremes) étudie l'évolution de locales de dockers, le mouve- ce qu'elle appelle = courants ment de solidarité n'est pas à la socio-calturels majears ». mesure des espoirs de l’aîle dure . C2 À direction 4 Avet l'un des directeurs de le synéiene: La able Cofremca, M. Gérard Demuth,

la grève par la nécessité de pro-

téger l'emploi dans les ports, une due Ernie ar Lars partie de La base ne veut pas s'en grande de he Pour laisser conter. L'ouverture d’un Lg ds par second front social na d'antre 20 août, une enquête,

de la vie politique, qu'ils s’éloignent des idéologies. des partis — et des centrales syndicales, — des leaders, des clivages droite-gauche ou capitalisme-socialisme. Cette ten- dance de fond croît de manière régu- Bère, depuis une dizaine d'années, selon La Cofremca, même si elle a connu une rémission au lendemain des élections de 198).

solidarité syndicale est toujours ise à mal en période de diff cultés économiques, particuliè-

rement social est confronté à in pouvoir qui a déjà manifesté en de nom breuses occasions Sa Capacité à ne rieu céder. | : La longue grève des minenrs constitue un défi pour ant gou- vernement qui a voulu, par des moyens législatifs, limiter le warge de manœuvre dont dispo- saient les directions syndicales. Mais si finalement elle échoue, le monvement syndical britanni- que s'en trouvera durablement affaibti Le piacidité dont fait preuve jusqu’à présent M= Thsrcher montre qu'elle

qu'elle est convainone d’avoir derrière elle une large partie de l'opinion. Le patronat témoigne de la mème confiance. Le syndi- cat des mineurs pourrait rs dans quelques jours avoir usé

L Fire nos informations page 5.)

ACTES SUR

HR VTS

LE "NOUVEAU ROMAN HISTORIQUE" EST NÉ. RÉJOUISSONS -NOUS. (RAPHAEL SORIN / LE MONDE)

L'OLP décue par la France

A la veille de l'arrivée de M. Cheysson à Tunis les dirigeants palestiniens dénoncent le « double langage » de Paris au Proche-Orient

De notre correspondant voir se dessiner un axe Paris-Damas dont, en l'état actuel, ils ont tout à redouter.

Fe ee s'était déjà exprim iquement une première fois dans une interview accordée par M. Salah Kbalaf {Abou Iyad) au journal /2 Presse de Tunisie (le Monde du 24 juillet), qui s'en tenait toutefois à des géné- ralités. Mais au cours d'une conver- sation à bâtons rompus que nous avons eue avec M. Khaled Et Has- san (Abou Saïd), membre du comité central du Fath, celui-ci s'est montré plus précis, plus sévère, plus amer.

Le fait est d'autant plus révéla- teur que M. El Hassan compte parmi ceux qui ont le plus acuive- ment milité en faveur du dialogue franco-palestinien. 1] y a quelques semaines encore, il avait rencontré à Paris M. re Guttman, _ taire général du Quai d'Orsay, et, son retour à Tunis, s'était félicité des assuyances qui jui avaient été don-

nées quant à la continuité de la poli- tique française au Proche-Orient. Aujourd’hui, sa déception n'en est que plus vive. Elle reflète aussi, croit-on, le mécontentement grandis- sant de M. Yasser Arafat.

« De 1967 au 10 rmaï 1981, la politique française au Proche- Orienr était caractérisée par un dynamisme et des initatives loua- bles, marqués rout à la fois du sceau du réalisme et par une prise de conscience du fait palestinien », remarque M. El Hassan.

Après avoir reconau qu'« ne cer- saine continuité - a prévalu au début du septennat de M. Mitter- sand, M. El Hassan évoque Ja visite du président de la République en Israël et le projet avorté, « en raison de l'aritude américaine», de la résolution fi: égyptienne au Conseil de sécurité, en mettant T'accent sur l'importance de la prise de position française en faveur des droits palestiniens à une patrie.

MICHEL DEURÉ, f Lire la suite page 4.}

L. — Un professionnalisme désuet . par CHRISTINE FAUVET-MYCIA

Anelysant ce mouvement d'inté- rêt et de désintérêt pour la politique depuis 1981, M. Gérard Demuth discerne trois temps. Dans un pre- mier en à : constatation qu'il était possible de provoquer, par un vote, un changement — ce qui ne s'était pas produit depuis vingt-cinq ans — à fait naître « un espoir » et satisfait chez les Français cette « espèce de vague fierté démocrari- que qui se nourrit du sentiment que nous sommes bien des gens civilisés puisque nous pouvons, dans le calme, provoquer un changement ».

Dans un deuxième temps, est apparue dans nos interviews, raconte M. Demuth, cette idée qu'il <#e

.suffit pas de bien voter pour que

tout aille bien - et qu'il faut «accompagner SOn Vole el rester vigilant ». |

Dans un troisième temps, qui cou- vre les années 1982- 1984, les Fran- çais auraient été davantage portés à éroire que «rien n'es! jamais tout à Jait blanc ni iout à fait noir». Le

«balancement» des attitudes politi- ques aurait suivi, avec un léger déca- lage, le «balancement- des menta- liés. Le sentiment qu'il faut gérer l'incertitude aurait conduit les Fran- gais à penser que les petits actes qui peuvent apporièr un «mieUxs Sont préférables aux grandes idées, à la poursuite d'un idéal lointain et, somme toute, aléatoire. «Ce plus grand intérèt pour les moyens que pour les finalités a provoqué une demande de compétence, remarque M. Demutb. {{ a sans doute arcen- tué la rupture avec un monde politi- que qui ne semblait pas produire cette compétence. »

+ De fair, dit-ü, 1987 n'a fait que mettre en évidence une évolution Plus ancienne des mentalités : ce ne son: pas les idéologies qui permei- tent de mieux vivre. » Cette évolu- tion s'exprime dans les réponses obtennes par la Cofremca à une «interview» effectuée en juin- juillet 1983 (les réponses obtenues en juin-juillet 1984 ne sont pas encore toutes trailées).

2 se y

Directeur : André Laurens

DERNIÈRE ÉDITION

MERCREDI 29 AOÛT 1984.

Un pont pour Re

En 1988, l'Île sera reliée au continent par un ouvrage de 3 kilomètres de long

De notre envoyé spécial

La Rochelle, — La France va per- dre une île. l'une des dernières perles qui frangent le littoral atlanti-

ue. Le préfer de Charente- aritime vient de signer l'arrêté déclarant d'utilité publique la Construction du pont qui doit amar- rer définitivement le de RE à La Rochelle.

Il y a Quarante ans qu'on en par- lait et dix ans que les élus du dépar- tement le demandaient sur tous les tons. En 1988, après un an d'études complémentaires et trois années de travaux gigantesques, les dix mille paysans et ostréiculteurs vivant sur les plates Gus de Ré seront à guet

ues minutes des supermarchés fa Rochelle.

L'amarre sera de taille : un ruban de béton de 3 kilomètres soutenu par une trentaine de piliers géants Filera à 25 mètres au-dessus des tempêtes. Renonçant aux inconforts et aux grandeurs de l'insularité, les Rhétais auront tiré un trait sur leur passé, M pan Mais par E viaduc à péage — gratuit pour les liens — RE, qui ee repoussé tous

e et communication

Cette interview porte sur un échantillon national représentatif de 2 500 personnes de quinze ans et plus. 69 % d'entre elles déclarent que « cela les iméresse plus de com- prendre comment évolue noire socièté que de prendre parti pour le capitalisme. le socialisme au tout autre régime social « et que « peu imporie qu'un gouvernement soit de droite ou de gauche s'il sair tenir compte de ce qui se passe. Les mêmes personnes interrogées se «sentent, à une grande majorité (71), - de plus en plus éloignées des grands partis politiques qui tournent en rond sans s'intéresser aux vrais problèmes (1} ».

L'observation de l'évolution des comportements et des modes de fonctionnement des Français, ces dernières années, fait apparaître cer- aines des raîisons qui peuvent expli- quer qu'un fossé se creuse entre les citoyens et le monde politique.

{ Lire la suite page 7.}

{1} Les résuhats de cette étude on1 été publiés dans /'Observatoire de la Cofremca, paru en novembre 1983. {Cofremca. 14. rue Milion, 75009 Paris. TéL : (1) 285-71-48.)

les débarquements de l’histoire, sera livrée aux convoitises du continent. Sans. défense? Toute la question est-là. désormais,

Décidément les Français n'aiment pas la mer et ses écarts. En 1966, sous Charles de Gaulle, un pont cap- turait Noirmoutier: en 1971. sous Georges Pompidou. un viaduc har- ponnait Oléron: en 1988. sous M. François Mitterrand, Ré devien- dra presqu'île à son tour.

Pourtant. les responsables et les experts élaient nombreux à juger préjudiciable l'abandon de ce pauri- moine irremplaçable qu'est une île, Répondant à son ministre, M. Michel Crépeau, maire de La Rochelle, qui lui expliquait récem- ment que seule la droite était contre le pont, le chef de l'Etat rétorqua : « Alors, je serais de droite? > M. Pierre Mauroy, alors qu'il était premier ministre, a renäclé long- temps avant de dire oui. “

MARC AMBROISE-RENDU.

{ Lire la suite page 10.)

IL-Y AUN AN

La destruction du Boeing sud-coréen par la chasse soviétique l'articie PALIN JACOB

AU JOUR LE JOUR Spatio-profs

M. Chevènement n'es! pas de seul à souhaïter une revalo- risation du métier d'ensei- gnant, M. Reagan aussi s'en soucie. Le président des Etais-Unis vienr d'annoncer que le premier passager non- cosmonaute à monier à bord de la navette américaine sera un enseignant.

La promotion spatiale du métier d'enseigner, la valori- sation cosmique de la pédago- &ie. réjouiront tous les amis des profs. Pour la formation des maîtres du futur, faudra- t-il généraliser, après les concours et les stages sur le terrain, la formule des stages dans l'ionosphère ?

BRUNO FRAPPAT.

MOSTRA DE VENISE

Ouverture américaine :

Pour sa seconde année au gouver- nail de la Mostra cinématographique de Venise, Gian-Luigi Rondi élève un Peu plus haut ta barre et affirme clai- rement des choix, sinon son défi. Hollywood en tant que tel n'est pas représenté en compétition, non par un quelconque cstracisme mais parca Que. seul des trente-cing films pro- posés, Mana's Lovers, produit par une petite compagnie, Cannon, et réslisé en extérieurs par le cinéaste £usse Andrei Mikhalkov- Kontchalovski, lui a paru digne d'être retenu.

La France, en revanche, 4 droit au traitement de faveur, avec les fameux quatre € R» (Resnais, Rivette, Rohmer, Rouch}, plus les débuts en Occident d'un autre réali- sateur soviétique, le Géorgien Otar losseliani. L'ialie se réserve la part du Son avec six œuvres en compéti- tion dont il conviendra à l'usage de vérifier {a qualité.

Maria's Lovers apporte un tan neuf dans le cinéma américain d'aujourd'hui. C'est autre chose, le regard d'un étranger qui ne cherche pas à s'identifier à un pays mythique mais qui prend contact, s'imroduit subtilement et balsie pas mail de cli- chés. Ca n'est plus America is Beau- tiful, mais une Amérique provinciale, datés, l'immédiat après-guerre er le retour dans lez foyers des Gl's un peu perdus. Amérique sans flonfions, prosaïque et passionnée.

L'inépuiseble Gérard Brach, le scé- nariste ls plus prolifique du cinéma français ces temps-ci — il signe éga- lement l'adaptation des Favoris de la nuit, le film de iosseliani, — est Premier des quatre auteurs crédités äu générique pour le scénario, avant même le metteur en scène. Lui doit- on l'idée d'amorcer le récit avec des extraits du célèbre documentaire de John Huston sur les handicapés de ia guerre 1941-1945, Ler There be

Light (Que la lumière soit} ? De sim- ples sofdats parlent, aux prernières images, chez Huston comme chez Kontchalovski. {van (John Savage) est l’un d'eux.

Ivan retourne dans sa perite ville de Pennsylvanie. 1! est accueilli pres- Que ironiquement par son père {Robert Mitchum) qui le croyait mort. Quand il se précipite chez sa fiancée, Maria (Nastassja Kinski}, il la trouve dans les bras d’un autre garçon. Ivan et Maria se rejoignent enfin, se marent et attendent le bonheur par-

it.

an, qui n'a pas encore tout à fait surmonté le cauchemar de son inter nemsnt dans un Camp de prisonniers Au Japon. a vécu, pendant {a guerre, un peu comme dans le célèbre film de Frank Borzage, l'Heure suprême, en communion permanente avec la femme de ses rêves. Confronté à la réalité, au monde ordinaire, il perd sa virilité.

LOUIS MARCORELLES. {Lire ta suite page HI.)

ANS OREU TORRENT

Page 2 — LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 eee

Le Monde

L'école de la lâcheté par RAYMOND BELTRAN {*)

TTENTATS politiques. Actes terroristes. En France et dans d’autres pays ont lieu

des combats qui ne concement pas sont l'objet d'attentats en Espagne, les voitures des particuliers sont in- cendiées là-bas... des camions de fruits espagnols ont été vidés et in- cendiés le long de l'autorouts en France naguère. Les touristes fran- çais au Pays basque € nord x subis- sent des lacérations de pneus de leur voiture, Des bombes sont posées en Corse devant une banque, au domi- cle des continentaux.. L'OLP, les

Les raisons abondant et it n'y a que l'embarras du choix pour fonder les actions terroristes. Tout est bon pour justifier l'attentat, la prise d'otage et, en conséquence indirecte mais voulue, la victime civile dont la culpabilité consiste à ignorer la cause même pour laquelle elle devient

quelques heures d’apitoiement sur son sort, mais la cause affichée de- meure. Il y a banalisation des

On rappelle que certains tero- ristes sont devenus des hommes d'Etat dans tel ou tel pays en lutte pour son indépendance. Cela est vrai, mais leurs actes les engagesient phy- siquement. Les risques qu'ils pre- naient étaient autres {tortures, palo- ton d'exécution..). Ils agissaiont contre des abjactifs militaires, contre une autorité, directement et avec

des victimes civiles innocentes. Et puis, est-ce parce Qu'un cime à &té commis avant qu' faut l'admettre comme la norme après ?

{fl est urgent de réagir face aux at- tentats, pente fatale des revendica- tions séparatistes, indépandantistes, régionalistes, corporatistes et autres.

Ces actes de violence qu'aucune guerre, aucune occupation ne justi- fient, sont des actes de lâcheté commis par des combattants perdus. HU n‘y a pas de cause justement dé- fendue par l'attentat ou par le vanda- lisme. Si la cause est juste, à faut que

des approbations indirectes même (l}. Les incondiaires ne ser- vaient pas leur « cause » einsi pas plus que ceux qui dévastaient que que temps auparavant Une gare pro- che. Silence. Si ceux qui avaient agi étaient des provocateurs, raison de plus pour les condamner publique- ment et avac solennité. Säence. Des

On ne peut pas tolérer que des Ar- méniens tuent en France des Français parce que les Turcs ne veulent pas reconnaître le génocide qu'ils ont pratiqué en 1915 sur les Arméniens vivant en Furquie. On ne peut pas to- lérer que des bombes soient posées dans une consigne de gare, ou dans un train de voyageurs, pour tuer au hasard et en grand nombre, pour dé- ciencher l'horreur. On ne peut tolérer que des bombes détruisent des bu- reaux, que des voitures piégées ex- plosent pour qu'un groupuscule,. tel Action dracte, où un autre, fasse connaître son existance.

N'y a-t-à pas une majorité d'idées Pour condemner ces actions, pour clamer le mépris, le dégoût qu'elles inspirent dans un monde civilisé, dans un pays démocratique ? Les hommes politiques de droite et de gauche ne peuvent-ils pas s'unir dans uné déclaration, dans un mouvement unanime responsable, dans un appel largement diffusé pour que cessent ces actes aveugles et ignobles qu'au cune fin ne peut justifier ?

Un code d'honneur ne peut-il &tre souscrit par les médiss, qui rendent

compagne chaque fois d'une ferme condamnation, pour que le caractère lâche at cieux dé l'acte commis soit souligné fortement ?

Avant qu'il ne soft trop tard, H faut réagir. Il y ve de la survie de la démo-

la vie das Français, dont les diffi- cuités vont exacerbant le racisme et l'attrait pour les méthodes autori- taires.

(°) Enseignant et syndicaliste.

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Le Monde

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LETTRES AU eng

2 juillet 1944, et aussi la lettre de M. Lafourcade {e L'obligation mo- rale de résistance », ls Monde du 18 août 1984) qui évoque l'inten- tion criminelle des pourvoyeurs de ces convois.

Aux déportés blessés d’un au- tre convoi qui demandaient une aide, les Allemands de l'escorte disaient : « Pour là où vous allez, ça n'a aucune inportancel » Us savaient et üs perticipaient. fl s'agit d'un autre convoi dont f'histoire et l'exemple méritent J'ae rpa

y eut en effet deux « trains du “ juillet 1944 ». L'autre est parti le 2 juñlet 1944 de la gare de Toulouse-Matabiau… et est ar- rivé le. 27 août 1944 à Dachau

L'histoire tragique de ce train ést connue, notamment dans le

même dans ce convoi (1}.

Ella est remarquable par les as- pects suivants : 1. LA CONSTITUTION

DU CONVOI

Environ mille prisonniers, dont une centaine de femmes, parmi lesquels les internés du camp de concentration français du Vernet qui n'avaient pas encore été livrés et déportés : grands mutilés de la guerre d'Espagne, malades, per- sonnes 8gées ; les prisonniers po- litiques de la section française de la prison Saint-Michel de Tou- louse; un groupe de gendarmes résistants venant du fort de Hä, Joints au convoi à Bordeaux.

Les deux premiers groupes ont été livrés fin juin aux Allemands, volontairement et. délibérément

Sait-on que l'inscrij enfant à l'école ma: de Tunis coûte à ses parents 4 200 francs français par an ? Où est la gratuité de l'école publique pour les coopérants ? Une famille de coo- por. avec trois enfants en bas

désirant rentrer en France pour les vacances en effectuant un voyage de base Tunis-Marseille-Tunis, doit débourser 9 300 francs (ce n’est pas une croisière !). Dans cette somme sont inclus 1 750 francs de taxes uni- quement pour avoir l'autorisation de quitter le territoire runisien. Quant à nos salaires, prétendument élevés (salaire d'un fonctionnaire de France multiplié par 1.8), leur mon- tant est bloqué pendant deux ans, ce

vient à se fauñler finalement en Aliemagne — talonné par les ar- mées lbératrices Île 18 août, jour du en Provence, il se trouvait à RemouEns). 3. LES CONDITIONS

. DE DÉTENTION

Cmq semaines enfermés dans des wagons à bestiaux dans les conditions que l'on sait, en un été torride. La nourriture fut un « se-

WU s'agissait d'unités de la Wehrmacht encadrées de SS bien armés et équipés, commandés par un officier de la légion Condor laviateurs qui avaient combattu aux côtés de Franco). Ce train était la justification de leur fuite vers l'Allemagne. Talonnés par les maquis et l'avance alliée, ils

Après un-mitraïlage du train particulièrement meurtrier par l'aviation alliée un détenu, Mosso- En (avocat, juriste}, ayant obtenu un entretien avec la commandant onvaï devait porter dos fines

porter distinctfs le protégeant de tels drames. 1 di fut répondu :

alors me renseigner sur la nature exacte et les dimensions de ces insignes ! » 5. LES FUSILLÉS

Pendant une quinzzine de- jours, les détenus furent parqués à Bordeaux, à la synagogue, pro- fade er raneformée en Camp de.

concentration provisoire, dans .

des conditions extremement dures. La Croix-Rouge ravitailla tant bien que mal les prisonniers, ce qui en sauva un grand nombre.

Pri iégié ? Brel de Le cient réel de 1,2.

Mais alors, si. pouranoé à Férangrt Tout fabrd, en en venant travailler ici, nous avions une certaine idée de la Coopération (vecu grand C) et nous n6 tenons Tr l'abandonner sans nous battre.

en rentrant en France, est de pou- voirn rentrant en France, est de pou- voir choisir entre le chômage ef uns promesse poste dans l'enseigne- ment secondaire pour lequel nous ne sommes 5 préparés et qui aboritit à un Professionnel Dans ces NOTE comment pouvons-nous envisager un retour au PAYS Sans amertumé et sans ran- cœur ?

Un règlement stupide

Je voudrais vous entretenir, très brièvement, d'un des aspects psy- chologiques de la solitude des “vicux» vivant en résidences de l'aide sociale, ou maisons de retraite de l'État.

De par un règlement suranné, archifossilisé, il nous est interdit d'héberger pour la nuit des amis ou parents venus nous visiter. Nous vivons dans des studios confortables et avons toutes sortes de distractions et aménités matérielles. Mais l'être burnain ne vit pes que de... pain.

De même, l' moral, psycho- logique, affectif d'une présence ou familiale pour vingt-quatre ou quarante-huit heures est équili. brante puisque toute véritable exis- tence est relation. Or on nous refuse cela Et enfreindre ce règlement nous expose à l'expulsion, pure et simple. Ne pourrait-on assouplir ce règle- ment où rendre son tion plus flexible ?

Léon BENSTMON * (Paris). .

Pauvre Saint-Laurent!

Que le journal s Je suis abonné me permette de dénoncer la désinvoiture ct le mépris de La lan- gue française dont font preuve avec avec un ensemble remarquable Îes journalistes des journaux radiopho- niques et télévisés depuis quelques jours à propos de la course de retour des voiliers Québec-Saint-Malo.

J'emends chaque fois l'expression « remonter le Saint-Laurent jusqu'à

la mer ». Je ne sais qui est à l'origine

de certe bévue, répétée à l'envi et sans que quiconque se soit donné La

peine de rectifier, mais il devrait savoir que sur une carte il s'y a ni haut ni bas (même quand le fleuve se dirige vers le nord-esi), mais an nord, un sud, etc.

Par surcroît, le Saint-Laurent s'écoule vérs ia mer: pour le « remoater », i] aurait fallu aller en sens inverse : dans ce cas, le gros ris- que et cé de se heurer anx ces du Niagara !

M.BONHOMME . {Sant-Bonnet-Champsaur).

°M Versini Péère a jaite ütre ‘te -Monde du: 17 ÿ 1984) és de J'admi

Mais il ne paraît envoir h: 2 ar je

seule -« nécessité de remplir les .

ne rétablissement d'u fiscalité

sous la menace, contri-. bué à rernplir le train... s'y retrouva. Reconnu, on imagine ke sort qui fut le sien. mais les Alle- mands le fusillèrent. Ÿ

| Cou la B= brigade de police de :

Hommes 70, (éd. Charal, 1945}.

(2) Colonel Rémy. Chasseurs de traîtres ; le Réseau ci (éd. Flammarion).

tences_ techniques, humaines et pen dent fr est-elle un picard & de sorte es per-

ue ?

coopérants ti d'un poste en Farc Ti ren sentants d'une race en voie de dispa- rition, des eg mesure où, non inté- grés à des éq uipes de recherches, ls Bts t de Scans de pouver ges chagmens de

Corps qui se font ne ét de titulaires devient,

ee Falco lice er mer an perd i

la notion même de coopération. -

Etonnante, la lettre de Yann

Galut (le Afonde du 21 août 1984). .

Si je suis d'accord avec lui en ce qui

concerne la dissolution de l'Assem- .

blée nationale, je ne le suis plus tout à fait lorsqu'il accuse la droite de

tonseer Le UItertl LE UroMs out 1 s

téc vingi-trois ans au pouvoir. Les Français n'étaientils pas libres?

+ Qui a donné le droit aux députés de

saisir le Conseil constitutionnel, si ce n'est Valéry Giscard d'Estaing ? Par contre, qui a remporté Les élections, alors que son adversaire avait 2 000 voix d'avance ? Réponse : M. Defferre. Qui a quitté le plaicau de télévision lors des éleé-

tions municipales à l'arrivée de’

Prog y ml PR

| [LOUTS DE CRARBONNIÈRES

surne? De « Vérita- pe dévent-elles pas être plus stricte }

4 dans “reset une en PDG dei port

a} Fe au es BL de Jean Cassou. . ”

6) “Est 1olérable, an moment où les pouvoirs incitent à la ré- à La décentralisation, aux délégations de pouvoirs, que des is périsiens, pOur sa leürs emplois, sacrifient les provin-

D Pour tésoudre le problème du chômage, ‘pour donner.à tous Confiance en l'avenir, ne convient-il pas de revenir à la à Le base:

"dn sommet à la base que armées ; sub-

nou vivous depuis des ; tulaires - SmiOUS is courtrucsion do fs bass ao

par l'association, dans la fa- fille, ds Fin cité, dans l'entreprise. JEAN DOMEC . fSaim-Avertin).

es Cunctator, - Fabius le Tenperisateur

N'est-il pas piquant de constater qu'on premier ministre de la V: R£- publique, à Tapproche ‘du vingt et unième siècle de:notre ère, porte le nom du célèbre Fabius, promu dic- tateur en 217 av. J.C. et qui par une stratégie prudente et habile mérita Je titre de Cunctator : de Temporis teur): Chargé de réparer les fautes

de ses prédécesseurs vaincus par

* Hannibal successivemen: au Tessin,

à la Trébie et au lac Trasimène, il voulut appliquer .une stratégie d'usure vis-à-vis de son adversaire invincible dans un affrontement di- rect. Le harcelent et:rompant le

” combat, à évitait un choc désastreux

tout en usant son moral Malheureu- sement, cette : Lars Ek blesse lor- bien à tort de

de ce' nouveau chef.lui fit rompre avec les lemeurs de cetle stratégie habile, et ce fut le désastre de

Caines où périrent soixante-quinze pile légionnaires gs av. ch

M. Le Pen? Réponse : M. Poperea * poué. *

et son allié communiste. D dé na Qui se déclarait candidat à La pré-

sidence de la République en 1968, .

alors que de Gaulle n'avait pas

démissionné ? Réponse : M. Mitter-

ra Ale quand on veut donner des leçons de démocratie, on balaie . d’abord devant sa porte.

don (orme.

NL favdre dE sotre actuel premier ministre arrime sa stratégie au conseil donné par son illustre an- Cêtre homonyme : «Pour qui ne se

« Hâte.pas tout est clair es sûr, Ja pré- ee est tnprudenss et cveu- get

. . THÉODORE QUONIAM, = président d'Ans”. ei Lettres de France + {Bordeaux}; re

tranger

AFRIQUE

| Mauritanie Une mission de l'ONU préconise la création . d'un organisme de lutte contre l'esclavage

victimes d' :

discrimination com parable à l'apartheid (le Monde du 13 août 1981).

- accueillie et s'est félicitée de l'esprit de compréhension dont a fait preuve, durant son séjour, le gouver-

* nement mauritanien. Le but de la mission consistait, il est vrai, non

- Er. ni

Tchad ;

ss propres Observations, l'expert estime que l'esclavage avait déjà beaucoup diminué avant 1980, mais que certaines formes en subsistent encore dans des régions reculées.

Bien qu’il ait entendu répéter que Tesclavage en Mauritanie n'est pas de nature raciste, « il est néanmoins vrai que la plupart des esclaves étaient des Noirs chez des Blancs et qu'il n'y avait pas d'esclave blanc chez des maîtres noërs ». ;

Le rapport conchat que pour éli- miner l'esclavage et ses séquelles il faudrait en premier lieu faciliter l'insertion des anciens esclaves dans la vie normale. M. Bossuyt recom- mande le création d'un organisme spécifiquement chargé de La lutte contre l'esclavage. D il jl

NOUVELLE SCISSION PARMI LES ADVERSAIRES DE N'DJAMENA

M. Goukouni Oueddeï se sépare de son principal partenaire

M. Gonkouni Onedde a écarté de

Paris du CDR, M. Thiam Tidjani, nous a déclaré que M. Rakhis Ma- ani avait été suspendu du CDR.

les adversaires au régime du prés

@ Le sommet de l'OUA du 12 au Fe TOrmenissson de l'unité af ri- caïne a annoncé, lundi 27 août, que le vingtième sommet de l'organisa- tion panafricaine se tiendraïit à Addis-Abebse, siège du secrétariat général, du 12 au 15 novembre, Ce sommnet devait, à Forigine, se rénnir ‘à Conakry, mais les successeurs de Sekou Touré ont renoncé à l'accueil dera ter de l'Etat éthiopien, qui au assure la ï annuelle de TOUA. — (AFP.}

A TRAVERS LE MONDE

Oueddet pour lui demander de « mettre un terme aux ingérences li- byennes dans les affaires intérieures du CDR », parlant même de menace de « liguidation pure et simple » de son mouvement. M. Acheïk Ibn

_ Algérie L'UNION DU MAGHREB «NE PEUT .SE FAIRE À N'IM- PORTE QUEL PRIX », affirme

Alger (AFP). — Le président al- claré, lundi 27 août, à Alger, que Dune ju" peu se faire à n'importe quel + Dans un discours prononcé devant des Etue diants en formation à l'étranger et

M. Chadti Bendjedid a affirmé que la question du Sahara- Occidental est l'obstacle majeur à l'édification du Maghreb. « Sÿ {a vo- Det

Par tous les pays “arabe », celui-ci « deviendra très fa- affirmé.

cile à construire », 2-t-il D'antre part, le président algérien a réitéré l'appui de son pays aux Pa- ‘lestiniens partisans de M. Arafat : « Nous sommes avec la révolution et le peuple palestiniens, a-t-i af. firmé. Nous appuyons et nous ai- dons les responsables légitimes dé- signés par les institutions légitimes, et nous refusons qu'on s'ingère dans deurs affaires internes. » Cette der- : au nee main visite en à k dent syrien, M. Hafez El Assad (le Monde du 28 août}, qui est en conflit avec le chef de l'OLP, M. Arafat. L'Algérie, de son côté, tente depuis plusieurs mois d’aplanir ces divergences. x

République sud-africaine L'élection de la Chambre « indienne »

: UNFAIBLE TAUX

- La campagne électorale s'est d'ailleurs achevée, dimanche,

PROCHE-ORIENT

e LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 — Page 3

LE PARTAGE DES EAUX DE L'EUPHRATE

La construction par les Turcs d'un gigantesque barrage inquiète les autorités syriennes

Damas. os Poe des années question nm partage des eaus dei npbrate empoisorme les relations entre la Syrie et la Tur-

quie, sans qu'un accord ait jamais pu étre conclu par les deux pays.

20 200 300km

Correspondance construction depuis 1981, et un kroi- sième est actuellement à l'étude.

Ce qui prévoit, à la bonification et l'irrigation de 640000 hectares de terre (1), ne répond pas seulement à des préoccn-

— Barrage servi Bergen pet :

Damas), Jogie baasi

Selon siplomatiqu la Syrie uerait le droit à uti- liser 9,5 milli de mètres cubes par an, soit environ un tiers du débit

toujours Dont dans Se Keban on de Tab.

dent La politesse en affirmant à qui EE Re RS RS construit le barrage abqa sans consulter les Irakieus. A Damas

comme à Ankare, on réclame un accord trilatéral, tout accusan! l'autre ie de n’en rien vouloir. Ce di de sourds dure ainsi depuis 1962, date des premiers pour- parlers.

L'Trak, pour sa part, tout aussi prévccupé par les conséquences des travaux entrepris par la Turquie que

es projets syriens, a ces Rérniers temps se rallier au pont de vue d'Ankare. En avril dernier, le t Saddam Hussein accusait ainsi la Syri intérêts trois pays riverains en refusant de participer À des négocia- tions tripartites « depuis 1972 ». La guerre irano-irakienne

Cette attaque n'avait cependant rien d’étonnant, compte tenu de. l'Etat des relations entre Bagdad et Damas. Dans la même déclaration, le chef de l'Etat irakien soulignait d'ailleurs, de façon significative, que «la ie avait pris une position neutre vis-à-vis de la guerre irano- irakienne * (la Syrie s'est, au contraire, rangée dans le camp de l'lran), et qu'Ankara « devrait jouer un rôle actif afin de mettre un terme à cette guerre ». 1 est vrai égale- ment que la Turquie n'a aucun pro- jet significatif en ce qui concerne l'exploitation des eaux du Tigre, dont le débit, plus important encore que celui de l'Euphrate, serait prati-

a Ron utilisable par

En fait, les discussions entre les trois pays ont bien repris, mais seule- ment au niveau des experts. Ure première réunion s'est tenue en novembre 1983 à Ankara, ef une seconde en juin dernier à Bagdad. Rien de concret n'en est sorti, et l’on ue voit pas Corament il pourrait en être autrement tant que les diver- gences d'ordre politique qui sent les trois gouvernements n'auront pas été au niveau le plus élevé.

En attendant, les conditions cli- matiques s'en mélent. Ainsi, au, cours de lhiver dernier, qui fut par ticulièrement sec, le barrage ne contenait pas assez d'eau pour faire fonctionner à plein rendement les turbines du barrage de Tabra, ce qui a eu pour résultat des cou, quo- pure n'en avait pas fallu plus pour que les Damascènes en ai uen la respon- sabilité à la Turquie.

EMMANUEL JARRY.

(1) A peine 10% de ce plan ont ja étè Doù sans de multiples difficultés, tant ik qu'humaines, : 2) Le débit de l'Euphrate à la fron- tière syro-turque est en Lemps normal de l'ordre de 30 milliards de mètres cubes per nn Celui du Figre ant de l'ordre de

milliards de mètres cubes à ta fron- tière irakienne, mais est ensuite plus que donblé par l'apport des affluents de ce fleuve en territoire irakien.

Ces scissions au sein de l'opposi- tion tchadienne laissent penser que les Tchadiens rangés dans le camp de la Libye sont de moins en moins sonbreux. M. Acheik Ibn Omar, se-

policiers. Les autorités ont, de leur côté, arrêté au total cent

sotxante-treize personnalités favore- bles au boycottage. Dix. sept d'entre elles se sont vu notifier leur mise en détention préventive pour une durée

ons matin, des affrontements à Lenasia, alors que s'ouvrait le scrutin. Les forces de l'ordre ont dis-

la foule à coups de grenades es et de fouets, et pro- à usieurs arrestations, ont dé-

et mis en service en 1976. en est la ièce maîtresse. Un autre

aucoup plus petit et situé à 25 kilomètres en aval. est en

Bhoutan

e RECTIFICATIF: — Une erreur

d'impression a fait écrire à G6- rard Viratelle, dass son premier RCE LATE di » Le 7 es eme

0,44 % du total des financements du Ve plau de x éco- nomigue. C'est bien entendu «44% du sois] » qu'il fallait Era, comme le contexte article Djibouti

e EXPULRIONS:, en. ces p :

- soixante et un Somaliens en situa-

Difboutt, a-t-on appri 27 août, de source 1 nies afors, wollo, orornos et issas, ont ëié reconduites le 21 août à Galafi, le frontière sud ones de avec l'Ethiopie. ont

Frais aux autorités militaires

jopiennes, 2-t-On indiqué de même source. La semaine précé-

isonuiers d'Anser an sud du Li- s’est élevé à huit cent cin- quante au cours du mois d’août, contre six cent deux pour Le mois de juillet, a indiqué lundi 27 août

sr R Come marnre ” nal de la Croix-Rouge (CICR).

Le chiffre de.huit cent cmquante détenus est le plus élevé depuis que la camp d'Ansar s €té remis ea service. Le camp avait été vidé Dre ccrnpenes ra de DÉC NEE

intervent entre et Israël le 24 novembre

1983. Ms, irmespele. de lieu tention, princi ment pour des Libanais soup- çonnés d'actes antrisraéliens. — - TAFE.) es ee

Maroc

e NOUVELLES MISES EN Li- BERTÉ. ñ

1977 à des peines allant jusqu'à vingt ans de prison pour complot contre le roi, font partie des d£- tenus amnistiés récemment par le roi Hassan ÏE (le Monde daté 26-27 août). Parmi les trois cent

uante-quatre prisonniers bé- jant, au total, de 2 clémence figurent à Nigéria {nord-ouest du Nigéri2), a rap-

porté, lundi 27 août, le quotidien National Concoré. — | Reuter.)

aussi plusieurs | de jan- | les ports iramiens. Ce n'est que dans

LA GUERRE DU GOLFE Selon le Sénat américain

Le rapport des forces penche en faveur de l'Irak

du Sénat américain, publié tundi 27 août, à Washington,

Un rapport estime qu'il y a fort de chance pour que la guerre irano-irakienne débouche sur des hostilités entre

-] l'URSS et les Etats-Unis, les deux

superpuissances poursuivant, à court terme, le même objectif : la fin de ce conflit.

Ce document élaboré sous la direction du sénateur Charles (républicain, Illinois), résident la commission des aflaires étran- gères au Ségar indique que la itie ue poursuivie par les Etats-Unis, dans domaines de Ia sécurité et de l'énergie. a contribué à rétablir le Calme sur le marché pétrolier inter- national et à apaiser les appréhen- sions des pays de la région.

Le scénario le plus dramatique €tabli par les sénateurs serait celui d'une « attaque massive » des ra- jen de Tue de Reg, Élle panne nion LE conduire les Iraniens « en désespoir de cause» à tenter d'empêcher toute navigation sur le Golfe et sus- citerait en ie des « raids aériens irakiens dévastateurs » sur

ce cas seulement, selon le rapport, que les puissances occidentales pourraient être conduites à interve- nir pour rétablir La liberté de naviga- tion sur cet axe vital. F Le gepport estime canin que ‘quil forces penche mainte- nant en faveur de l'Irak, du fait des i tes Ventes es fran- çaises et iéti ce pays au Cours de l'ann écoulés êt de l'embargo dont l'Iran est victime dans ce domaine. « Vous estimons qu'un assaut iranien sur l'Irak conduirait bablement à une défaite de l'Iran, à moins que le moral des Irakiens ne s'effondre »,

poursuit Le rapport, qui ajoute : « De récers succès ont conforté le moral des Jeter, mais les observateurs nsent que la guerre reste impPOpu- aire en Irak. » Pour effectuer une percée, - l'Iran devait trouver le int faïble dans la défense ira- Éienne et espérer qu'une elle opéra- tion affecte le moral des Irakiens », estiment les sénateurs.

Dans le Golfe. l'incendie qui s'était déclaré à bord du troher panaméen, le Cléol, attaqué dans la matinée par un avion inconnu dans Ja partie sud du Golfe {{e Monde du 28 août), au large des côtes du Qatar, a pu être maîtrisé par l'équi-

Selon l'agence koweltienne d'information, cilant sources maritimes de La région. le Cléo qui

. se dirigeait vers le port pétrolier

saoudien de Ras-Tanura et naviguait vrésenpiabiement à vide, a . attaqué par um avion irañien, s'agirait, dans ce cas, d'une opéra. tion de représailles à l'attaque du pétrolier chypriote Amerhysr qui avait été touché iredi par un missile au sud du terminal pétrolier iraniea de l'Üe de Kbarg — (4FP- Reuter.}

© Douze pendaisons en fran — Douze hommes, reconnus coupables de trafic et de contrebande de dro- guc. ont été pendus, jundi 27 août à l'aube, à Kerman, dans le sud-est de l'Iran. Selon la radio de Téhéran, les condamnations à mort ont été pro- noncées par le tribunal de la révolu- tion islemique de la ville, La radio ajoute que deux des condamnés avaient également fait de La conire- bande d'armes et participé à des affrontements armés avec les forces .de l'ordre. — {AFP- Reuter.)

LAS

0m ORLUTARROS RS

Page 4 — LE MONDE Mercredi 29 août 1984 »

PROCHE-ORIENT

L'OLP déçue (Suite de la première page.)

Il ne manque pas non plus de rappeler le le «rôle Positif à de la France dans les négociations pour

far et de ses troupes de Tripoli, l'an passé.

«Et plus rien, aate M. El Hose Due un premier temps, nous avions mis ce gel et cette apparente indifférence, rompant avec une tradition de quelque quinze ans, sur le compte des pro- blèmes économiques auxquels la France et ses partenaires euro- Péens soni confrontés. Nous n'avons pas d'ailleurs de relever que da position de Pers n'avait rien de celle de Londres et de Bonn care térisée par le suivisme de la que américaine et l'hostili de à

notre égard. = Deux épisodes simiicatif

C'est dans ce neue nous explique notre ini teur, que, coup Sur coup, se produisent deux

significatifs. D'abord les tions de M. Lionel Jospin à une radio libre française sur le transfert de l'ambassade de France de Tel-Aviv à Jérusalem (le Monde du 5 juin), puis les visites de M. Mitterrand à Amman et au Caire et de M. Cheysson Israël et en Syrie. « Les déclara- sions de M. Jospin allaient trelle- ment à l'encontre des thèses du gouvernement que les mises au Point faites par la suite ne valent être convaincantes, 1-il. Quant aux visites de MM. Mitterrand et Cheysson, axées à l'évidence sur. le conflit du Proche-Orient, elles n'ont été sui- vies d'aucune prise de contact avec les dirigeants palestiniens, ce qui, là encore, rompait avec une alti- tude constante de Paris depuis plusieurs années. »

« Nous avons ét£ d'autans plus déroutés, poursuit M. El Hassan,

qu'une campagne de presse savam- ment archestrée en Israël et en France laïssait entendre que la France s'apprétaït, dans la pers- pective d'une. victoire électorale travailliste en Israël, à lancer une nouvelle initiative Comment ne pouvions-nous pas prendré en considération certe campagne.. alors que nous n'ignorions rien des relations étroites. qu'emtretiennent le Parti socialiste français et le Parti travailliste israélien ? Nous connaissions aussi les liens person- nels existant entre MM. Mitier- rand et Shimon dre) »

A ce stade, pour M. El Hassan, l'« amitié » dictait à J'OLP de «s'ouvrir franchement au parte- naire français de notre per-

lexité ». Selon lui, Paris a alors fourni à l'OLP des assurances que J'on peut ramener à trois considéra- tions : la question d’une nouvelle initiative française au Proche- Orient n'est pas à l’ordre du jour: la position française demeure inchangée, et l'OLP doit Etre asso- ciée à toute entreprise sérieuse de recherche de la paix: l'imbroglio politique israélien et la proximité des élections américaines font que rien de viable ne peut être envi-

l'immédiat.

sagé dans

Syrie

ARRESTATION DE MEMBRES DU PARTI DE L'ACTION COMMUNISTE

Une vague d'arrestations a frappé au Courant du mois d'août le Parti de l’action communiste, apprend-on de bonne source. La trentaine de mi litants apprébendés à Damas, Hama et Lattaquieh ont rejoint les quelque cent cinquante membres et sympa- thisants de ce parti déjà incarcérés sans jugement, dont certains depais huit ans Ces récentes arrestations sont intervenues après que l" du PAC, Af Raï AÏ Ahmar (l'Eten- dard rouge), eut évoqué la lutte en.

à Damas par la succession de- M. Hafez El Assad. Ni pro- soviétique ni pro-chinoïs, le PAC est une organisation qui se définit par « porennble 4 “à lante » à l'égard de tous les nn bn

pÉor PLIQUE BPA

N6- prière de nous écnre au plus tard Gta votre nom, votre adresse et votre profession on

(Publicité)

par la. France

< Mais ces assurances françaises venaient à peine d'être formulées que des informations an de foi et des commentaires di; arabes venaient les Les al poursuit M. El Hassan. Selon ces Prformations, ë epparait, que la diplomatie française n'est pas indifférente aux sollicitations pres- santes dont elle a été l'objet au cours de ces dernières semaines et qui risquent de l'entraîner vers un éritabie infléchissement de sa

politique au Proche-Orient. » Vers un tournant ?

M. El Hassan, apparemment soucieux de ne pas engager une polémique, ne se Étère pas directe- ment à la teneur des derniers entretiens de M. Cheysson avec le vice-président syrien Abdel Halim

Kbaddam, maïs est suffisamment allusif pout que l'on ne s'y trompe pas. «Aucun Etat arabe ne peut

étendre maîtriser la carte

tinienne ni détenir la clé d'un règlement qui ignorerait l'OLP. dit-il. La France semblait jusqu'ici s'en tenir à cette analyse. Il serait grave qu'elle dévie de cette ligne, comme nous le laissent sup,

nos informations à partir d'une appréciation qu tendraïr à exagé- rer le rôle d'un protagonisie au détriment des autres. Un prot

des moyens utilisés, à mettre sous tutelle l'OLP. Cela dit, nous com prenons que Paris soit sensible aux réalités prévalant actuelle- ment au Liban, mais, encore une fois, cela ne saurait justifier une marginalisation diplomatique de Autre raison de le inquiétude » et de l'« irritation » :

qu l'avenir de toute la région. Nous sommes aux côtés de ceux qui œuvrent en faveur de la

de cette guerre. En revanche, nous ne pouvons qu'être hostiles à ceux qui. directement ou indirectement, contribuent à perpétuer le conflir, notamment par des livraisons d' , ef à favoriser cette esca- meurtrière. Celle-ci, de sur-'|:

ne peut diciable en rel reléguant notre cause

tion de certains marchés et le souci de normaliser des relations tumultueuses avec l'Iran Mais cela ne doit pas contribuer à atti- ser le confll. D'autam plus que la France de gros risques en négligeant les conséquences financières d'un éventuel effondre-

Téhéran peuvent faire fi de ces dangers. Mois nous pensons qu'il y a péril à voir la France l'équilibre d'une politique | orientale dont elle a riré jusqu'ici, nur U tique ment, le plus grand

C'est — s'ils e aa _ langage que représentants æ r'OLP denraient tenir à M. sôn. Ce dernier a bénéficié

des dirigeants jens. « Mais, nous fait encore remarquer M. Ei Hassan, nous bien

d'être à la veille d'un tournant dans la politique dre Jren- çaise dans nre L'arrivée de M. Fabius à l'hôtel Matignon “'a pas manqué de retenir notre aitention. Les sympathies de ce dernier se sont manifestées en | diverses occasions, er nous savons

bien qu'elles ne nous sont pas cialement Et puis, ilya de fait que d'Orsay, dom

servi l'image de la France dans le monde arabe, risque de se voir dessaisi du dossier du Proche- Orient au profit de l'Elysée. Sans ingérence aucune duns les affaires intérieures françaises. nous sommes en droit de faire part loyalement à nos interlocuteurs de nos légitimes appréhensions. »

MICHEL DEURÉ,

_ raient rign à refuser — en « mission

Les premières dépêches d'agence, qui sur les té- téscripteurs voici près d’un an, ne semblaient annoncer qu'une &orta de gros’ fait divers un peu nsofte. Le comtact radio avec un Boelng- 747 «-Jumbo» des Korean Ax- Enes, vol KAL 007, en provenance d'Anchorage (Alaska) et se diri- æ&lors que l’appareïë passait au nord de l'archipel nippon: On en était resté quelques heures sans nou- ee des recherches avaient même commencé avec l'aide da

quées k de la CIA — TR obligé de se poser en territoire 50-

soit posé sur lle Sakhafine, at dé- cisrent tout ignorer de cette af- faire. L'incertitude est de courte du- rée. A Séoul, en fin de matinée, le ministre de lformation se dit «presque certain» que l'avion a

. été «attaqué et abattu par un pays

étranger ». L'information est confirmée et un peu

tard à Tokyo, sur la base des. mes- sages radio interceptés entre les

Unis devant « cet

d'espionnage » dans «une région stratégique importante pour J'URSS ». :« des

. Etats-Unis, conclut-il, sont entière-

ment responsables de cette tragé-

- des — pour faquelle Moscou ex-

prime des « regrets », non des

Un an après ces événements, le moins qu'on miss dire est que toute le lumière est lain d'avoir été faite sur tous les aspacts du drame. Au mois de rapport étabfi par l'Organisation de

trouvé dans les parages dans la nuit du 31 août au 1° septembre, ils ont toujours soutenu que cat ap- pareil avait en réalité regagné sa ‘base en Alaska une heure avant la J jon du Bock

constante de 10000 mètres. Er- reurs d'atimètres ou confusion vo- lontaire ?

aue la basa radsr américaine de

Jence grave, le drame qui se prépe- rait. :

l'aviation civile internationale .

conclusit à une erreur de program- mation de l'ordinateur de bord du Boeing, tout en mattant en cause «le menque de viglance » de son équipage. Cette version était aussi- tt contestée à Séoul, où l’on affir- mait qu'une Simulation de voi et- fectués aprè6 ls destruction de

. bre 1983 dans la Pravos) l'accusa-

ton d'esspionagez, on affr- mant que le vol du Boaing sud-coréen avait été coordonné

avec les passages au-dessus de

battre côte à côte» ct à «concentrer N'EGYPTE ee contre l'ennemi s0-

di soramire 1006 08 a GR pis “ . caractères mejutcuiee. L'ingénieur G pos

On revient ici à une question dé- cisive, déjà posée dans ces Co- lonnes fe Monde du 18 octobre 1983). Si le Boeing de Ja KAL s'est écarté accidentellement de sa route, au point d'être pris ôn chasse

Hezbi Islumi, et fe profesieur Bu- rhanuddin Rabbani, responsable di Parti islamiste modéré a

e-islami, ont décrété la trêve en de-

d'autoriser le pessge des d'an parti dans pe l'auue

Les obeervatours resient cepti- - es n'RuNs ee de cu;

sance du type RC-135 s'était.

sujet s'étaient pratiquement” éteinte dès le début de l'été, soit

personnaïté sa présentant comme cattentive aux affaires de satot- lites » a publié au mois de juin der- nier dans la respectable revue. lan- donienne Defence Attaché une étude fort documentée : dans‘ la-'

19 janvier et le 10 mars 1964, des appareïs militaires . américaine avaient pénétré — pour être très : vite abattus — dans l'espace aé-

. ren est-ailamand au moment

vingt ans peut donner quelque poids à la thèse du-mardchal Kirca- nov, salon laquelle le voi KAL-007 opérait pour le bénéfice d'observa- dons confiées au satellite Ferrèt-2. - On songe à John Le Carré qui dans le Miroir aux espions, fait dire

puis Un eu 1909 et dE en de dans leurs ce

À Genève, le sonssecrétaire géné. ral de l'ONG pour qe RFA

péciales, M. à commencé an RER

- Quelques j : légations de pere Artaché _amédcnin à la défense, M. Weïn-

originaux, Sous le pseu-.. : = . donyme de 4P.-0. Mann», ne

LL VENT va ù

étaient qualifiées par le secrétaire

a ur

Bu. d tien à Pis à

‘même lieu mais dans des pièces sé... ; CAFP.) ne AU f :

e+ LE MONDE -— Mercredi 29 août 1984 — Page 5

DE nr ! ” EUROPE

| 2 S Turquie Pologne

Les opérations de ratissage continuent dans le Sud-Est UNE DÉCLARATION DE L'ANCIEN PORTE-PAROLE DE SOLIDARITÉ après les attaques de maquisards kurdes « L'amnistie doit être totale

Ankara — La situation semble être redevenue normale dans les dis- tricts d'Eruh et de Semdinli, dass le Sud-Est anatolien, où des maqni-

De notre correspondant

d'appartenir à une « organisation candestine ».

aprés l'intervention militaire de sep- tembre 1980. Ils se seraient infiltrés à travers les frontières turco- syrienne et turco-irakienne, et ont

pour créer un climat favorable à une solution politique » affirme M. Karol Modzelewski

sards séperatistes kurdes ont lancé, Le chef d'état-mai é isemblablement bénéficié de major des armées, vraisem £ sou- je 5 août, des attaques, dont le Je général Urug, ainsi que le com Lens locaux en Turquie. M. Karol Modzelewsli, an- revendications sociales. A côté des tout sens politique positif: elle mar- ét cms E Les dEUX mandant en chef de L gendarmerie, En tançant une à: È Cies porte-parole de Solidarité, réalités de l'esrablishment polonais, querait au contraire un pas en - ee e lessés. gpéranions le général Buyruk, sont rentrés à les séparatistes ont-ils surtout voulu Hbéré dans le cadre de la loi il faut pourtant prendre en considé- arrière très dangereux. x dans ssEc continent cependant Ankara après une tournée dans les prouver la perméabilité des bar- d'amuistie da 21 juillet dernier, ralion les auures réalités constituées » Enfin, l'amnistie n'a pas été g cette région montagne: régions frontalières. Selon les jour- rières dressées contre eux ? mous a fait parvenir là déclara. désormais par les aspirations indes- appliquée à un groupe de mineurs de

commandos dépêèchés en renfort auraient, d'ores et déjà, arrêté une vingtaine de subversifs

Daux turcs, des groupes de soldats, avec l'appui d’hélicoptères, resserre- raient l'étau autour des maquisards,

Voulaient-ils remonter le moral de leurs amis en Iran, actuellement encerclés par les troupes de Téhé-

tion suivante, faite à sa sortie de prison, et dans laquelle quand il dit « nous », il fait ak

tructibles de la société polonaise et par ses activités. S'il existe une solu- tion ä la crise politique. elle ne peut

Lubin et de Wodizlaw, condamnés pour avoir provoqué des explosions devant le siège de la police. Tont en

dont plusieurs femmes. Rien ne fil ï : a s Den Pen di mnoné Féncesr in De pan de A ie Be Sen nue mnee | clou ox anpes diigeans Pébie aucué de cs deu allé. tee orme de protein personnes Le quotidien lonts auraient déjà réussi à regagner _ ratisies kurdes avaient lancé l'assaut | de Solidarité et aux qmatre dir » L'amnistie, d'autre part, n'est il faut souligner qu'il ne s'agissait NS Re dE en leurs bases de mon: ‘en Syrie et contre un poste militaire dans le dis- geants du Comité de défense pes complète. Je RS ue sur Lt re pouvant r TA

. ri Le: ‘ î: É ie 1m; CE Cru e des cas de ‘ tain Mehmet Yaman, aurait éé ©2 Irak, tandis use autres trici de Zendes, en loss. Enfin, cos Étirp teste À ne Bogdan Lis e1 de son adjoint Piotr Ont eu lieu à Lubin après une fusil appréhendé dans la montagne, près _“r#ient cncerciés . tagne ataques les l'œuvre d'une us À Mierzejewski {1}, qui ont étéexclus lade, le 31 août 1982. qui avait fait

de Siruak, en possession d’une arme automatique, de quatre mille cartou- ches et de grenades, Il aurait avoué

de Sirnak.

Mais, à quel groupe appartien- nent les séparatistes ? Tant que Les

fraction kurde, qui chercherait à s'imposer contre des fractions rivales ?

< Pour nous maintenir en prison, malgré la levée de l'internement, les autorités nous avaient accusés de

du bénéfice de l'amnistie. car ils sont accusés de haute trahison (art. 122 du code pénal). L'analogie

des morts parmi les mineurs. Si l'amnistie doit créer le climat de détente indispensable à la recherche

avoir organisé l'attaque avec wne Opérations militaires n'auront pas = Se: t fl 1 édé d'une solution politique, elle doit

as. soixantaine de mititants séparatistes. abouti, il n'y aura pas d'explication Des bases de repli frire de ee Ge 1: Lau régime employé pare en F dx avec être totale, ele problème des

. De même, environ deux cents per. _ Officielle détaillée. ut Pénal). Cette accusation concernai, 14 fausse accusation relevant de mineurs emprisonnés doit être suce svponnées de complicité ; “Selon les premières informations, dans les pays voisins en réalité notre activité incomesta- l'article 123 et qui a Er ir résolu.

avec les maquisards serajem actuel les attaques-surprises seraient Fee . blement irection maintenir en prison 'aboli- » Sile ent reprend de

- lement interrogées. Le l'œuvre des milirants du PKK (Parti. On peut multiplier les hypothèses. | eee à ne le 13 ane tion de l'état de guerre décrété le la main Baiche ce qu'il a accordé de

dement régional de l'état de siège t t a publié, dimanche 26 août, une liste de trente-deux

des travailleurs turcs) connus en Turquie sous le nom d'« Apocular » et

Pourtant, l'an dernier, au mois de mai, l'armée iurqne avait entrepris

bre 1981. Cette accusation était totalement fabriquée. Elle nous a

13 décembre 1981. I] s'agit d'un problème analogue à celui des

la main droite, l'amnistie ne contri- buerait pas à l'amélioration durable

Personnes accusées iés dans les pays voisins Une opération de « nettoyage » à Le “hu un . + OZe », pas moins important, peut- de la situation en Pologne: une dété- : frontière, ae res : des us de deux ans et demi sans être Plus grave. ricration importante Re serait pas, ses Bagdad. procès. Notre libération, en vertu de » Si Lis e Mierzejewski ne sont Même. à exclure. Rien n'est encore

AMÉRIQUES

États-Unis GRACE AU RALLIEMENT D'UN INDÉPENDANT, M. JOHN ANDERSON

pénétré de quelques kilomètres en territoire irakien. Mais les maqui- sards, informés de cette opération, avaient déjà plié bagages et aucun ne fut arrêté. Plusieurs journaux occidentaux avaient fait état de mil- liers d'arrestations de Kurdes. Ces

.] informations furent énergiquement

démenties par les autorités turques. Les frontières avec l'Iran, l'Irak

l'amnistie, nous prive de La possibi- lité de prouver devant un tribunal que l'accusation était fausse et notre emprisonnement sans fondement. Dans notre cas, l’amnistie recouvre donc sous les apparences d'un acte humanitaire un acte d'illégalité incontestable: notre emprisonne- ment sans preuve ni procès, qui a duré des années. Nous sommes

pas vite libérés, jeur cas risque d'ouvrir une nouvelle phase de répression antisyndicale, beaucoup plus dangereuse que la précédente. Nous avons encore en mémoire les procès faits aux combaltants de la résistance antinazie (2} à l'époque stalinienne, sous le prétexte de trabi- son de la patrie. Adaptée aux syndi- calistes résistants d'aujourd'hui,

définitif, c'est pourquoi l'opinion publique, y compris celle d'Occi- dent, si elle ne veut pas êure dupée, doit considérer cette emnistie avec la plus grande attention et Ja plus grande prudence, »

. (1) Dirigeants de Solidarité clandes- tine,

42) C'est-à-dire membres de

et la Syrie sont fermées depuis quel- privés, par La loi d'amnistie que nous iterait l'amnieri pe pe : . . : certe formule priverait l’amnistie de l'Armée de l'intérieur non communiste. . M ques jours et placées sous le contrôle |ne pas contemer, de la “ s Mondale consolide son image centriste de l'armée. | ee sboS de rovçudiqeer Doù déobts < De notre correspondant OR MS ei à du polie pa Roumanie

Washington. — Le troisième

échoué à obtenir l'investiture blicaine, M. Anderson avait réuni, il ÿ à quatre ans, six millions de voix,

confiance en T'avenir qu'il 2 su

M. Mondale a pu reprendre l'offen-

sive sur le fond, et c'est un terrain qui lui est plus favorable qne personneL .

Un communiqué accusant le can

‘une éventuelle 1eniative de sabo-

guerre irakoranienne ? D'aucuns n'excluent cette possibilité. En revanche, il semble certain que le

soanel, auquel je ne veux pas attri- buer une importance politique

che d'une solution politique du Lori oc qui déchire Le e.

Deux intellectuels protestent

à bomme de la cam) r À ses concitoyens depuis | tage. ive alors l'amnisti x ielle de 1980, M. John Anderson, 1980. Les dirigeants d'Ankars auraient |0SSse alors que l'amnistie à M2 8 ï devait officiellement déclarer, ce A peine remis du trouble cansé | ils demandé à nouveau à Bagdad UE | FE ur ed contre les atteintes à la liberté de eréation mardi 28 août, son soutien à par la polémique aujourd'hui apai- | l'autorisation de poursuivre l'opéra- politiques. Il ne fait pas de doute M. Walter Mondale. sée sur la situation fiscale de | tion de ratissage dans le cord de Poe Fammisiis complète est une Deux intellectuels connus en Ron- censure, en particulier sur le cinéma Candidat indépendant après avoir M=+ Ferraro et de son mari, | l'Irak mal contrôlé en raison de la | Eogiion préalable à toute recher- | manie, l'écrivain Mircea Sandulescu et les publications écrites.

et Le cinéaste Mircea Daneliuc, ont renvoyé récemment leur carte du parti au comité central du PC rou-

M. Ceausescu, qui demande aux créateurs de présenter « {e modèle de l'homme nouveau, même s'il faut

soit 7? % des suffrages exprimés. l'affrontement gouvernement turc s'efforce par les constituer une solution s'il reste | Main pour protester contre les at- parfois embellir un héros», s'en

Depuis ce modeste -résuitat, na Après que M.-Reagan eut | voies diplomatiques d'attirer l'atten- | Pi Sen temps le dernier, Les pri. | teintes à la liberté de création dans ee ris par exemple à un film de

guère tenu le devant de ta scène déclaré, vendredi, que les démo- | tion du gouvernement syrien sur les | nies politiques ne sont pas le | © pays. Le premier a, en outre, de- Dan Pitsa racontant l'histoire d'un

malgré la création. en novembre der- crates étaient des «dnes parce | activités des éléments antitures réfu- | Css du conflit social, et le conflit à émigrer aux Etats-Unis ouvrier qui, finalement, se donne la

nier, de son National Unity Party, qi soutenaient le gel de La pro- | Siés sur son territoire. Le ministre | ci sa pas été créé par les prison- avec sa femme et ses deux enfants. mort. La diffusion de ce film a été

7 dont il avait espéré faïre un tremplin duction des srmes niucléaires, | turc des affaires étrangères, M.Tuk- | Li coliriques. Ce geste est le seul moyen dont interdite. Le dernier film de Mircea si pe une deuxième candidature. M. Mondale a affirmé dimanche, | men. a effectué, l'an dernier, une : disposent encore les intellectuels Daneliuc a connu le même sort, il y

étamoiss son ralliement west pas que le président souffrait d'un « bio-, | Visite-éciair à Damas. » C'est ce conflit social roumains pour protester contre la à un an et demi.

| négligeable pour M. Mondale car il .cage» sur le contrôle des arme- | Le premier ministre, M. Oz2l, | nent qui remplit depuis décembre | politique culturelle menée par les La censure a également été ren- s devrait aider le candidat démocrate ments et que sa politique en ia’ | minimise pour sa part la portée des | 1981 prisons polonaises. autorités. Depuis que M. Ceausescu forcée dans les maisons d'édition. 3 affirmer l'image centriste qu'Ü matière était » £rès, très dange- | attaques-surprises. Selon lui, les | causes en sont évidentes : délégalisa | en avait redéfini les grandes lignes il Plusieurs écrivains, dont Nicolse

cherche à se donner depuis le yeuse «, maquisards ne constituent nolle- | tion de Solidarité, qui à &t6 ya un pes plus d'un an, dans un dis- Steinbardt, ont eu des démélés avec

convention de San-Francisco, en ment une menace. Îls cherchent à | dans la clandestinité, mais que les | cours prononcé à lis, on as- la police. La quasi-totalité des re-

juillet dernier. E £ d «pret à | semer le trouble dans la région. à | autorités n'arrivent pas et n'arrive- | siste à une reprise en main des acti- vues, dans lesquelles s'était g= Durant leur convention de Dallas, dés à de : genes es prouver qu'ils existent par le biais de | ront pas à briser, changement de | vüés intellectuelles. Cette fermeté suivi tant bien que mal un débit al-

la semaîne dernière, les républicains oc ] a été la riposte — | 12 “ Propagande armée ». et à provo- fiofrastructure juridique; effet | s'est traduite à la fois par une forte lant souvent au-delà de s'étaiem attachés à Contrecasrer cet nédiate — de la Maison Blanche. | duer les pouvoirs publics « ais | durable de l'état de guerre et des | diminution des moyens affectés aux préoccupations strictement litté- . | nous sommes très attentifs à ne pas | \oïs votées pendant l'été 1983. | diverses institutions culturelles (ré- raires, est désormais aux mains

effort en dénonçant en M. Mondale l'homme de la dérive «à gauche » du parti démocrate. Mais cette tac- Lique ne semble pas leur avoir réussi. Alors que les démocrates avaient connu après leur convention de San Francisco une brève mais spec- taculaire remontée dans les son- dages, les amis de M. Reagan n'ont

M. Reagan s’est donc laissé entraf-

ner dans la discussion d'un bilan, qui, à deux mois de l'élection, prête peu à contestation pour La majorité des électeurs. C'est là un bon point pour son adversaire, qui presse le président sortant — en vain jusqu'à

— d'accepter six débats télé.

présent visés au lieu des deux seulement

tomber dans ce piège», ajoute le Premier ministre.

ARTUN UNSAL.

Quand on parle de réalisme politi- que, on sous-entend quelquefois que, pour des raisons d'Etat, les autorités ne sont pas disposées À satisfaire des

Grande-Bretagne

duction du personnel technique, no- tamment à La télévision, réduction très sévère des subventions aux théä- tres), et par le renforcement de la

URSS

d'Eugène Barbu et de son groupe d'aficionados, chantres de la Rou- manie heureuse, authentique et na- uionaliste, et proches de M. Ceau- cescu.

Mircee Sandulescu et Mircea Da- eliuc suivent ainsi la même voie que le poète Dorin Tudoran, l'une

tiré. jusqu'à present. aucun avantage envi s ï = des rares personnalités à être entrées de lou réunie de Dalles “me de pris mime qe | LES dockers suivent le mot d'ordre de grève | MOOUCONMME lance sn cposton ans La autorités. te connu, en! en £ = 2 M. Anderson devait invoquer pour idre iné 1977 au conseil de l'Union des écri- Une polémique apaisée jasifer son soutien aux Bnocrus de manière inégale LA CONDAMNATION | 1277 "5onssi de l'Union des écri

, est ie danger actuel blocage issionné en juillet 1981, Leur avance de 10 à 15 points ‘relations soviéto-américaines. De notre correspondant DE M= SAKHAROV le pouvoir eut privé A

dans les inlemions de vote resie intacte, mais le fait qu'elle n'ait

propreté tes quatre jours d'un spectacle politique minutieusement étudié pour les télévisions peut être considéré comme ua relatif échec.

M. Mondale espère que ce rallie- ment lui attirera le vote des élec- teurs indépendants qui avaient ét séduits en grand nombre par la can- didature de M. Hart. Paralièlement, äl s'efforce de consolider sa position

docks, dont la défense se trouve, se- lon le syndicat, au centre du conflit. Si les responsables du TGWU n'at- tendaient par un grand appui de La Part des ports soumis à La Convention tels que Douvres ou Felixstowe

Moscou. — Mw Elena Bonner, l'épouse de l'académicien dissident soviétique Andreï Sakharov, a été condamnée à cinq ans d'assignation à résidence à Gorki, pour avoir en-

tion de la relative autonomie dont elle jouissait jusque-là, avec notam- ment la possibilité d'élire sa direc- tion par un vote secret.

Mis progressivement à l'écart. Dorin Fcééran avait renvoyé sa

Certains des conseillers de M. Rea- dans l'électorat noir et devait, dans grand nom- prononcera | freint la législation soviétique. a-1-0n :

gas regrettent qu'il se soit montré, ee but, s'entretenir ce mardi avec De de pet de DD us Meur k semaine). ils es- | confirmé, mardi 28 août, de très dico ere % ee fe Jeudi dernier, dans son discours M. Jackson et plusieurs autres per- | De l'issue de ces consultations, n0- Comptaient un large soutien dans les | bonne source soviétique. finels ns soie à dépose r des de- d'acceptation, aussi exAgérément sonnalités politiques noires. tamment dans les ports-clés de Bris- autres. Le procès s'est déroulé peu après | Lande de visa d'émigration aux poléraique au lieu de jouer davan- tot et Southampton, dépendra je Le conflit trouve son origine dans | le 15 aoû, à Gorky — ville située à Etats-Unis. Dans une interview à la

tâge de sa popularité et de la

BEANARD GUETTA.

Brésil

Le ministre de l'armée de terre

Jusqu'à présent, la réponse des

la décision des dockers du terminal pacéne dHunesion (En) de boycatter les importations de hauille destinée à l'aciérie de Ravenscraig par solidarité avec les mineurs. En agissant de la sorte, ils ne laissaient

400 kilomètres à l'est de Moscou, in- terdite aux étrangers. où est relégué, depuis 1980, M. Sakharov. Le prix Nobel de La paix se trouve 1oujours dans cette ville. affirmet-on. de même source. sans préciser le lieu

Radio suisse romande, il exprimait en mai dernier sa vision extréme- ment pessimiste de La situation en Roumanie : « Le problème le plus grave de la Roumanie. disait-il,

n'est pas d'ordre économique; c'est

De Dal D robe ve Où sé dise CRUE DNRUE Sun ct de sa résidence actuel

É CRE i et. du point de vue pas d'autre choi itis| que | exact de sa uelle. problë >, celui du dé-

lance un avertissement aux dissidents |TGWU, décevante À la fin dela se de faire appel à le main-d'œuvre no0 | Le 23 aoû, un porte-parole du dé- | #12 “qu'engendre + (a rupture maine dernière, les délégués du syr- uée pour amarrer le charbon- | bartement d'Etat avait annoncé à | ;orafe du dialogue entre le peuple et

du parti gouvernemental

Brasilia (AFP, UPI). = Le minis-

teurs + qui ont « trahi leurs engage-

voir plusieurs ports appliquer inmé- diasement leur mot d'ordre, notam-

mer Ostiz Des représentants de La je sidérurgique et de la sec-

tion écossaise du TGWU ont tenté

Washington la condamnation de Me Bonner à cinq ans d'assignation à résidence, le 17 août dernier, pour

le pouvoir. » « Aucun pouvoir re parviendra jamais à réparer cette catastrophe qu'est la destruction de

tre de l'armée de terre, le général menrs -. Ces dissidents sont prêts à | ment ceux de Li Hull et Ti- une nouvelle fois lundi, mais en vain, | . colomnies envers l'Etat soviéti- | la conscience d'un peuple. » Walter Pires, a lancé un avertisse- voter avec l'opposition au scin du | bury (Londres), ns ces ports de régler le question de lapprovi- que ». Expliquant les raisons qui ment à la gauche et aux dissidents collège électoral chargé de choisir, | comme une douzaine d'autres sionnement de Ravenscraig en char- l'avaient contraint à demander à du parü gouvernemental dans une Je 15 janvier 1985, le prochain prési- | en Ecosse, la grève continue. Diman- bon. Les dockers voudraient amener s'expatrier, Dorin Tudoran poursui- déclaration prononcée le samedi dent de la République. che, en revanche, les ouvriers de l'aciérie à réduire volontairement sa LIVRES vais: « Nous R'ExISIONS pas, nous

25 aoû1 à Brasilia. Il s'en est pris en effet aux - minorités radicales et stériles qui cherchent seulement à

Selon un sondage fait auprès des 686 membres du collège ei publié

&ham et Grimsby, votaient r la Poursuite du travail. Le TO ne

consommation de combustible pen- dant la grève des mineurs. La direc- tion de l'entreprise ne veut pas en

POLONAIS

survivons. Nous sommes obligés en permanence à cet exercice de com romis et de mensonge qui détruit

le journal À Folha de . o

semer le désordre et le chaos-. PS5 ; L Li s'attendait guère à ce revers car les entendre parier. et livres is morale d'un homme. (.… FE ones ee io opiaies Sen Pen D98 dim oui | eu ons en quon sen Pare Suns maté de oct pr nn | ner el où la violence, ou qui se serve de La l'opposition, M. Tancredo cipé À la grève de juillet dernier, née ent contre la grève, le TGWU sur la P ologne nie une vie de dissident. Le dissident machinations en songeent qu'ils Novcs et 200 au candidat gouverne- précisément à Îmmingham. Et, subirait une sévère humiliation : est un personnage solitaire, presque gourou mode un Jour Le Jr. Mental, M, Paulo Mall, (28 an | de eine are mmscebeneeeatos | À et dnquhanesque «Je ne quite lements nos 4 ndéci : , "s, conciuait le poète, je wes, ne se fasserz pas d'illusions. indécis, 3 nu prononçaient à leur tour contre l'ar- … mettrait de cet échec. Un voie nette- l Europe de l'Est ie à Lors exp É poêle je ‘armée restera vigilante =». a dé- Un sondage réalisé dans six villes | rétdetravail ment hostile à La grève constituerait Catalognes sur demande jours en Roumanie, où l'on vient de claré le général Pires. du pays et publié par le même quoti- Pour le syndicat des 1ra n aussi et surtout un revers très dur LIBE) lui refuser un visa pour participer à Le ministre a dénoncé les dissi dien montre que 48% des personnes | cette série de défections est d'autant pour les mineurs, car il signifierait LLA une réunion internationale de poésie

interrogées sont favorables à | pius inquiétante qu'elles touchent qu'une part importante de la classe 12. rue Saint-Louis-en-l'le, PARIS-4 à Liège.

dems du PDS (Parti démocratique et social}, La formation gouverne mentale, en parlant des .- déser-

M. Tancredo Neves, et 19% à M. Maluf.

des ports couverts par le convention collective sur l'emploi dans les

ouvrière n'est pas prèle à se sacrifier pour leur cause. — {Intérim}

Tél : 326-51-09

C-T.

ampleur, à deux ou trois pays.

Page 6 — LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 see

Le Monde

LE POINT SUR...

L'Europe à

géométrie variable

dossier

"EUROPE devrait connaître daus les mois viennent un « ROUVEAU COUrS » dans deux .rectionus : politique _ et tecknologico-

ka première est

Communication : de nouveaux défis

S"il était un domaine où, il y a en- core peu de temps, l'Europe n'avait Buërs de souci à se faire, c'était bien celui de Le communication, comprise dans son sens le plus large. A cet égard, 1984 restera peut-être pour elle l'an 1 d’une prise de conscience

des nouveaux enjeux, déci- sifs, auxquels elle se trouve désor- mais confrontée.

Jusqu'au début de cette décennie, l'Europe de la communication se manifestait surtout, outre les connexions des publics dé-

européenne radiodiffu- ‘sion (UER) créée en 1950 et qui es

groupe cent quatre PiélÉviSion de soixante-Quinze pays.

Depnis plus d'un quart de siècle, FUER organise les retransmissions de l'Eurovision. Leur nombre a plu- tôt décliné en 1983 rapport à 1982 : 890 contre 963,-

Sd run té

ing, Degree Re eue de les

portant de ses activités, est

sation de la « Bourse » des

télévisées (les fameux « EVN », en professionnel). Le contin-

gent ces images venues du monde-.

entier et qui constituent souvent l'unique source internationale des journaux télévisés croît d'une année sur l'autre : 7943 en 1983 au lieu de 7 636 en 1982. Aujourd'hui, PUER, qui est fi mancée par adhérents et dont toute la à phlosophie » repose rar le

Les trouble-Fête en sont lez satellites qui constituent à eux seuls un enjeu central pour le Vieux

Si vingt-quatre pays ont à présent |

signé la convention instituant l'orge- nisation « régionale » eu: de communications par satellites, Eu- telsat, créée en septembre 1982, trois seulement l'ont ratifiée, dont La

France. Avec 16,4 % des parts, l'Hexagone est l'ane des principales parties tes à cette institution avec Ia RFA et la Grande-|

à peine née, donne plus d'un idee

La deuxième satellite d'Eutelsat, devant rejoindre son homologue ECS 1 installé sur orbite géostation- naîre depuis la mi-1983, sera lancé, en principe, le 4 août prochain en même temps que son «Cousin » des PTT françaises, Télécom 1. Le sys-

tème, désormais complet, dk pre dès lors être opérationnel. Mais t-il rentable ?

ge rs = premiers clients, « > (promu le magnat de la anglaise Ro-

pert nd et «TV 5» V5 (un l'émissions

ns D nn ues francophones), ava M£me le mise en service 0

La « déréglementation »

Or Télécom 1 et le système ECS seront concurrents, même si l'on s’en défend officiellement des deux côtés, en faisant valoir qu'une coor- dination est d'ores et déjà prévue. Plus d’un doute est néanmoins permis à l'endroit des chances de dé-

our den dure HSE où cent bien d’autres réalisations en-

“par satellites à l'Europe à ir de

1988, ainsi que du projet GDL an- noncé par le Luxembourg,

sont associés des intérêts américains, Notamment ceux d'un homme, M. Clay Whitehead, qui se définit luimême comme l'on des princi- paux promoteurs de la famense « dé” réglementation» amorcée aux Etats- Unis alors qu'il était conseiller à la Maison Blanche.

La <déréglementation», d'inspi- ration néo-libérale, est sans doute

rencer les grands constructeurs amé- ricains IBM et ATT (le Monde di 2 Jane):

b6ÿ à le uliure comsldérée main te- AR, AUS, SOUS ses aspects indus. CEE) aq premier mel CE. des ministres concernés ls 22 juin à Luxembourg ({e Monde daté 24-25 juin).

e Enfin, la décision récente

: Commission de la CEE d'étudier

fusion par câble et satellite, Un He vre vert» COnsacré à ce sujet est en cours de publication.

(1} Organisme moniial' de gestion des communications internationales par satellite.

Vivier très riche qui ne: sert plus seulement à donner bonne conscience à ceux qui pensent qu'on a

(5,2 milliards de francs)

riode 1984-1958 pour In réalisation de projets

Aéronautique et armement :

une relance sur l'initiative de la France

del, pour les besoins des compagnies aë- riennes, ou à des fins militaires, au bénéfice des états-majors.

Pari délicat

—. grave du & de char de combat

‘cet accord, d” européens, ‘autres

tels que les Pays-Bas. le Belgique, ke

Royaume-Uni, l'Espagne et, dans

mesure, l'Rabe, à ont fait

le Royaume-Uni, l'Espagne et Pitalie, ont jeté les bases d'une autre coopération qui vise la construction d'un

Recherche scientifique et développement technologique :

S'8 est un secteur où l'expression de € ie variable » convient bien à l'Europe, c'est celui des

ues et du déve-

bon nombre de coopérations de moindre , Souvent restraintes

Le succès du CERN

Incontestablement, le CERN (labo- ratoire européen pour la physique des particules) est «la -réussite Créé en 1e dans la banlieue, de Genäva, le CERN est l'œuvre de scientifiques ayant com plètement ignoré les questions

d'image nationale qui ont

CEPES]

ne Er

CA r. CheLsffite, 82 Nour. 72284 - 745.09.19

CERN de rester, bien après . : boratoire

Fan 2000, le la phares qu'à devenu.

- Les épines d'Euratom

qu'on a tresses au

d'a enee pu Poues: je roMe Quen attendaient ses promoteurs.

‘gestion par des rames is à du monde de la

de Gaulle. n'a rien fait pour

bien établie de coUteuse stérilité. Le

3722 00,20 à Cum au eud d'Oxford Grande-Bretagne}. Construit

dans

les délais, sans dépassement notable des coûts prévu. géré suivant des règles largement inspirées par Faxemple du CERN, le JET a incon- testablement pris un très bon départ. Le budget annual avoisine 760 mi tions de francs. Rappelons enfin, sur un plan plus technologique et indus- triel, EURODIF, société qui rassemble depuis 1973 la France, l'kañe, ia rs l'Espagne et la Belgique, qui D eu a les D ou d'enrithissement. dé

, plus ble à terme que les Centralea nucléaires classiques. :

x sole: del'Agence spatiale.

C'est aussi d'un échec qu'est n£e MESA, l'Agence spatiale européenne, dont le budget 1984 s'élève à

milkards de francs Celui de la

ce lanceur, 1978, et But décidé de transtonmer un organisme de recherche spatiale, l'ESRO — qui, ki, avait honnätement accompli sa mission, — en une

l'activité s’étendrait à tous les : domaines d'utfisation de

«l'espace.

Surtout, la structure fut très assou-

plie: La seule activité qui g'impose à ous ls rharmbres de 'ÉSA (21, outre

des dépenses adminis-

que, héritage da l'ESRO, financé au prorata des PIB. $ °

PAS ne de SA de durer DE qui risquent quelques an- nées encore, et pour relancer les Bndes ue A Mteues: Projets mieux adaptés aux besoins de ces les industriels

En marchant Le pari est délicat à tenir. H faut, d'un côté, montrer bon visage à La perspective d'une coopération euro- Fr du pra et, de l'autre, pren- qu'elle n'em- pie pus eur le détermination tat ct “indépendance du

voir-faire ue

rassurant r la suite des pro- grammes drone utiques décidés ou

ar l'Europe aéronn

utique n'a à rougir de ses ue

dentes, même si, depuis, il temps mort avant que La

projets d'intervienne, il y a quelques

rs ont ton

avec Ts ace sur l'avion de Transall, sur l'avion d'en-

ces deux mêmes pays, avec les Pa: Re on ne os cast au ice de leurs marines de guerre, des na- vires chasseurs de mines. On le voit, le bilan est loïn d'être et, à force de de compromis, . ee

formant un « tissu » Fd'accordé

qui, dans le domaine précis

de l'aéronautique et de l'armement,

préfgurent ce ce que pourrait être

atilisation, gone des maté-

riels sur un champ de Mr par ‘« L'Europe se

», & l'habitude de Fe dire

ministre français de la défense,

M: Charles Hernu, qui s’est déclaré,

à plusieurs reprises, à ge

rope.

- Une k

Le PCF écune, au num de Le sauve: raineté nationale.

jauons

plus de 60 % par la Francs. Symétri-

ments tion et le fonctionnement coût trop cher pour être pris en charge par un seul pays. C'ast ainsi qu'a été conçu l'institut franco-

germanc-britannique Loue-Langevin (LL), qui abrite à. Grenoble un réac-

{non encore achevée) est estimée à 83,5 millions de francs (valeur 1975). L' Institut de dr

. Cours de mon:

une coopération exemplaire

totale de 160 millions de francs {valeur 1977), sont actuellement en tage, la premier en Espagne et l'autre sur le plateau de Bure (dans les Alpes françaisas).

Restent, pour compléter ce tes centres communs de recherche de la CEE, qui ont reçu pour ls période 1984-1987 700 mit- ons d'ECU (près de 5 miliards de

ae (EMBL), situé ï en Allemagne fédérale, spécialisé dans l'étude de l'organisa-

tion du vivent et de ia biologie molé- culaire moderne.

Suède, Suisse. La You- gcaiavie a quitté le CERN en 1961.

: (2) . Allemagne fséerle, Belgique, Danemark, nue, CR pren es res à Pays-Bas,

Autiüche, Canada et Er enr plr er pra er

-" G ms GR Drap Karine

— RE Ne

Le Monde

Politique et communication

{Suite de la première page. j

« La crise économique et sa cascade de conséquences, expii- que notamment M. Dernuth, onr Javorisé la cristallisation de ce courent, recensé par la Cofremca, d'intégration du complexe et de l'incertitude, Les individus se sont habitués à vivre dons un monde complexe, incertain. Ils hésitent, tälonnent, leur pensée chemine, s'élabore peu à peu, et ils ne sont pas loin de penser que celui qui n'a que des certitudes est sur le polm de se tromper. Dans les années 60, ils avaient davamiage le sentiment qu'ils pouvaient régler leur propre vie, rracer leur plan de carrière, pro- grammer leur avenir, Ils avaient davamage confiance la capa- cité de l'esprit humain à prévoir et organiser les choses.

» Aujourd'hui Ils se sentent moins mcîtres de leur vie et pen- sent qu'ils doivent la gérer en manifestant une plus grande sou- blesse. Ils ont moins de grands objectifs et sont amenés à remon- nayer une ou deux fois les valeurs auxquelles ils sont arta- Chés ». .

Cette adaptation à un monde plus complexe peut expliquer que lorsque l'on interroge les Français sur ce que serait pour eux la « société idéale » jeurs soient antagoniques, alors qu'elles se rejoignent quand il s’agit d'évo- quer les moyens de sortir de la crise.

Autonomie et compétence

L'infléchissement du courant < vers plus d'autonomie» — cou- rant le plus puissant, depuis vingt- cinq ans, d'après les études de la Cofremca — n'est pas non plus sans conséquences sur les atti- tudes politiques, pense M. Demuth. C’est ainsi que si l’on recherche toujours plus d'autono- mie, on cherche aujourd’hui davantage, semble-t-il, à la réali- ser «en négociation avec »… les autres, les faits, les environne- ments. On aspire à de « rouvelles formes de convivialité », on sou- haïîte «vivre ensemble = mais dans des structures plus souples. La cellule famiäliale par exemple n'éclate pas, mais s’accomode d'ailer-retour. Et pour que « rouf cela marche » réapparsissent des

M. Roland Dumas,

République, je recommencersi. »

ne se ferait pas on France. »

l'on s'onlise. »

était un géris politique. »

rapport à Le Pen. »

Propos et débats :

M. Dumas (PS) : M. Chirac stérile

porte-parole lundi 27 août, à Bergerac (Dordogne), au discours prononcé la veille, à Nimes, per M. Jacques Chirac : «M. Chirac s'enferme dans un discours stérile et de plus en plus conservateur, qu'il répète à satidté, alors que les signes d'une meilleure compréhension

M. Chirac de l'intérêt général et le rapprochent de l'extrême droite. »

M. Léotard (PR}: pourquoi s'étonner ?

M. François Léotard s'est « étonné » lundi soir 27 août, à Fréjus, que l'on s'étonnes de la visite qu'il a rendue samedi soir à M. François Mitterrand au fort de Brégançon. « Je m'étonne que l'on s'étonne, a dit le secrétaire général du PA. Je suis républicain, et, si je suis de nouveau invité en qualité d'élu per le président de la

M. Léotard, qui s'exprimait au cours d'une assemblée départementale du PR, a ajouté : « Je ne vois pas pourquoi ce qui se fait aux Etats-Unis en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Espagne

Évoquant, à propos du prochain conseil national du PR qui se réunira au mois de septembre à Paris, les rapports entre le PR et l'UDF, le maire de Fréjus a affirmé : a Le PR a une volonté offensive et nous avons parfois l'impression avec l'UDF d'être dans un Vietnam où

M. Pasqua (RPR) : z0z0s

M. Charles Pasqua, sénateur RPR des Hauts-de-Seine, qui s'est exprimé lundi 27 août au cours de l'Université d'été des jeunes RPR réunie à Nîmes, a oxhorté les jeunes militants chiraquiens à sa montrer «plus durs, plus intranaigeantss, car, e-t-ÿ dit, enûtre ambition n'est pas de se compromettre avec le pouvoir ni de l'aider ». «Mon ambition n'est pas de rassurer mais d'inquiéter M. Jospin : i ne Prenne pas ses désirs pour des réalités, l'opposition est unies, a ajouté le président du groupe APR du Sénst.

M. Pasqua a qualifié de «20708 » les membres de l'opposition qui doutent que ls gauche na soit inéluctablement défaite aux prochaines échéances électorales. Répondant implicitement aux récentes déclarations de MM. Philippe Séguin (RPRJ, Cheries Mälon {UDF-PR) et François Léotard, secrétaire général du Parti républicain, il a affirmé : « Voilà que deux ou trois emis de l’opposition se disent : <Ouei coup génial. J'étais à ls maternelle avec Fabius. 1 avait une » manière de tenir le biberon qui en disait long sur ses aspirations [x Ou : e Moi je l'ai connu à l'ENA» A côté de M. Fabius, M. Mauroy

Commentant les résultats de l'élection régionale en Corse et le soutien qua ls Front sational a apporté à M. Jean-Paul de Rocca Serra (RPAR), tête de fista d'union de l'opposition, M. Pasqua a noté : a Après tout, je ne vois pas pourquoi js devrais mea montrer plus sourcilleux par rapport au Front national que les socialistes et les communistes se sont montés sourcilleux à l'égard de La Ligue communiste et des gauchistes. La RPR n'a pas à se détarminer pas

demandes d'autorité et d'ordre, mais minimum, ei de « compé- tence ». Non pas une compétence de type autoritaire, technocrati- que, mais une compétence qui, justement, permette celte + {bé ration», des initiatives, des “envies de faire » de la popula- ton, qui « organise une dynami- que ».

« Le groupe que nous considé. rons. à l'heure actuelle, comme un bon laboraioire du futur, pré- cise M. Demuth, est composé de gens qui ont plus le goûr du ris- que, de la créativité personnelle, maïs rejettent moins l'autorité et l'ordre que la moyenne de la population, [ls sont pugnaces, ont de désir que les choses se fassent, mais avec un minimum d'organi- sation, » ‘

Enfin, sans doute faut-il rappe- ler, que les Français manifestent dans leurs choix un plus grand éclectisme ; en outre, ils ont ten- dance à attendre « et voir » plutôt qu’à trancher tout de suite.

Cette évolution, observée par la Cofremca, a bien évidemment des incidences sur le comportement politique des citoyens. « Le désin- sérêt pour la politique est sans doute à mettre au compte de la foible capacité de la politique traditionnelle à « embrayer » sur les nouveaux modes d'élabora- tion des comportements », recon- naît M. Demutb. Or les hommes politiques seraient trop enfermés sur leurs certitudes, fonc tionne- raïent «à vide», hors des réalités, « si la dureté des temps, explique M. Demuth, a mis au pied du mur un certain nombre d'institu- tions sociologiques, il semble que d'entreprise ait su mieux innover que le système politique, et le public s'en est rendu compte: depuis 1983, l'entreprise est reva- dorisée. Les socio-professionnels

ont constaté qu'ils s'étaient)

ouverts à une multiplicité de déterminants de leur action dont

ils ne tenaient pas compte avant |.

{variables technologiques, socio- logiques, politiques) et, comme ils sont condamnés à réussir — ou à disparaître, — ils sont souven: arrivés à trouver des solurions jugées pos trop mauvaises. Cela a fait naître dans leur esprit cette idée que les politiques qui n'ont pas su faire ce travail sont des

du gouvernement, à répondu,

et d’une plus

ânes, qui ne font preuve d'aucun professionnalisme. »

On peut toutelais remarquer que La difficulté est plus grande pour nn politique qui doit jouer avec des réalités qu'il maîtrise mal, et avec une population qu'il ne peut segmenter comme On ke ferait d'un marché

Haro sur l'idéologie

De fait, poursuit M. Delmnth, «le professionnalisme des politi- ques semble ne pas parvenir à ‘s'enrichir, à s'innerver au contact des réalités. S'ils parviennent à intégrer dans leurs discours un

“certain nombre de paradigmes,

d'idées du monde extérieur, les politiques ne parviennent pas à trouver les « nouvelles manières de faire > qui embraient sur leurs évertuelles « nouvelles manières de dire, à trouver, au-delà du langage des mois, un langage des actes, »

Autre occasion de divorce entre les citoyens et la politique, la trop grande place laissée à l'idéologie. Au moment où les citoyens consi- dèrent que les idéologies ne four- nissent pas de solutions immé- diates pour résoudre leurs difficultés quotidiennes, ils remar- quent que les responsables politi. ques continuent, eux, de « fonc- tionner sur des registres idéologiques ». Ils s’attachent trop aux finalités et pas aux moyens et ne paraissent pas Capa- bles, au contact des réalités, de «remonnayer leurs valeurs ».

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e LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 — Page 7

- Si les hommes politiques sont jugés au début de leur carrière comme des gens plurôt mieux que des autres, si on leur reconnait le sens de l'intérêt collectif, ils Jouissent d'un moins grand crédir auprès de la population quand ils Sont intégrés Qu SySIème », refar- que M. Demuth. + Les individus ont tendance à considérer que l'entreprise forme des hommes capables d'un certain type de compétence, mais que le système politique, lui, au contraire, tire des hommes politiques plutôt le pire que le meillieur. F1 les déshu- manise et leur fait perdre l'apii- tude à réagir à des siruarions complexes, à faire des aller et retour constants entre ce qu'ils veulent et ce qu'ils peuvent faire. ».

De plus, les hommes politiques apparaîtraient + obsédés » par l'idée de garder avant tout le pou- voir, alors qu'aux yeux de l'opi- mion, le pouvoir n'est plus aussi valorisé que par le passé et doit davantage se « négocier +.

Enfin, dernière carence, la communication politique serait, faute de faire appel à des réalités vécues, une «communication morle ».

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M. Jospin : l'incohérence, l'iresponsabilité la radicalisation de l'opposition

M. Lionel Jospin a déclaré, Le lundi 27 août, au cours d'un « Point de presse », que la proposition d'élargissement du référendum faite par le président de la République « n'a pas été une diversion face aux sérieux problèmes actuels, ni même une habileté -. (Nos dernières édi- tions datées 28 août} Il érait, selon M. Jospin, - indispensable d'inter- venir sur ce thème des libertés er de dever les accusations injustes for- mulées par l'opposition ». «+ On approche de la clôture de cet épi- sode -, a précisé le premier secré-

M. Jospin a affirmé que l'oppost- tion fait preuve « d'incohérence, d'irresponsabilité et de radicalisa- sion ». Une opposition qu'il consi- dère traversée par « foule une série de conflits -: conflits d'hommes, entre les candidats potentiels à l'élecrion présidentielle, conflits de générations, divergences sur l'atti- tude à adopter face au gouverne- ment. L'entretien de rentrée de M. Raymond Barre, publié dans le Monde da 22 août, peut se résn- mer, selon le leader socialiste, « à un simple positionnement personnel ».

En réponse à M. Jacques Chirac, qui avait évoqué, dimanche, |’ « art du subterfuge » du chef de l'Etat, M. Jospin à déclaré: - Jacques Chirac et les membres de l'opposi- tion voulaient un référenduin. On leur a proposé un référendum. Ils n'en veulent plus.» « M. Chirac

| pose tous les deux mois sa candida-

ture au pouvoir. Il ne semble pas comprendre qu'il n'y a pas de poste à pourvoir et qu'il ne fournit pas de

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curriculum vitac », a ajouté M. Jos- Pin. Il a rappelé que M. Chirac, qui demande la dissolution de l'Assem- blée nationale, l'avait déjà fait en 1976, après les £lections cantonales. Le Sénat, dans cette affaire, a été, selon lui, «plus une Chambre de passion qu'une Chambre de réflexion ». « On ne peut exclure, a- t-il dit, que le Sénar ait la tentation d'outrepasser ses pouvoirs, Or il existe un équilibre des institutions auquel nous sommes habitués. »

Abordant la question de la rup- ture du Parti communiste avec le gouvernement, M. Jospin a précisé : « Nous avons conclu le contrat ensemble, nous ne l'avons pas rompu ensemble, » Ajoulant que «les contradictions auxquelles la direction voulait échapper continue- roni à peser sur elle, en même temps qu'un certaïn nombre de contradic- tions pèseront moins sur nous +. Le Parti socialiste, quant À lui, doit, estime son premier secrétaire, < remplir avec plus d'insistance sa Jonciion de débat dans les deux ans à venir ».

En outre, pour M. Jospin. qui devait rencontrer lundi après-midi le ministre de l'éducation nationale, M. Jean-Pierre Chevènement, il n'est « évidemment pas question de refaire la loi Savary ». I ne Ffau- drait pas davantage, at-il ajouté, - donner, aujourd'hui, à l'enseigne- ment privé sans compensation ce qu'on lui donnait hier avec compen- sation ». Une campagne sera pro- chainement lancée par le PS sur le thème : « L'école publique, école de la réussite ».

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POLITIQUE L'UNIVERSITÉ D'ÉTÉ DES JEUNES DÉMOCRATES SOCIAUX La course à droite

par JEAN-MARIE COLOMBANI

M. Méhaignerie : oui à la décrispation, non au compromis !

Mürenont, — La neuvième miversité d'été M. Jean Lecamuet, fondatear du CDS et Coufolant, à Müremont (Puy-de-Dôme) trois Démocrates

A les

æénéral d'Ille-et-Vilaine, maire de Vitré étaient présents.

roma catalan den 854 : moud Barre, qui a déjà participé aux travaux les Jeunes Démocrates sociaux sont l'émann- Cette neuvième université d'été, qui réunit de plusieurs muiversités d'été des Jeunes Démo- tion. D RER ’ . Jesqu'au 31 août, an village de vacances de crates sociaux les amnées précédentes.

.« Changer de politique » : De notre envoyé spécial .. l'ampleur la tâche n'a pas pu è S : “ I

aux stagiaires des Jeunes tiels qui peuvent permettre des Déhices enfin, du scepticisme. geants, une image plus proche d’une daient leur spirituel, M Len tranché. de on Put qe mr Er pr met HE cu Elo Le ce Avec qui? M. Lecamuet n'excit Éc la ropréscatation proportionnelle, Puniversité d'été, assigné ue but: ments généraux qu'il énonce pas pour l'avenir que le centre soit à ue dose ce soit, dans le «Prenons nous-mêmes charge Hnaubs ‘on à quelqr que "

: t (la dénonciation de De : >? mode de scrutin Il «n'est pas. ces deux ambitions, modernisation l'ülusion socialiste, la dimension 'appoist indispeueble d'un Part EI. par la décentralisation 11 1 rassemblement. Car nous rs Re fans de M sirènes marisiesautour demie 9 “Jamais éé emballé» par la fommes mes e mème de le come) où Les Sttques quil à l'intérieur. Mais il n'en a rien dit F “ demain nous ions e loppe depuis un certain temps : la CzPlcitement, laissant M. Lecanuet est admiré et res- D nécemité de dissoudre l'Assemblée tn oteR des dd dus pecté par les jeunes du CDS. Ilest être fiers dans un monde plus soli-

délices

SOFRES, 62 % des électeurs cp eu tnsir cle den ER M DURS RDS éeio cp à Secteurs UDF étaient favora-

présenté avec prudence par daeer plus juste » . | quelques-uns d'entre eux comme Le président du CDS a aussi sug- Ea de de ï ? : : j guise sraihèse dk son aussi des petites phrases nuancées : ce que peut être une réflexion pro- «une réponse d'avenir et d'espoir dent de l'UDF devait déclarer : cpile en raison de tée des Sressive sur on autre style politique. que je résumerai en ces termes:

«Échec d'une rêverie, reconnaï- périls économi Mais, pour Pour une petite minorité d" Compromis avec le pouvoir, non! id 3once des instisutions de la France, autant, il se Le bee E eux, il incarne aussi une manière Décrispation, oui! Parce que nous : à prise de conscience de la nécessité l'exagération que serait l'évacuation d'éternité politique qui les faissent Prades ge sie router de la défense et de l’organisation de de toute menace de « guerre (RES re goes De chape la ol sr poinis l'Europe : autant de faits civile », politique. pi de ct soient

tique. »

La foi et le virus D perl qe signe . De nôtre envoyé spécial

pe ture de pneumatiques Michelin de ClennontF d.

de la seule petite phrase qui ait donc droit de cité parmi eux en cette fin d'été 1984,

Es E:

offer boule de naige : Panonne sm d'un débat :-« Rien, quant avons été trop coricsturée et irmutée | avaient éloignée) pour que, oui nos

Somme ar 00 pro Jean Me a a fond ous pare Gars" | ae par cie de ne |. dtebs D à Ma; ve a 1 pavot de Facomation de i aardes. » . aussi, la promeme, reprise par de l'on£ is Craie | : L Ms fee I Ps due passer pour sectaire ‘EN BREF ur ls «paix civile»;. c'est aujourd’hui ? M. Fabius ou

mme É thème ee cor . tre Dates

Chirac «survie» initiatives prises © M. Fabius : émission reportée GE Rene) M. Mitterrand depuis la mie : = L'émission d'Antemne2 «L'heure Ces comportements-là sont juillet, et principalement le vérité» qui devait sourtendus méme invité M. Laurent Fabius, lundi &ectorse. La droite dispo. - permettent an chef de l'Etat de lyse dispo- :

3septembre À 20 h 35-ern ropostée : Jens er pp ed nos Ne Perd Ge Que heure, a annoncé la chaîne de télévi- l'abri duquel elle pout opéert de la même manière dont celle- 21 août, « Les autrement dit, le des Ci avait su mettre à profit dans ‘ de l'emploi du temps du premier : forces droiteginche @0 40 aux Les aanées 1978-80 les clivages ‘ .ministre ne per pas de européennes) est tel, en faveur an sein de la ganche. Aussi les . ve : maintenir la date initialement envi- 1h de la première, qu'il est impeu- gincipens respomsbles de le dossiers et documents sagier, précise Antenne | able que le sscoude puise droïe efforcentil, en réponse, - : à un © La visite de M. Mitterrand en linverser. Le “d'assurer Is cohésion de leur ‘Savoie. — Le programme de la visite Dans ces conditions, le soul Camp. Ds ont réussi, face au M. François Mitterrand doit rame. la droite, est, en référendum, àu Sénat. Ils leur LES JEUN faire en Savoie, A Moutimélian, et, l'extrême droite, Mais si pe de l'ordre d de

oh ee Le Fer ? Lo dectons rangifacsà M Fabius.

‘ .tivement arrêté. Après que

DANS LA SOCIÉTÉ

- dent de la République, à l'occasion Dans ce numéro, un second dossier d'une séance solennelle du conseil PR EN ES général le maire socialiste de Mont. M à a étan LA DESERTIFICATION ‘a soubaité, landi 27 août, me pro: général de la Fédéetion aitooome … souvm mineure yen me ce : logo 3 a vite de Nc Mir Fa 0 eût, ab ue mes Pa La polo, à simé M. Dale Zn rand, initialement prévue pour durer . ee place, faut la saisir pour moder- NUMÉRO DE SEPTEMBRE 1984 | queiques heures seulement. Rs de Ale Le restructurer, met. M : Ro M. Mitterrand et Lamartine. * tenaire naissance « sommes trouvés én pré. © ou HA nOUveR CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX 5,60 F | Ki Mans Maerant amont Vic Anal À Se | ie der De le us. loge a mare pe di | 2 | de participer, le dim 2 septem- que, moderne. qui nout a-paru être SÉANCES, » ' | HT | bre, à une émission de France- un homme d'autorité, qui a une _ De tendances socinlisante, Ja . fe Monk . D Ses mn) . hate exdpence de sa fonction et qui FASE regroupe cinq sydicats de . | i: République pariera de Lamartine Résistanos, a déjà pris la mesure des énormes pol obtenu 57% des matériel pour moderni- de.1982. L'un de ses thèmes

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loir, la ad # " 4 mandé, lundi 27 soût, dans une. moment », a ajouté M. Defferre.

Le Monde

Le repêchage de 1

Le opérations de gpéchage des con! UTS ransport Ir Moni-Louis qui a coulé samedr 25 août en mer du Nord, vont com- mencer dans Îes jours à venir. M. Claude Abraham, PDG de la Compegnie générale maritime, pro- préuaie de l'épave, a signé lundi 7 août avec deux sociétés spéciali- sées, l'une belge. l'autre néerian- daise, un contrat prévoyant la récu- permis ee cargaison. ccompagnant M. Gu: EAgNE, crée d'Etat à la Sr i devait se rendre mardi à Ostende et, de Là, inspecier l'épave avec le ministre et ses conse

Maintes raisons im) t, en effet, de se häter. Techniques d'abord : si les fûts contenant de l'hezafluorure d'uranium paraissent avoir tenu bon malgré la collision et si les 16 millimètres d'acier de leur enveloppe sont capables de résister à. La corrosion de l'eau de mer pendant des mais, il ne faut pas tenter le dia- ble. L'épave du Monm-Louis se trouve au milieu d’un chenal de navigation très fréquenté et, malgré la zone d'interdiction de 500 mètres établie alentour et gardée par un navire de guerre belge, un autre abordage reste possible. Enfin, si le mens. temps ana sur Le sec- teur, opérations de repéchage deviendraient très difficiles, voire impossibles.

Raisons financières ensuite : les re de 1onnes st uorure

ranium qui gisent à présent en mer du Nord valent une petite For- tuse : au moins 200 millions de francs, dit-on. Leur propriétaires on1 intérèt à les récupérer rapidement.

Raisons politiques et psychologi- ques surtout Qu'on le veuille ou non, le gouvernement français est tenu pour moralement responsable par l'opinion internationale, de cet accident et de ses conséquences éventuelles.

A cœt égard, les autorités be ont manifesté, lundi 27 août, à Ostende, où avait lieu une réunion de travail, leur mauvaise hemeur en fermant la porte au consul de France, Nos voisins nous hent de ne pas leur avoir indiqué. en temps utile, la nature de li cargsi son du Mom-Louis. :

Les transporteurs maritimes qui charrient des produits dangereux, les sociétés qui travaillent avec des cite rare craignent pout eur image de marque. Il s'agit pour tout le monde derlacer la facheuse impression laissée par cette affaire, dont ies quarente-huit heures ont été marquées par le défaut d'information. é

. société

M. Claude Abrabam, le PDG de La Compagnie générale maritime. se défend de toute volonté de dissimu- lation. - Ma compagnie trans, -30.000 comieneurs par an L'acri- dent arrivant pendant un week-end, il m'a fallu vingt-quatre heures Pour savoir exactemem ce qu'ils contenaierr. Je n'ai donné aucune consigne de discrétion. Peut-être Lee dde Orabqeu on

Ex zèle. ni le silence à vingr-trois Membres équipage. » :

f n'empêche que seule la marine nationale à réagi avec une relative promptitude. envoyant sur’ place deux bâtiments qui se trouvaient alors à'Gand. Mais lies pi Ts n'om effectné les premiers lève-

Dessin de PLANTU,

pen que dix-sept heures après je seu me

. Or certains représentants d'asso- ciatjons et des fonctionnaires pro- ches du ministère de l'environne- ment se demandent si l'on n'a pas frôlé une catastrophe. Ni l'équipage du Mom-Louis ni, & fortiori, les marins des navires qui croisaient sa route ne savaient les risques qu’ils cœuraient Le contact de l'eau de mer avec l’hexafluorure d'uranium engendre une réaction chimique vio- lente accompagnée de fortes Lempé- ratures. Dans ce cas. il se forme un ge hautement toxique. Si l'Olau

ritannia avait aborde le cargo fran- çais à la bauleur de la cake avant et brisé certains conteneurs, les mille passagers du car-ferry auraient pu

tre aïleinis par un nuage de gaz corrosif. Or à a fallu cinq heures pour désencastrer les deux bateaux.

Tout commande donc de réussir rapidement et sans bavure le repé- chage des füts dangereux. L'affaire n'est pas simple. La première tâche demandée aux sauveteurs. c'est de pomper les 450 tonnes de mazout que contiennent les citernes du navire. redoutent une mini-marée noire sur leurs plages. *

: L'absence d'une réglementation europsenne

Puis viendront les conteneurs. A mment, la situation est favo- rable puisque l'épave émerge de plu- sieurs mètres à marée besse. Mais elle est couchée sur le flanc et cette

position interdit d'utiliser les pan- neaux de cale. [| faudra donc que les spécialistes belges et néerlandais pent la coque an chalumeau. Puis. à l’aide d'une grue de 1200 tonnes. ils extirperont les énormes cylindres jaunes un à un. Or ceux-ci pèsent 15 tannes et mesu- rent 4 mètres de long et 1,40 mètre de diamètre. Bien qu'ils soient cal culés pour résisier aux chocs, on prendra de ne pas les heurter ndant manœuvre e1 pendant transport vers Dunkerque sur des pontons. Toute fissure, et donc tonte émanation de gaz, rendrait très dangereux le travail des équipes.

L'ensemble de ces opérations devrait prendre deux à trois semaines si le æmps se maintient. Elie mobilisera Lre à ei une importante flouille de cinq

LES CONTRATS D'ENRICHISSEMENT ENTRE LA FRANCE ET L'UNION SOVIÉTIQUE Les va-et-vient de l'uranium

Les voïes de l'enrichissement de l'uranium ne sont peut-être pa impévétrables, mais elles sont

être simples. Le chemin suivi par lbexafluorure d'uranium français rembarqué à bord du cargo Monr- Louis en porte témoignage et conduit à s'in! sur La nature exacte de ce ert à destination de l’Union soviétique. De l'uramium, sorti tout droit d'une mine — cana- dienne, africaine, française qui sait ? — transformé ensuite en oxÿde d'uranium s'est, après un long trajet par fer, par route, par voie maritime Ou par voie aérienne retrouvé à Pier-

pour ÿ transformé en hexaflucrure (1), matière qui, à température sue se présente sous une orme solide, et non gazeuse comme on à pu le dire De 1à, les lourds conteneurs d'hexafluorure ont rejoint Le Havre d'où ils sont partis pour Riga : Pourquoi ? Tout en fait a com mencé en 1971 avec ja signature le gouvernement français d'un contrat portant sur la fourniture par Union soviétique du cœur de la centrale nucléaire de Fessenheïn, la première centrale française à gau isée et urauium enrichi. En tout, 75 tonnes d'uranium enrichi à 2,1 % obtenus par l'enrichissement de 450 tonnes d'uranium narurel éalablement fournies par la France. A l'époque effet, bien qu'ayant parfaitement techniques d'enrichissement ‘de l'urasum — Le dév de le Français De dporsien Pai - De pue unité se dors eur permettant d'assurer fonc- donnerment du sue des centrales nucléaires proji par EDF. Seuis aient faire face à la demande Erats-Unis, avec qui exisiaient déjà des accords, et l'Union es

marché. occidental de l'enrichisse-

ment. D'où l'actitude française dont .

Yexemple fut d'ailleurs Suivi par

l'AI , la Belgique ou le ‘Allemagne ce 4

Japon, soucieux de leur

dence et séduits ètre par conditions fi k offertes par Moscon. 5

Dès le début des années 70, des matières nucléaires transitaient donc par l'Union soviétique pour revenir ensuite cn Frac Ce modeste contrat ne constituer qu'une première 6! dans les rela-

léaires entre Paris, En novembre 1974, en effet, un nouvel accord était conclu avec

la société soviétique Technabexport pour la fourniture sur une longue Période d'uve quantité importante

d'uranium enrichi. Près de 700 000 UTS an, soit, grosso modo, léqui: des besoins en

vranium enrichi de trois centrales nucléaires de 900 mégawatis sur le point d'entrer en service. En agis- sant ainsi, la France espérait se met- tre à l'abri du besoin, certaine qu'elle était que l'usine d'enrichisse- ment civile Eurodif qu'elle construi- sait avec des E . à Pierrelatte ue serait pas prête à 1emps pour satisfaire toute ls demande. Dans le mème temps, les Etats-Unis s'étaient engagés à fournir chaque année à.la France quelque 240 000 UTS, quantité insuffisante eu égard aux besoins du parc élec- tronucléaire français. Voilà pour- quoi il fallait en passer par l'URSS. Ce deuxième contrat, toujours en vigueur. a, selon un responsable de la Compagnie générale des matières

}, été honoré à 60 % de sa jusqu'à ce jour. C'est ainsi que, depuis le début des années 70, plus de deux mille cinq cents conieueurs d’hexafluorure

nucléaires (

livraisons par ae. De quoi alimenter l'usine d'enrichissement soviétique, ges total, aura produit pour la 1 Fu: elq 15 ao pour la France quelque d'UTS : à Titre de Gson., le raie nes LS crois qu’elle tourne in est d'envi- ron 1} millions d'UTS. Or, aujourd'hui, cette usine, raison du tassement du marché de l'ura- mum enrichi dû au ralentissement des programmes nucléaires, ne fonc- tionne pas à pleine puissance. continuer cette noria de matières nucléaires vers l'Union soviétique ? Très prosaïquement parce qu'un contrat, aujourd'hui 2 été igné. Aussi un nouvel accord a-t-il été conclu, en mars 1983, entre Technabexport et Cogema, afin d'étaler les engagements d'enlève- ments d'uranium enrichi la firme française, et ce avec ji sensible des enlèvements ä court et moyen terme. Ainsi la se contenterait-elle, jusqu'en 1990, de faibles quantités d'uranium evrichi, = se réservant le ; ï Te lever beaucoup partir certe date, et ce jusqu'en 2010. Parallèlement, Cogema attend, d'ici

ayant un programme

tronucléaire. Transport qui fait par- fois La « une » de l'a: dté lorsqu'il s'agit de celui, ferroviaire. routier on maritime, des déchets radioactifs en

Le Hiagne, transport lorsqu'il s’agit de nie de Ge dde 2 VDS fe août), Frénsport totalement secret lorsqu'il s'agit de celui, aérien cette fois, des têtes nucléaires destinées à le force de frappe. JEAN-FRANÇOIS AUGEREAU.

€1) Pour ire 1 tonne d'uranium enrichi à 3.5 %. il faut pariir de 6.5 Lonnes d'uranium naturel, soit 9.6 tonnes d'hexeftuorure d'uranium, ce qui explique les toncages importants à transporter.

la marine belge et le secrétariat français d'Etat à ia samé effecive- ront des prélèvements alentour.

Mais, déjà, l'opinion s'interroge sur les condirions dans lesquelles les matières dangereuses sont transpor- tées par voie de mer. Pour ie Moni- Louis. dont Îa cargaison était en classe 7 selon les normes internatio- nales, c'est-à-dire « produit chimi- que dangereux +. Ye capitaine n'éiaï tenu qu'à une Simple déclaration au port d'embarquement, sans préciser le contenu des fûts. Ceux-ci devaient être -agréés- et convenablement arrimés dans la coque. loin de tout produit alimentaire. C'est: tou.

Aussi l'organisation internationale Greenpeace a-1-cile lancé, lundi à Paris, un appel à lous les gens de mer — dockers. marins et pêcheurs — pour qu'ils s'opposent au trafic maritime de matières nucléaires. Avant même d'avoir evtendu cet appel, le Syndicat national des marins britanniques a demandé que les cargos transportant des produits radioactifs avertissent systématique- ment les autres navires sur ieur route.

En Allemagne fédérale. un député de l'opposition a demandé un débat au Bundestap sur les 1rans- ports par mer de chargements nucléaires dans les eaux territoriales et sur les mesures de sécurilé et plans d'urgence prévus. La Commis. sion des communaulés européennes elle-même demande au gouverne- ment français des précisions sur les circonstances de l'accident Son porte-parole a souligné qu'il n'existe, pour l'instant, aucune réglementa- 1ion européenne pour le transport de matières radioactives.

te joie 60 de ces chansons qu'elk a réuni en un volume

grand format généreusement i- lustré. =

A ne pas mettre entre toutes les mains

comme L'Auberge de l'Ecu vous sont sans doute connues et font

cette pauvre Charlorte qui avait la prétencion de “se passer des hommes” sont plus musclées : assez connues, elles éveilleront sans doux quelques souvenirs de jeunesse dans votre mémoire. Ce peut être également le cas des 80Chasseurs ou du Curé Pi- neau. Mais de page en page, vous découvrirez. souvent igno- rés du grand public l'aventure exemplaire de ce Grenadier qui revenait de Flandre. les avatars

le portrait peu flarteur de l'inspi- ratrice des Srances à Sophie, Vous apprécierez, nous le pen- sons. la façon facéieuse dont les &udiants laïques se moquèrent du respectable Père Dupanioup. champion des Ecoles confes- sionnelles en “glorifiant” du berceau au cercueil les attributs sexuels de ce digne prélal. ainsi que les psaumes grivois du De Profondis Morpionibus. Vous wez de petit plaisir en grande joie et exercerez peul-être votre ire en essayant de retenir par cœur les 31 couples! tous d'une musique et d'un rythme différems. de l'ébouriffante Peau de Couille. Chaniez-la moi. comme dit la célèbre émission de uélé. Connaüre jes isxtes, c'est bien, mais Ü est peut être agréable Pour “terminer un gweuleron fa meux" de chanter eh chœur en- te amis. Nos äudiants y ont pensé et la plupart des chansons Sont accompagnées d'une parti- tion en clé de sol accessible à

tous. Des illustrations

vraiment paillardes

Une soixantaine d'illustrations accompagne de façon parfaite

Certaines de ces SE

de L'Invalide à la p... de bois ou :

e LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 — Page 9

APRÈS LE NAUFRAGE DU « MONT-LOUIS » a cargaison doit commencer rapidement

“bâtiments, Pendant toute sa durée.

«hf y a deux moyens infañl- bles de créer une panique : répandre des informations alar- rnistes ou, à tout le moins, à sen-

frege d'un cargo français au large d'Ostende l'illustre une fois de plus à merveille », écrit la Libre Belgique (conservateur, cathok- que), sous le tire : « Naufrage et informarion : l'art de {a fugue 3. « Sans doute était-il trop sim pile d'en informer franchement des populations qu'on sait facile- ment alarmées par tout ce qui

cal faire des vagues avant de Pouvoir rectifier le tir. »

La presse britannique s'inté- resse plus aux problèmes de réglementation. Pour le Guardian d'ibéral}, les contrôles intematio- faux présentent des « trous évi- dents », «L'Agence internatio- nele pour l'énergie atomique à Vienne devrait en principe être au courant de tous les mouvements

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ces textes grivois et ne leur cède en rien en hardiesse. [! a été fait appel aux plus grands illustra- teurs humorisies de notre temps. Notamment lthors- Lexte sont des œuvres originales “+ oh! combien - de Lavillk, Mose, Sabatier, Siné, Trez, etc. {1}. Et croyez bien que tous ces dessinateurs (après leurs ex- ploïs dans Lui et Playboy) ont donné libre cours à leur imagi- nation “luxuriante”… et luxu- reuse. Une présentation raffinée Le papier choisi est un beau couché mat de 100g L'ouvrage grand format (18 x 24cmj)estre- . lé en dos carré, cousu collé sous une couverture rigide illustrée et pelliculée dorée. sur fond noir. De plus, S0Dexemplaires de collection reliés plein cuir et dorés sur tranche vous seront proposés.

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Dans la presse belge et britannique

lde matière nucléaire fissile] de telle sorte que si les quantités d'uranium 235 et d'autres iso- topes ne 5e retrouvent pas à {a fin des transactions, elle puisse enquêter sur la destinée des 10 nages manquants {...}. Théor- quernent, La cargaison Qui a som bré avec le Mont-Lduis peut être transformée en un tout petit arsenal nucléaire. bien que le Processus soit si complexe que seul un Etat er non une orgañiss- tion teronste aurait probable- ment les moyens de le pro- duire (...). Compte tenu de la contradiction entre le nécessité du secret et {a nécessité de la sécurité, l'IAEA doit proposer de nouveaux règlements plutôt astucieux. »

Le Times (indépendant) envi- sage la question de la sécurité d'une manière beaucoup plus large: «C'est un facteur qui compte pour l'ampleur du pro- ce n'est pas l'élément détermi- nant au stade actuel. » Outre les * estimations sur la demande et les énergies de substitution, le programme < dépend de la capa- cité de l'industnie, qui n'est pes ectuellement démontrée, à mrou- ver des moyens acceptables pour traiter et stocker les déchets hautement rdioactifs sur une période lourde d'inconnues de centaines, voire de milliers d'années ».

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Page 10 — LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 «

ÉDUCATION

Les déclarations de M. Chevènement au & Monde » .

sont bien accueillies par les dirigeants de l'enseignement privé F

Pierre Chevènement semble prendre le |. - problème par le bon bout. l semble vouloir calmer le jen. » Seloa l'Hamauité, « 4 philoso- | phie dn ministre » s'intéresse plus à la rénova- tioe de l'enseignervent public qu'à la question de l'école privée, une rénovation que M. Cherè- nement, souligne je Matin, souhaite « mettre eu service de l'éftisme républicain ».

L'entretien que noes a accordé M Jean- Pierre Chevènement, ministre de l'éducation matiouale (le Monde da 28 août), a été accneïlli favorablement par les responsubles de l'enseï- gnement privé, qui demeurent néanmoins

attendaut les propositions précises

aunoncées par le ministre,

M. Pierre Daniel, président des parents d'élèves de l'UNAPEL, note « un gremi souci

secrétaire général de Fenseigne- ment catholique, retient le < progrename 2mbi- tieux pour l'école française» exposé par ke

d'apaisement», tandis que le Père Paul Guiïberteau,

M. Pierre Daniel : un grand souci d'apaisement | POINT DE VUE Un armistice scolaire par JACQUES BARROT {*) L

M. Picrre Daniel, président de l'Union nationale des parents d'élèves de l'enseignement libre (UNAPEL), a noté «un grand souci d'apai » dans les propos « Comme nous l'avons demandé dès 1981-1982, nous a déclaré M. Daniel, c'est-dans l'ensemble du système éducatif que d'autres rela- tions peuvent se tisser. »

Le chef de file des parents d'élèves du privé croit discerner « la volonté de rechercher un accord, peut-être sans grande envergure, qui réglerait les problèmes en suspens ». I attend «pour septembre et «avec sérénité» les propositions du ministre, ajoutant qu'«i/ faudra bien un texte pour traiter de l'adap-

. tation de l'enseignement privé à la

décentralisation, des conditions d'un budget limitatif, de la forma- tion des maîtres» toules CES ques- tions devant Etre réglées «sans limi- ter le choix des parents et des élèves ».

La conception de la laïcité expo- sée par M. Chevènement apparaît «tolérante» à M. Daniel, qui par- tage la volonté du ministre de res- pecter les consciences et ses objec- tifs concernant l'égalité des chances et la luite contre l'échec scolaire. Son. développement pour une école rénovée aux niveaux primaire et technologique paraît «extrémement intéressant * au président de l'UNA- PEL. Mais, là aussi, M. Daniel <jugera les actes ».

M. Jean-Marie Schléret : nous avons besoin | de ce langage de père de famille

M. Jean-Marie Schiérat, président de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), nous 2 déclaré :

«La carence majeure à nos yeux concerne le rôle des parents d'élèves, présenté de façon d'autant plus anachwonique que M. Savary venait de faire avancer les choses dans ce domaine. Parmi les parte- naires naturels des octeurs de l'enseignement ne sont cités que les chercheurs, professionnels, syndicats et collectivités locales. Montionnés in extremis à propos d'une meilleure ouverture sur l'environnement, les parents rappellent à M. le ministre

. Que la période des strapontins est

révolue pour eux et qu'ils sont devenus des partenaires à part entière à tous les niveaux du système éducatif, sans pour autant confondre les rôles.

>» Ce désaccord étant posé, je dois reconnaître en toute indépendance de jugement que les grands axes fixés par M. Chevènement 56 rappro- chent des attentes des familles

LE PÈRE GUIBERTEAU : un programme ambitieux pour l'école française

ment catholique, nous a

« M. Chevènement trace dans celte interview un programme ambitieux pour l'école française en exaltant son rôle dans l'ave- nr des jeunes et du pays.

Nous ne pouvons que RE rTT fe il est sr ne ré] à l'attente des familles et des ji et de réhabiliter dans l'école les valeurs de connaissance et d'apprentissage de la vie.

Le monde enseignant arten- dra le ministre aux moyens qu'il pourra mettre en œuvre et aux objectifs concrets, qu'il

9 formation des maîtres.

Quant au problème de l'enseignement privé, nous avons foujours pensé et affirmé

trois ans qu'il était à lier à la transformation du système éducetif tout entier comme aux législatives du fonctionnement du pays.

Cette perspective, présente dans. les déclorations prersières de M. Savary, s'était progressi- vement. rétrécie et estompée jusqu'à n'être plus qu'un pro- blème de rapport entre l'enseï-

Nous attendons les .proposi- tions simples et pratiques pro= mises : il ne peut s'agir que d'adaptation, non d'une législa- tion toute nouvelle.

Cette perspective séra la seule à permettre l'apaisement et la paix scolaire dons une vision renouvelée d'un service d'éducation pluraliste conforme aux désirs ei aux besoins des Français. +

préoccupées de la qualité de l'ensei- gnement, [assées par un combat

et sans avoir pris soin de restaurer les fondements de l'édifice scolaire, s'élève une voix nouvelle pour rappe- ler l'évidence : l'école élémentaire est le fondement de la scolarité, elle doit donner aux enfants de solides connaissances de base. Il s'est donc trouvé un ministre pour parler non seulement d'élévation du niveeu des

connaissances mais aussi de ganc- |

tion du bon travail, de compétence, de sens de l'effort, d'échec profes- sionnel inévitable quand la langue maternels n'est pas maîtrisée.

»N'est-ce pas, en définitive, de ce langage de père de famille, soucieux d'une formation sérieuse pour 2es propres enfants âgés de neuf et dix ans, exigeant vis-à-vis de l'école de la Nation confrontée à des défis éco- nomiques et culturels sans précé- dent, que notre système éducatif a le Plus grand besoin ? Enlisée depuis des décennies dans des pesanteurs et des blocages compromettant sa rénovation, cette école finira-1t-elle par trouver le courageux capitome ou l'ingénieux démineur capable de fran- chir la poudrière qui fut fatale à plus d'un vaillant ministre 7 »

M. POMMATAU : la FEN jugera aux actes M. Jacques Pommatau, secrétaire

général de la Fédération de l’éduca- tiou nationale (FEN), nous a

déclaré : « Les analyses et les inten- |.

tions du ministre recoupent très lar- gement propositions et démar- ches de la FEN sur le .développement et la transformation du service public d'éducation. notamment la nécessité de l'inves- tissement éducatif, l'amélioration de la qualiré de l'enseignement, la priorité à donner à la formation des maîtres, l'élévation indispensable

du niveau de formation générale et |

des qualifications, la place à donner à la recherche et à la culture S'agissant de la laïcité. la FEN prend acte de l'engagement du ministre de ne pas transiger sur les

principes fondamentaux de la L He

que. , des bli demeurent. Les intentions sont bonnes, mais la FEN jugera aux actes. La rentrée est proche, ‘elle risque d'être difficile. Affirmer fa priorité à l'éducation nationale implique qu'on lui donne les

M. Michel Boucbarcisses, secré-

taire général du Comité national d'action laïque (CNAL), se déclare! sen état de légitime méfiance » après les propos tenus par M. Che-

nement (/e. Monde du 28 août). Cümmentant mardi 28 août au mi-

: cro d'Europe 1 l'entretien que nous a

accordé le ministre de l'éducation nationale, M. Bouchareissas a situé sa position méfiante «face 4 une droite qui a ioujours rêvé de dé sruire l'école laïque, face à rie gau- Che politique extrêémement frileuse, et qui aujourd'hui semble mettre les pouces ajors qu'elle en a pris plein la figure ».

EPUIS mai 1981, le pouvoir socialiste a commis la faute de combattre le pluralisme os een es

ke de l'immense rassem-

blement du 24 juin, Au-delè de tous

les partisans Où convention

h un refus net at clair de

voë }' et quelques corporatismes modeler l'école à leur gré.

Le président de la République a

tion apporterait des garanties d'objectivité sérieux ? Ensuite,

f'épouser à titre posti

Mre Martins Alligant avait demandé cette autorisation après le meurtre de son fiancé, le brigadier Claude Hochard. Motard à la préfecture de police de Paris, celui-ci avait été tué le 22 novembre 1983, au bois de Boulogne, par Lionel Cardon, l'auteur présumé de l'assassinat des époux Aran à Pessac (Gironde). En fuite, Lionel Cardon avait fini par 50 rendre à La police eprès une prise d'otages, le 24 novembre, rus Nicolo, à Paris (16°). à

fait et causa pour M Alfiga se féficite de cette « belle vic- toire 3... ‘

pro- bièma peut aussi se poser pour” * l'école publique} en dehors du terri-

le canal du département ? Les moda- fités de répartition des crédits devraient avoir pour règle de permet- tre aux familles de mettre leurs enfants dans l’école, privée ou publi- que, de leur choix. î

Enfm, la situation des maîtres doit

leurs employeurs, avec une obliga- don de conclure suscitée pèr l'État. : Voilà quelques approches qui, sens être spectaculaires, peuvent être efficaces pour organiser aujourd'hui [a coexistence’ des de virnble plan à Long dre qu'a ce terme qu'exi- gera la rénovation en_ profondeur d'un ‘système’ ‘éducatif pluräliste décenvalisé, plus proche des usagers et plus performant. Faut-il : pour

autant les refuser 2° : Les familles savent gré aux de l’opposition d'avoir parti-

:_{*®) Député (UDF-CDS) de Ia Haute-Loire, secrétaire général de l'Association ire pour la liberté de l'enseignement. .

M. BADINTER : la France

restera un exemple, y compris en matière d'extradition. .

lundi 27. août à Bor-

Interrogé déaux au sujet des éventuelles extra- ditions de Basques espagnols, M. Robert Badinter, garde des sceaux, a déclaré que « {a France ne sera jamais an du. doigt comme'un pays manque aux -droits de lhomime». « Dans. ce domiaine, ail ajouté, elle veut apparaître au contraire comme un exemple, y compris dans le domaine de l'extradition.». Le garde des

. Sceaux s’est refusé à faire tout autre

commentaire sur la position du gou-

vernement français dans cette ”. L'insécurité

dans les hôtols d'Europe

. Le Bureau des unions de en e se déciare

. «sérieusement inquiet « de l'insuffi-

sance dés mesures de sécurité contre

* les incendies dans les hôtels des dix

pays de la Communauté euro- Plus de ls moitié {cinquante-

‘ quatre exactement) des cent hôtels

en revue, à Rome, Fars,

dam et BerlinOuest, disposent en effet, selon lui, de mesures de sécu-

|ENVIRONNEMEN

{Suite de: la rénière page)

lignes vers ceux qui en sont au stade de la maisonnette permanente. Quant aux #e continuent -vendre allégrement -ces terrains, Bésuftat :'su Un centoh, au moins, js campagne est complètement mitée Per ces « Samsuffit ». . : Bien entendu, sur le moindre -che- min goudronné, -ça roule ferme ‘dès 6 heures du matin. Les supermarchés

dunes et les sous-bois. st En regard, les sauriers qui mani-

centaines d'hectares de marais

: : - ls cratié: sin, la direction soupçonnant ceux-ci | définitive le j

d'être à l'origine de vols commis ces ‘derniers mois. La communaüté Sitane, précise le communiqué, entend.se défendre par moyens légaux (le Monde du © Championnats d'Europe, espoirs de volley-ball. — L'équipe de France masculine a assuré sa qualification pour la phase finale en (156, NET IITS 55 Ta à ] : 1-35, 15-5), le 27 août

à Clermoni-Fersnd” D Aa

- Un pont pour Ré: |

| vraërient lintention de's" opposer à la

Dix | conseil général: de’ Charante- “FL ;

+ . he: AR

qiibve

8 j 8 k ë

l'ouverture. du pont Les: meires ne - veulent pas d'élargissement des -*

‘sera un syndicat micte », assure |: M. François Blaïzot, conseiller. géné- rai {UDF) de l'île. Mais ses moyens

édisent le pire. Leur exphcation : «Huit maires de lé sur dx n'ont pes

‘vague de'spéculetion et au.déferie qui 2

président [socialiste) du

Le ia FA Keuben Lmébe

=, «Nous voulions le pont,

pa l'äve + Mai N

Me, jdu des, spécultteurs. et ter aux tentations de la démagogie.et Se foire -uné gestion à long terme ? En 4 cas de malheur, les services de l'Etat — notamment ceux de l'environne- ment — auront-ils la volonté et es #17

Gite MS rqaNe es

-moine retonai ? L'affaire-du porc de le de Ré ne s'achève pas. Elle com=.

act

culture

e LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 — Page 11

FESTIVALS DE CINÉMA VEVEY

La comédie sous toutes ses formes .

A Vevey, sar le quai Perdonnet, au bord du ac Léman, Ja statue de Charlot le Vagsbond se dresse au milieu d'une pelonse fleurie et w-delà des eaux, les mon-

| Cette de Chaplin a si

FE FA

. ‘e

thèque suisse de ns où D Fred Buache montre, avec ane légitime fierté, ses nouvelles instalis-

de Vevey n'attirait qu'une partie de la presse internationale. Il s'est tenu, cetie année, du 20 au 26 août. Et si le président, Roger Bron, a pu constater une importante augments- tion de la fréquentation du public local, ne Le ri rene réunie “de

forts autour la direcrrice, Dis rose

Calme, aimable et ES rlohe

ie a Fe venir,

cette année, journa- Histes et imposé, par É sélection en compétition COTE avait, À son une remarquable Allen, un hommage À Tati à Tati

hiées . James Mason, qui fut l'ami fidèle de

ls manifestation}, l'idée fondamen- tale que ke « film de comédie » n'est

seulement le film comique. On l'a senti dès l'ouverture avec — hors

sion du Pigeon, comédie italienne de Monicelli, tournée aux Etats-Unis par Louis Malle, satire sociale acé- rée, sous Les gags, de la condition des minorités Er Guifs, mem

ace

Mexicains, Se Elan oies

tourmé sr Etats-Unis fÉucre toutes les formes de pa A spécifi- quement nationales, apportaient, Plus ou moins, un tan critique des

plus délibérément comi: ue était Security Unlimited, du teur et acteur Michael Hui qui, dans le cinéma de Hongkong, dé _. aujourd’hui en popabe

Lee, en incarnant, sous appellation générale de M. Boo, un

extravagantes, Michael Hui s'était déplacé avec toute sa famille et ses agents de pabticité, pour une promo- ton orgemisée comme à Cannes.

Les deux jurys, celui du ge pue. présidé per je dessinatenr humoristi- que Barrigue et celui, international, présidé le réalisateur français ftrani, ‘n'ont pas cherché d'arangements < diplomatiques »,

de ja qua- Bt ei de l'onginalfté.

Cé public. le | le grand une Canne, en ne beinl de Chariot) à Re Reuben de Robert Ellis Miller, comédie douce-

amère aperçue, à La sauvette au Fes- tival de Deauville 1983, qui ve être

distribué en Suisse ajors que Ls France l'ignore-toujours. Câté inter- zationai, la Canne d'or à Derr Sprinter, füm allemand de Chris- toph Bol. Se situant un peu dass la Egnée de Fassbinder, c'est l'histoire

qai se lance dans le sport pour deve-

role et se retrouve chauve

puté d'un pied, prix à payer

De le eee ee

Lo naneine, n'en perd pas Là vie.

‘œuvre est digne Brands festi- vals consacrés. .

Par ailleurs, le jury international a décerné deux mentions. À Teddy Baer, du Zurichois Rolf Lyssy, admiratenr de Woody Allen, jouant lui-même le rôle d'un cinéaste suisse brusquement porté aux nues dans Fa pays Fa be prog

ts-Unis et de toutes de réaliser des films de de, mais empêché de continuer à être un auteur (la satire débridée vire à

l'amertume et à la folie). Et à /'Avo-

cat, de Rasafat El Müihi, étonnante comédie égyptienne s’attaquant à la corruption des membres du barreau, et qui valut au réalisateur, à l'acteur principal et au distributeur Youssef

, Une peine d'emprisonne- ment pour diffamation ({2 Monde du 23 mars).

Si l'on ajoute, à cela, hors pal- marès, la révélation d'une comédie politique indienne, les Frais de l'opération, de Kundab Sbah, ne fée de dialogues-mitraillettes, de références cinéphiliques (Blow-up d'Antonioni, les Marx Brothers et Hellzapoppin), on peut bien dire que les voies du « film de comédie » sont, à travers le monde, singulière- ment anticonformistes.

JACQUES SICLIER.

la constatation qui s pue à l'issue du VIe Festi-

vie, du cinéaste hongrois Peter

cso. Le prix d'in tion mas- culime est allé à John ui joue dans À Cry, du rise

Enfin, le jury a rendu un bom-

mage spécial à Katherine Hepbur

rôle dans The ulimare

Plurion of Grace Qui ley. du réali- américain Harvey.

per Mario, du con

Beaudin, qui 4 été très bien

par la critique et le public. Le

du Festival de

dééné gésne 2er les Jacob, faisait partie D Merde set oies qui EE

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MUSIQUE

« Les moments ds jois, on les a dans le travail quand on est honnête, dit Nestassja Kinski, l'y a tellement de moments où l'on n'est ni chaud, ni froid, où la tête est en travers de soi. La grâce vient comme une eau Qui coule et qui ouvre tout, c’est la communi- cation. En tournent certaines scènes de Maris's Lovers, je sen- teis que Ça ne marchait pes. Kontchalovski me disait : « Ce n'est pas grave, des moments de vérité ont été captivés, ce sont eux qui resteront sur l'écran. » La vérité du sentiment et d’une per- sonne, on la sent. 1 y a des met- teurs en scène qui disent : « Tu peux regarder la caméra et pan- ser à un hamburger, c'est la mêrne chose que si tu pensais à Je mort » Moi, je choisis une route plus simple.

» Parfois, dans le travail, j'ai l'impression de faire marche ar- rière. Je me sens bloqués, vide. It n'y e plus de lumière, plus de ré- ponse. Et puis elle reviant,

ee ee : Gi El Norte, qui avait ét£ qué rene

Nastassja Kinski : les impressions d’une comédienne

MOSTRA DE VENISE

s'éteint. là faut une technique Paur ne Pas se casser, et pour s'user soi-même seulement Guand c'est nécessaire. L'énergie n'est pas infinie. Quand on s'ef- force de se rempär, ça ne marche pas. Il faut laisser le vide, être là et faire confiance, le regarder en face: il est là pour quelque chose, et pas pour arrêter la vie

» J'ai revu Tess à la télévision, en Amérique, et j'avais l'impres- sion que ce n'était pas moi, alors que, la première fois où j'ai vu le fiim, je ressemais les choses exactement comme je les avais jouées... J'ai l'impression que, depuis Tess, tout s'est passé pour moi. J'ai donné beaucoup de temps à mon travail, j'ai tourné beaucoup de films. Main- tenant j'ai envie de relations avec les gens, avec La nature, avec moi-même, avec la vie, quoil J'ai surtout le désir d'être calme. Je vais continuer le cinéma parce que c'est mon métier, Je na vais pes le jeter en l'ai. Peut-ätre aqu'encore deux ou trois fims vont se présenter, tout seuls, comme s'is étaient le destin. Mais ils ne seront pas tout. Je veux des choses touchables, qui Pousseront en Même temps que moi et qui ne $e couperont pas comme à la fin d'une prise. Avec des morceaux on ne fait pas une route. »

Propos recueillis par HERVÉ GUIBERT.

A SALZBOURG ue « Cosi fan tutte » resplendissant

fan tutte présenté

LS 1 Eabbone par Por Michaël de Riccardo Muti, est simple et par- fait Rien de révolutionnaire, aulle recherche excentrique, la vérité seule du chef-d'œuvre et sa En imépuisable. Le Date de vie, et l'on 2 découvrir la musique à L2 ne

Michaël Hampe, directeur de

l'Opéra de , insiste sur le

dominante He SL 2 tir, ce ges musicales : Lans CT)

homme qui. pau

ans mes ei moitié oublié se le sa jeunesse insouciante en

Free claques : au

ds. come à 'opveyat ab Dont

de Naples ou me ne pores ae

depuis R ou une

Fee de Vorail les, avec de merveil-

eux ce crépuscule qui

cmpourpre tement le ciel, accom-

FR tome parte on à a Put

te metteur en scène s'est bien d'illustrer comme aude Da vanciers le ni Liv livrer de Da Fonte. Il n'éconte que la musique de Mozan et tous tels per guess qe vañables

de Vienne qui en développent _.

Pie ave une préence et use plé- ude exceptionnelles.

tion intense,

nee cu É Le ne lait resplendir tous

Jes visages de l'œuvre dans sa vérité la plus profondément LL Mozart par le

crosses Ou Veres pOur “atHEindre 18 la plus radicale, son émotion plus nue, son comique le plus fin et ke plus délié, c'est sans doute ce gpestprès Toscanini, nous apporta

Michaël Hampe réinvente ainsi chaque geste, chaqne jeu de scène, evec une grâce et une force qui sans cesse iltuminent l'action, rendent sensible e1 ue fimbrication des sentiments affolés par cette intrigue méprisable. Pour Don

onso, rien aa ne soit purement mécanique et dialectique : Sesto usée de Veux philosophe jouer

Vieux jouisseur, mène rondement l'action. Guglielmo est un jeune officier sûr de iui et sranageux : James Morris attaque à le hossarde, chante avec feu et tonnerre, éclate en impréca- tions de dépit : il aura bien du mal à oublier son amour-propre froissé. ere de M repre tation, c'est Ferrando, le par ce jeu indigne avec ne Francisco Araiza lui donne une

ni monotonie, qui atteint à une authenticité intérieure absolue. La Fiordiligi de Margarct Mar- shall et la Dorabella d'Ann Murray ont moiïrs de relief, mais dessinent d'adorables silhouettes : ° sont délicieuses et elles phrasent à ravir. Et comment résister à ‘ Kathieen Battle (la Blondine de l'Enlèvemen: _. ra en une sans l'om gai ir qui à dans la gorge une gamme de timbres exquis miroitant gomme le plus ensorcelant des col-

Ouverture

(Suite de le première page. )

Marie se laisse séduire par un sacieur de guitare (Keith Caradine]}. Elle attend un enfant et supplie Ivan, parti travailler à la ville, de regagner le foyer. H revient sprès bien des explications. Un second enfant nar tra.

Andrei Kontchalovski nous tou- che, nous émeut par les moyens les plus simples qui ne sont pas néces- sairement les moins sophistiqués. Demière un scénario très fignolé, une attention minutieuse de décor, aux gestes, au moindre détail, se devine une direction d'acteurs d’une extrême rigueur. Les trois hommes sont parfaits, comme échappés du Théërtre d'art à la grande époque de Stanislavski Mais Nastessia Kinski nous boulaverse. Jougnt de tout son cœur mais aussi de tout san corps, elle est idéalement cette jeune femme vulnérable, sans éducation, aspirent naïverent, trés simplement, totalement au bonheur et gagnant en fin de compte. Pour le première fois peut-être, elle trouve un metteur en scène digne de son extraordinaire talent, de cette sensibilité d'écorchée vive pour qui chaque Seconde exige le don absolu de soi.

Une femme dans la nature

June iLisa Eichhom) dans W#- drose, de John Hanson, qui inaugu- raït une nouvelle section créée par la Mostra de Venise sur le modèle de Cannes, la Semaine de la critique, n'a pas exactement la pureté de traits de

fa Maris de Kontchalovski. Et pour-

après les avoir abandonnés en pleine nature, de l'autre côté de la fron- tière. Arrestation par les autorités américaines et retour à la case départ, de l'autre côté du rio Grande. La deuxième tentative sera la bonne et nos deux rescapés arri- vent en Californie. En Lux état mais heureux d'avoir échappé à la mort et de commencer une nouvelle vie.

Hélas ! l'eldorado se révèle rapi- dement un nouvel enfer pour ces immigrants sans papiers, sans cesse à la merci d'une descente de police h d'une ner) vers leur pays

survivre, ceriains

ent à dénoncer leurs com-

nons d'’iafortune. Enrique et

osa iront de désillusion en désillu- sion jusqu'au drame final.

Le réalisaieur se défend d'avoir voulu faire un film politique. Il égra- je au passage des films comme

issing et Underfire, où. dit-il. «tous les héros sont Américains alors que les véritables héros sont en fait les peuples de certe région >. Gregory Nava affirme qu'il a voulu faire « un film du point de vue des déracinés, e1 mettre en comact des gens fe Américains et des immi- grés latino-américains) qui vivent

ensemble et qui s'ignorent ». En ce sens, £1 Norte est parfaitement réussi, et son succès aux Etats-Unis, où il est sorti depuis plusieurs mois, est un signe encourageant.

MERCREDI

pa - e

américaine tant. par bien des côtés, elle est sa Sœur en Arnérique, l'Amérique des Pionniers, conquise par les hommes Mais civilisée par les femmes. June, comme Maria, a grandi dans un milieu d'émigrés. Elle habite le Min- nesota, au milieu d'un paysage aus- tère, et mène une existence d'abord physique. Wädrose, film produit à l'intérieur d'un système indépendant purement provincial, sans ben aucun avec Hollywood ou New-York, adopte un parti pris féministe qui peut gôner certains et pourtant doit correspondre, quelque part, à La réa- Eté.

Gagnant son pain à la dure comme camionneur, Puis dans une compagnie minière, June se voit reprocher de prendre la place des hommes. Elle aime un camarade de travail, ancien pêcheur, qui rêve de retrouver ses filets. Les aléas, le chô- mage, les sautes d'humeur les rap- prochent et les éloignent à divers moments. John Hanson, rappelons- le, a remporté ls Caméra d'or à Cannes en 1979 avec Northem Lights, qu'il coréalisa avec Rob Nils- son. ll joue pour la première fois avec le couleur, adore contempter la nature qui semble plus feçonner les êtres que leur propre peine.

Nous découvrons una Amérique encore plus fruste que dans Maris's Lovers, des hommes et des femmes bien en chair, sinon en poids, comme on les rencontre aux quatre coins du continent, une Amérique où les fruits ne tombent pas mûrs, où la simple Survie exige une lutte quotidienne.

LOUIS MARCORELLES.

Le Festival de Montréal a pré- senté la plupart des films sélec-

tionnés à : Paris, Texas, de Wim Wenders ; Journal intime, de Mana Meszaros ; Un dimanche à la campagne, de Bertrand Tavernier ; Tchao Pantin, de Claude Berri, etc. U a également consacré une place importante à des œuvres moins connues, d'un peu a, confir- mant ainsi sa vocation de « festival des films du monde». Le cinéma australien a été à l'honneur (l’année proc haïne, ce sera au tour du cinéma

ngrois), maïs les uctions sentées se sont révélées très inégales, à l'exception de l'Homme aux fleurs, de Paul Cox, déjà présenté à Cannes, et surtout d'un film très attachant sur une fillette atteinte de paralysie cérébrale, Annie's Coming House, réalisé par Gil Brealey.

Comme les années précédentes, le cinéma d'Amérique latine a eu droit à une section spéciale où figurait un fim argentin de grande ae Noble déchu, d'Alejandro Azzano. Curieusement, cette œuvre n'a pas été sélectionnée pour la compétition officielle, où l'Argentine était repré- sentée par un film insipide /'Etin- celle, réalisé par Sergio Renan, qui a naguère fait des choses plus intéres- santes.

BERTRAND DE LA GRANGE.

“as

nnrmaoncvieenon”

monsmrnent

Page 12 — LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 oo

SPECTACLES théâtre

{Les jours de reläche sont lxdiqués entré parenuchèses.)

ANTOINE-S BERRIAU (208-77-71) 20 h 45 h : Nos premiers adieux. : ARTS-HÉBERTOT (387-2323). 15h 20 h 30, le Nouveau Testament.

COMÉDIE CAUMARTIN (424341). 21 h : Reviens dormir à l'Elysée.

DIX HEURES (606-07-48), 21 h : l'Ours : 22 h : la Mouche et le Pantin.

ESPACE-MARAIS 1584-09-31), 22 b : Accusé : Dollar ou la fin de Victor,

GAITE MONTPARNASSE (322-16-18). 21h: Chacun pour moi.

HUCHETTE (326-3899), 19 h 30 : la Cantatrice chauve : 20 b 30 : la Leçon: 24 h 30 : Bonjour Prévert. k

LUCERNAIRE (54#-57-34). L 20 h 15 : le Sang des fleurs : 22 à 30 : Fabia: mon amour. IL 18 b 30: roaine : 20 b 15 : Journal i a Mara : 22 h 15 : Du côté de chez Colerte.

MICHODIÈRE (742-95-22), 21 b : J'ai deux mois à vous dire.

NOUVEAUTÉS (770-52-76), 20 h 30 : l'Entourjoupe.

SAINT-GEORGES (37863-47), 21 h : Théiure de Bouvard.

THÉATRE D'EDGAR Grat 2. 20 h LS : les Babas-cadres ; 22 b : où fait où on nous dit de faire.

THEATRE MAUBEL (255-45-55), 20 h 30 : les Insomniaques.

TOURTOUR (887-8248). 20 b 30 : Vic et Mon de Pier Paolo Pasoliri.

VARIÉTÉS (2233-09-92), 20 b 45 : le Bluf- Feur.

Les cafés-théäires

BLANCS-MANTEAUX (887-1584). L 20 h 15 : Areuh = MC2: 21 h 30 : les Démones Loulou : 22 h 30 : les Sacrés Monstres : IL 21 b 30: Deux pour ke prix d'un : 22 b 30 : Limite!

CAFÉ D'EDGAR 1322-11-02), L20h15: * Tiens voilà deux boudins : 21 h 30 : Man- geuses d'hommes : 22 h 30 : Orties de se- cours: IL 20 b 15 : fmprévu pour un privé : 21h 30: le Chromosome chatouil- keux : 22 h 30 : Elles nous veulent toutes,

COMÉDIE_ ITALIENNE (321-22-22), 20 h 15 : Çu balance pas mal : 21 b 30 : le Bel ct la Bête ; 22 h 30 : Fais voir tan Cu- pidon.

PETTE CASINO (278-3650. 2h: Moy d'avion à Orly : 22 h 1$ : Artention, les-mères méchames. DES HALLES (236-37-27), 20 h 15 : Les dames de cœur pos 3 à 30 : L Folle Nuit érotique

Hette er Roméo, SPLENDID SAINT-MARTIN (208- 21-93),230h 15 :J. Villerez. TINTAMARRE (847-33-32). 20 h 15 : Phèdre ; 2} h 30 : Lo cave habite au rez- de-chaussée, *

Les chansonniers LES CRODOMMErS

CAVEAU DE LA RÉPUBLIQUE {278 44-45), 21 hi : On perd leu pétales.

Le music-hall

DAUNOU (2651-69-14), 21 b : From Har Jem to Brondway.

LUCERNAIRE (544-57-34), 21 db: °

J. Bourbon. Opéreites

POTINIÈRE (266-4416), 20 h 30 : ke Roi-Cerf.

Jazz, pop. rock, folk

CAVEAU DE LA HUCHETIE (326 65-051. 21 h 30 : Gene Mighty Flea Consors Quimet et D. Doriz.

PATIO-MÉRIDIEN (758-12-30). 22 h : Maxim Saury Orchestra,

PETTT OPPORTUN (23-01-36), 23 h : Johny Griffin Quartet

SLOW CLUB (233-8430), 21 h 3% : G. Collier's London AI Suars.

TROTTOIRS DE BUENOS-AIRES (260-4421), 23 h : O. Piro. D. Arboleda, L Cruz

Festivals

Mairie du Ve, 18 b 30 : A. Nomidos (Schu- ann). FESTIVAL DE PARIS (549-1487 Eglise Saist-Roeb. 20 h 30 : Het Brabants Orkese. Ph. Cambreling (dir), 3.-J. Kan- trow (violon) (Ballif, Mendelsohn, Martin, Elgar).

cinéma

La Cinémathèque

CHAILLOT (7904-24-24) 10 à annee ee me cinéma japonais : films de geisha : Sœurs de Gion, de K. Miguel: 5216, Sur la piste des Mohawks, de J.

BEAUBOURG 1278-35-57) Bekiche.

Les exclusivités

A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT (A. vo.) : Gaumont Halles, 1 (297-49-70) : Paramount Odéon. 6 (1325-59-83) : Gaumont Ambassade, 8° 1359-19-08) : Parnassiens, 14 (329. 8411). — VE : Richelieu, 7 (137 56-70) : Paramount Opéra. % (742- 56-31) ; Nation, 12 (343-0467) : UGC Gare de Lyon, 12 (343-01-59) : UGC Gobelins, 1% (1336-23-44): Gaumont Sud, 14 (327-8450) : Miramar. 14 1320-89-52) ;: Gaumont Convention, 15 (828-42-27): Muras, 1& (651-99-75) : Paramount Maïllot. 17% (758-2424) : Images, 18° (522-47-94) : Secrétan. 19

(1241-77-99).

{*) Rayer la mention inutile.

GAUMONT invite les lecteurs du Monde à une projection exceptionnelle en avant-première du film

de Molière

adapté pour l'écran par GÉRARD DEPARDIEU

avec te FRANÇOIS PÉRIER - GÉRARD DEPARDIEU

le mardi 4 septembre 1984, ä 20 h 30, au cinéma Gaumont-Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées, 75008. Paris.

Les invitations seront envoyées au fur et à mesure de la réception des demandes, dans la mesure des places disponibles

Invitation pour :

A retourner au Monde J.-F. Couvreur, 5, rue des haliens 75427 Paris CEDEX 09 accampagnée d'une enveloppe AUTOCOLLANTE non timbrée à vos nom et adresse

ALSINO Y EL CONDOR (Nicaragua. v.0.) : Denfert, 14° (321-41-01).

LES ANNÉES DÉCLIC (Fr) : Studio des Ursulines, 5* (354-3919). .

LE BAL RES Studio de la Harpe, 5*

(634-255. LA MELLE € PTIVE (Fr): Denfert s th sp.). L4 CDI 0H).

ne (A, vo.) : George V, & (562- BUSH MAMA {A vo.) : Répablic Ci

uéraa. 11e (805-S1-33),

CANNON BALL I (A. vo.) : UGC Er. mitage, 8 (359-1571). — V.f. : Gaîlé ne (2323-67-06) : Rex, à (24

té (Esp. v.0.) : Calypso. 17 (380-

11).

CARMEN (Franco-f1): Vendäme, 2 4742-97-52) : Monte-Carlo, & (225- ol Publicis Matignon, 8 (359-

LA CLÉ (°°) au vo): Marbeuf, 8 Mas 18-45),

LA CONDITION DE L'HOMME (Jap.,

: Ce Olympic Entrepôt, 14 (545 ).

1 personne (*) 2 personnes

D Le Monde informations 281 26 20 Pour tous renséignements concemant l'ensemble des programmes ou des salles Ide 11 h à 21 h sauf dimanches et jours fériés!

avec lo Conte

ë Réservation st prix

Mardi 28 août n

CONTRE. TOUTE ATTENTE (A. v.0.) : George V. 8e (562-41-46).

LA DÉESSE (Indien, vo.) : Olyor Luxembourg, 6 (633-97-77) ; Same Ambroise, | 15 (700-89-16).

DIVA (Fr.) : Rivoli Beau! # (272 63-32) : Cinoches, 6& (633-1 +.

DORTOIR DES GRANDES (RE Paramount Marivaux, 2 (296-80-40) : Paramount Mercury. 8 (562-75-90) : Paramount Opéra, 9° (742:56-31) ; Para mount Bustille, 12 (343-7917) : Para- mount Galaxie. 13 (5680-19-03) : Para mount Montparnasse, 14 1329-90-10) : Convention Saint-Charles, 15° (579 33-00) : Paramount Montmartre, 18° (606-3425).

EMMANUELLE IV (°°) (V. Ang. V.f.) : George-V S (562-4146). — V.f. Ar. çades, 2° (233-5458).

ET VOGUE LE NAVIRE (EL, vo.) : Stu- dio de ka Harpe, 5° (64-25-32).

L'ÉTOFFE DES HÉROS (A. vo.) : UGC Champs-Elysées, & (359-1215).

LA FEMME PUBLIQUE (*} (Fr.) : Lro- périal. 2 (742-72-52) : Hautefeuille, 6 (633-79-38} : Marignan. 8° (359-92-82).

FORT SAGANNE (Fr): Publicis Champs-Elysées, 8 (720-76-23): Lu. mière, 9% (46-49-07) : Bienvende Mont- parnasse, 15° (544-2502).

LA FRANCE INTERDITE (**) (Fr): Paramount Marivaux, 2: (296-80-40),

FRANKENSTEIN 96 (Fr.) : Forum, {= (297-53-74) : Gaumont Richelien, 2 1233-56-70) : Hautefeuille, & (633 79-38); Colisée, 8° (359-29- 46) :

(343-01-59) ; Fauverte, 13° (331- 56-86) : Montparnasse Pathé, 14 (320- 12-06) : Mistral, 14 (539-$2-43) : Par- nassiens, I4* (320-30-19) : Gaumont Convention. 15° (828-42-27) ; Murai, 16 (651-9975) : Pathé Clichy, 18 (S22- 46-01) : Gamberta, 20° (636-10-96).

HERCULE (A. v.f.) : Hollywood Boule- vard, 9% (770-1041).

HISTOIRE DO N° 2 (Fr.) (%) : Gan- mont Halles, 1e (297-49-70) : Gaumont Berlitz. > (742-60-33) : Gaumont Ar bassade, 8 1359-1908) : Maxéville, 9 {770-72-86) : Basuile, dr (307-5440) : Miramar, 14° 1320-69-52) ; Gaumont ER 1# ASIE : Pathé Chchy, 1%

L'HOMME À FEMMES (A. vo) : Bar zac, & (61-10-60).

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE (A. va) : Ciné Beaubourg, 3% (27

6 1325-71-08) :

52-36) : UGC Odéon, moe Normandie. 8° (359-41- VE: |.

lontparnos, 14 (327-52-37). »— V.f. :

Re RE Athéna, 12

LIQUID SKY (°") (A, vo) : Saint- Germain Si. 5° (6337-63-20).

LISTE NOIRE (Fr.) : Forum, Je (297- 53-74) ; Quinta Se (633-79-38) : dE rigran, & (359-92-82); George-V, (562-4146) : Français. % TU 88) : Maxéville, % (770-72-86) : Bastille, 11° (307-5440) : Nation, 12 1543-04-67) ; Fauvette, 13 (331-56-86) : Paramount Galaxie, 13 (5830-18-03) : Montparnasse Pathé, 14 (320-12-06): Mistral, 14 €539-52-43) : Gaumont Convention, 1% 4928-42-27) : 14-Juillet 15 (575-79-79) ; Paramount Maille, 17 Es Pathé Clichy, 18 (522-

46-01) : Secrétan, 19e (241-77-99).

LOCAL HERO (Brit. v.0.) : 14-fuillet Parnasse, 6° (326-S8-00) : Saimi- Ambroïse. [1e (700-8916). *

LES MALHEURS DE HEIDI (A. v.f.) : Boîte à fms, [7 (622-44-21).

MARIA CHAPDELAINE (canadien) : UGC Opéra, x no UGC Da ton, 61 (329-426;

MEURTRE DANS UN JARDIN AN-

GLAIS (Bril. v.0.) 14 Juillet Parnasse, 6 (1326-58-00) : Saint-Ambroise, Lie (700-89-16).

MISSION FINALE (A. va.) Paramount City. & (SR AS-761. - VS. : Paramount Opéra, 9 (742-56-31).

LE MYSTÈRE SILKWOOD (A. v.0.) : Cinoches, 6 (633-10-82).

VOUS AVEZ Pre, VU MA FEMME 7

NEW-' YORK 2 HEURES pu MATIN (A. va) tr: Gaumont Ambassade, 3 Dr 00e - V£ : Berlirs, z (742

LE PALACE EN DELIRE (A. va) : Pa ramoux Cry Triomphe, & (5362-45-76). V.f. : Paramount Opéra, % (742- 56-31) : ‘Paramount Mourparnasse, té 1329-90-10),

- PRES PAR Ce après) (Fr) :

Olympic Entrepdt. 147 (5345-35-38).

RER on à GE 14-27) : UGC vard. 97 (246 66-44} : UGC Gere de Lyon, 12° 4323-01-59) : UGC Gobelins. 13 Fa 23-44) ; Mistral,” Lés (9539-52-43) ; Convention, 15° (8268-20-64) : Para- mount Maillot. 17« (758-2424).

PINOT SIMPLE FLIC (Ff.) : Arcades, 2 (233-54-58) : Mañgran D GIP SRS) s Paramount Opéra, % (742-56-31) : Pars- moum Montparnasse, 14 (3239-90-10).

TA ne (Fr): Quintette, $ (633

CARMEN (Fr.) : Grand Pa- vois (h. sp.}, 15° (554-46-85).

QUARTETTO BASILEUS (IL, vo) :

Olympic Luxembourg, 6 (6323-97-77).

RUE CASES-NÈGRES (Fr.) : Epée de Bois, 5° (337-57-47).

SHOCKING ASLA an CS} VE : Rex, 2 (236-83-23) : UGC Rotonde, 6 (633 Ce UGC Ésnitage 8° (359-15-71) : UGC Boulevard, 9° (246-6644) ; Pathé Chchy, 18° (241-77-99).

SIÈGE (A) ("*} V.o. : UGC Odéon, 6 (325-71-90) ;: UGC Ermitage, 8 (359- ae VS. : Rex, 2 (236-8393) :

‘ Cham Fées, 8 LE lcis

23) : (er3$4n à La Bastille, lle Go. ubens, 12 1343-07-48);

) : Jaxie, 1x (S80-18-03) ; Gaumont Sud, 14 (327-8450) : Gaumont Convention, 15° AMEN: 14 Juillet Besugrenells, 15 (575. 79-79) ; Victor Hugo, 16 tr 49-75) ; Paramount Maillot, 17° | (758-24-24) ; PathE Wepler, ie (522-4601) ; Secréran, 19 (ie

61699.

‘üion Saiat-Charles, 15° (578-3200) : Images, 18° (522-47-94) : Pars- mount Montmartre, 18 (606- 34-25)

LES GRANDES VACANCES DE FHONAUD, film américain de Wen OÙ f. : UGC Opéra, 2 (261- S0-32) : Gaumont Richelieu, 2 (SE 70) à George V. 8 (562- 41-46) ; UGC Gobelins, 13% (336- 23-44) : Mens 14 (327- 52.37) ; Mistral, 14 (539-82-43) ;

Images, 18° (522-47-94),

SUDDEN IMP, ACT (*) De Retour de Fisspecteur Harry), américain Clint pan vo. : Forum, ie

-$6-86) ; Mont-

Pathé, 147 1320-12-06) ;

istral, 154 Css sa 03) use

Convention, 15 (828-2064) : 3 Mu-

rat, 6 {651«99-75) ; Pathé Wepion,

18 (522-46-01) : Paramount Mont-

marre, 18° {606-34-25) ; Geumast

Gambeun, 20: (636-1098). -

SIGNE LASSITER {A v.0.) : {UGC Dan ren a 0 Boulevard, (246.66-44). "

STAR WAR LA SAGA (A, vo] : ln .

Guerre des étoiles, L'em antaque. le Rotoer du Jedi: Ra TOORSTE (Av e 6): Opéea Nisie,.

LA TRACE Loversaire, de (54e

LA TRICHE (Fr) : Form Orient Ex Eine ro @° (633-79:38) : 3 Saint-Lazare

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UN AMOUR DE SW.

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4325-71-08) : Biurritz, & (7237-69-23) : . 14 Juillet 15 LE

V£ : . Boulevard, 66-44) ; facparooes 1 (38522-50. VLTRÉE VROLRPCE A. vo) (°): Pa rarcount Opéra, 9 (42-56-31) : Maxé: - ville, SN (7270-72-86) : Paramonnt parnasse, 14 (329.90-10). UN DIMANCHE LA CAMPAGNE . €Fr.) : pa z Si Gaia à * CHA. Ÿ € UN HOMME. M D LA if): Manon PIED, VENDREDI 13, LE CHAPITRE e) Are: Ra RO YIVA LA VIE Fr) : UGC Biarritz, 8. (72-69-23). Msn UGC Csnrenice, 15 ; (828-20-64). : V'LA LES SCHTROUMPFS (A. voi $ Saint-Ambroise, . le CAT M Hpso, 17° (380-30-11). XTRO ( ef) (9 : “Lomière,, # ee

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LES ARSTOCHATS A vf] : Napo- Hon, 1% (755-63-42). de D »:

(2171-52-36) ; & 41-46). — V£ : Ps (S08-11-69} = DT A ee 14 (320-12-06),

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Roue (A; vo) : Logos, 5 (354 LE CHAINON ANT MAT Qt CITIZEN KANE LE É Fe % ve): Calypso, 17 Meet A fer) su siens, 14° (329-8311). - L LES CRIMINELS (A. *a) : Panthéon, S (354-1504). . vo). (9 : Boîte à .

DELIVRANCE (A. flms, 17e (622-4421). . DE L'OR EN BARRE (Ang, vo) : Action Christine, 6 (329.11-30). LE DERNIER TANGO'A PARIS v.0.) So Saint-Ambroise, 11e €

LES DIAMANTS SONT ÉTERNELS Hasn ed OR bee me CE

LES DIEUX SONT TOMBÉS SUR LA TÊTE (Bost-A.) Forsm Orient |

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LE FAUX COUPABLE de Bois, 5° (ABF-ST-A7). (As fa) : Ets 1942), (va) :

LA FÉLINE (Tonrnieur. 1 PA Ets CRE LA re RYAN I

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GRAINE .DE ‘VIOLENCE. (A, va) : Reflet Médicis,.5* (8633-23-97).

LE GUÉPARD (I. v.0.) : Ofympic Mari- “va, L@r (45-35-38).

. LA GUERRE DU FEU 3 : Lucer. naire. & (5441-57-34).

GUERRE ET PAIX: (Sov va à Cosmu,

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+ (337-74:39). HRBOSEIMA MON - AMOUR Er) : : Movies, 1= (260-4399). .

LES BOMMES . PREFERENT .LES . BLONDES (A. va.) : Champo, 5

(3551-60). TL EN SAVAIT “noP

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: 3530). IL ÉTAFF UNE FOIS DANS L'OUEST. CA, v£) : Capri, 2 (5068-11-69). : : LAS cas

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A, Ti (878081): Luiler Bee. + gromellé, 15(525-79-78). METROPOLIS (AIL) : Gaumont Halles, ie: por D eGaumont Chanps- pes E ( (3590467) ; 14 juillet Bas He Die CMOS) Rene 20 EE tee 5 {655

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PARIS Vu PAR (1964) (Fr.) : Olympic Entrepôt, L4r Ass ES pi

PINK FLAMINGOS (A. va), (°°) : Movies, 1= (260-43-99).

POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS Es) : Suiut-Séverin, % (354

PULSIONS se Date ER (°°) : Rotonde, 6 5 Sain-

FASHOMON (Ja Lambert, 15 (Dies)? LE RETOUR DE MARTIN 637

(Fr) : Saim-Germain Village, SD. Lincoln, & (3592-36-14) Par nassiens, 14 (329.85-11). RUE BARBARE (Fr.) : Paramount Mont- Parnasse, L@& Ve GS. RUSTY J, (A. va) : Cinoches à Su Grain, é 1633-10-32). SALON DE Mi u Bonaparte, 6 (3226-12-12). fan tap LES + SAIGNEURS DE LA ROUTE lex- LA COURSE A LA MORT DE L'AN 2000) (A. VF) (*°) : Maxéville, 9 1343-01:88) : ete ik 14 (5201206) * Tourelles, 20: (364

LA SOIF DU MAL (A. v.0.) : Lincoln, & Loge) à ; Parnassiens. 14 (320-

SUEURS FROIDES ( .0.) : Action Christine, & (329-11. GS"

TAXI DRIVER (A. vo.) (°} : Beaubourg, 3° (271-52-36) ; er Füms, 17: (622-4421).

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LOL, : 8 (7237-69-33). RITRe

THE ROSE v.0.) : Châtelet Victoria, 1e (SOED4S).

THE SERVANT {A vo.) : Champo. 5 US+-S1-60). ds

TO BE OR NOT TO BE (Lubitsh}, (A. va.) : Saint-André des Arts, 6 (326- 418).

TRISTANA (Esp. v.0.) : Forum, 1* (297. 53-74) : osinene. 5 (633-729-38) : George V. & (562-41-46) : 14 Juillet Bastille, 13 1357-90-81) : Parnassiens, Don UId vf: Lee OS

: Gaumont ou 10} : bis Saint-Germain, 6 1222-72-80) : Gaumont Colisée, 8° (359- 0467) : Dr Montparnasse, 15° SE : Kinopanorama, 15: (306-

VICTOR VICTORIA (A. v.0.) : Pa Fe (705-12-15). Vs pes

VIVRE ET

LAISSER MOURIR (A. vo.) : Cluay, Palace, 3° 1354-07-76) : ;

antanade, 8 (359-1908), — V.f

Français, 9 (770-33-88) : Maxévile, 9

(770-72-86) ; Moutparnos, 14e (327- sn à Gaumont Convention, 15< (828-

WEST SIDE STORY (A. vo.) : Pars- mount Odéon, 6* (325- 59-83) ; Balene, & (561-10-60).

DE (Fr). Denfert, V4 4321-41-01). Les festivals ERIC ROHMER : COMÉDIES ET PRO- VERBES : Studio Cujas, 5° (354-89-22), Le Beau mariage. ERIC ELOGE Ÿ Dentert. 14 (32141-01,

Perceval le Gahois : la Collectionneuse ; r'A l'après-midi.

LA GRANDE PARADE DES COMÉ- DIES MUSICALES (vo). Mac- in 1% (380-2481), Ziegfeld For

HCHCOC {v.a.) : Action rive gauche, 5e (329-4440), les Oiseaux.

HOMOSEXUALITÉ (vo) (**) : Ciné Beaubourg, 3 (2271-52-36), Sébastiane ; l'Homme blessé ; Querelle : Outrageous ;

HUMPHREY BOGART (vo) : Action Christine bis, 6 (329-11-30), le Port de J'angoisse. _

MARX BROTHERS (vo) : Action écoles, 5° (325-72-07), Une ouit à Y'Opére.

MONTGOMERY CLIFT (v.0.) : Action Lafayette, 9: (329-7989), Freud.

LES POLARS DE L'ÉTÉ (v.0.) : Action La Fayene, 5 (329-79-89), La Fayerte, 9% (329-79-8}, l'Arnagueur,

$ GLEN La: u 4 ra ; SET mr, Gamer au

LE PARI DEPARDON : Sidio des Ursv- = AA Go E Reporter: San

Yemen-Tibesti Ton; À Aimé déce

Les séances spéciales

AMERICAN GIGOLO (°} (A. v.0.), Chs- Leket Victoria. 1e ORNE 15h20.

A NOS AMOURS (Fr), Templiers, 3 À Gra9e 56). 2h10.

LE CHATEAU DE L'ARAIGNÉE ((Jap., v.0.), Saint-Lamben, 15° (532- 91-681. TR ERRE FN)

CLÉ DE VERRE ve), Stadio

EE Rramt Te (PBI6466), 17

LES 'AINS D'ABORD (A, vo), Be à 1 1622-44-21), 15 b 15 LA DAME DE SHANGHAI (A. va),

Oimpie Liuanbours, 6° 165337.)

FACTEUR SONNE TOUJOURS LE FACTECE LA vs). Calypsa, L#

(380-30-11}.22h 15. ACADAM COW-BOY (A. vo), Stu- MC Gand. # 1354-72-71), 20 b 10. NOIRE (Fr). Templiers, 3° (272 94-56), 2h10. TRAVIATA (IL vo), Studio éuisnde, Se (354-7271), 16 h + Calypso, 17° (3260-30-11), A ne NS ET LES AUTRES (Fr.), Sn, 1e (508-9414), 19 b 20. VIVRE VITE (°°) (Esp. v.0.1. Républic Cinémas, 11e Veos Si. 2+ VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER (*} LAS Sa), Poues fins 17 (6222 2530

ZAZIE DANS LE MÉTRO ((Fr.), Répu- blic Cinëma, 11 (805-51-33), 16h.

ZÉRO DE CONDUITE (A. v.0.) : Den- foru, 14e (32141-01),16h

Mardi 28 août

PREMIÈRE CHAINE : D 1

& Paris. direction musicale G. Frans, mise en scène L- Ronconi, décors G, Quaranta. Avec la participation du ministère de la culture. eee éeer ds J

Jois en 1827 à Paris, cette

le première For révèle ie Poe and sa e ur 22 h 56 55 pp

Re 2h 35 Cinéma : le

22 h 25 Document : Sous le signe du Res à Wiacennes, Jean-Jacques Bloch s'est lancé dans da visite des plus grands pares d'Europe : Pris, Londres, Roft Ronerdam, Anvers. Des établissements

TROISIÈME CHAINE : FR 3 °

20 h 35 La dernière séance : Soirée Stewart Granger. Emission Eddy Mitchell et Gérard Jourd'hui. Actualité 1952, Tex Avery (et à 22 h 25), présentation

du premier fibn ; A AZ D 54 ces de Dépoane à attrac- Lions, emracte et présentation du deuxième film.

20 h 50 Cinéma : Au pays de la peur. Film américain d'A. Marton US avec S. Graoger, W. Corey. C. Charisse, M. Farley, J.-M. Kerrigan. Un trappeur accusé de meurtre et l'homme de la police montée qui l'a arrété se lient d'omitié en traversam ensemble une région, L Grand Nord canadien, Nature sauvage, Scènes spectacu- laires dans un film d'aventures viriles où l'on est sout éronné de voir apparaïtre Cyd Charisse en Indienne.

22 h 50 Journal.

23 h 10 Cinéma : fes Contrebandiers de Moon- Film de F. 955), S. Granger,

américain Lang a avec 4 Greenwooë, V. Lindfors, J, Whiteley (vo. sons- fitrée}. Rediffnsion. Æn 1757, en Angleterre, un jeune orphelin, dernier des- cendant d'une grande famille, vient demander soutien à an gentilhomme, autrefois ami de sa mère. Celui-ci est

devenu chef de contrebandiers et fréquente des nobles débauchés. La lutre du hien et enfant innocent et d'ui a à nb fn Tout en suivant l'intrigue d'un film d'aventures à costumes, Fritz Lang à posé, sur la mise en scène et sur les person- nages, le sceau de sa rigueur morale et tragique.

FRANCE-CULTURE

21 h 30 Entretiens et souvenirs. pris dans une mémoire, avec Paul Lorenz et Mario Bois. La criée aux contes autour du monde : Sénégal

FRANCE-MUSIQUE

20 b 35 Concert (donne à l'Opérs de Paris, en simultané avec TF 1) : Moïse. opéra de Rossini. par les chœurs et l'Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, dir,

Mercredi 29 août

PREMIÈRE CHAINE : TF 1

A1 h 30 TF 1 Vision plus. 11 h 55 Ouarants ans déjà. Rh: Bonjour, bon appétit. Magazine de Michel

ver. Gâteau abricots et poires.

13h ra

La Reuai T J Soustelle' éuisince Maye-Tokèque, par ncques

15 Emissions régionales. 38 Point : Prix vacances. 40 ne re 53 Tirage de la Loteries nationale. 30 55

sir

Tirage du lu Loto.

Bobby préparent à vérifi Les de KR et se er es L'ent ‘entreprise pour déterminer qui la dirigera. Un Un urnant

important. NUITS D'ÉTÉ DE L'INA.

EE es

21 h 30 Les chemins perdus, Philippe Garrel a filmé à l'age de dix-neuf ans, en 1966 et 1967, les débuts de Donovan, les Who et le Living Theatre lors de tournées en France et en Angleterre. Images commentées par le réalisaieur lui-même.

22 h 10 Télévision de chambre :

Mystère autour d'un hôtel de pêcheurs où sont réunis des personnages aussi divers qu'étranges. Pour l'instant, de centre d'intéres des pensionnaires est la jolie sirène de da chambre n° 3. Un témoin silencieux, énigmatique, tente de la séduire. 23 h 5 Dessin animé : Je demain.

Kaléidoscope des mythes et symboles de quelques géné- rations à travers leurs propres images.

25 h 15 Stations, de Bob Wilson

Abeilles. Veraiges optiques. rèves de l'autre côté du 23 À 20 Journal,

DEUXIÈME CHAINE : A 2

10 h 30 Antiope. 2h Journal (et à 12h 45 et 18 k 40). 12h:5 Muppets Show. 12 h 30 Fouiliaton: Les amours das années folles. 13 h 36 Série : Mannix. 14 h 25 Aujourd'hui le vie. Les fous d'opéra. 15 h 30 Série: Lame sun h Sports été. Le Cyclisme : championnat du monde sur piste, à Barce- Îone: patinage artistique. wuh Récré À 2. Yakori: le Petit Écho de le forèt: les survivants de l'ombre.

18 h 50 Jeu: Des chiffres et des lettres.

19 h 15 Emissions régionales.

19 h 40 Le théâtre de Bouvard.

20 h Journal.

20 EL & Téléfiim : Entre-temps.

C. Semprun-Maura et J, M. Berzosa. De récits se superposens, PTE he) clens Fey ns 1 aus

Panne nlal ne ë Re du réve de la réalité Tourné en noir ei blanc par un réalisateur qui reste pro- Jondémens espa; |. ce téléfilm est un mélange de Lomédie-pamshi et et de poème onirique. Une œuvre malicieuse, curieuse, malgré quelques longueurs.

22h56 Série : Cent ans d'automobile. Du teuf-teuf au turbo, série de J. Bardin, D. Duberry et F. Maze. Dernière émission : C'est arrivé demain, La dernière automobile, l'informarique au service de la voiture : le système électronique s'affine, l'uxilisation de

matériaux nouveaux... Dernier volet d'une bonne série estivale,

22 h.35 Sport : catch. Catch à quatre, à Limeil-Brévannes.

23h 5 Journal

23h 25, Bonsoir fes clipe.

TROISIÈME CHAINE : FR 3

19 h 3 Jeu littéraire : Les mots en tête. 19 h 15 Emissions régionales. 19 h 40 Festival de Confotens. Rencontre internationale d'art traditionnel. 19 h 55 Dessin animé : Inspecteur Gadget. 20 h 5 Les jeux. 20 h ne Variétés : Jacques Higelin (deuxième

Énow enregistré dans les conditions du direct au Casino de Paris. Jacques Higelin interprète une douzaine de ses

21h 30 Série : Opération Open. No 5. Vacances à l'Adamello Brenta, de S. Gauzi. Avec J. Dairic, B. Allouf, G. Grifeo, F. Interlenghi. Disparition mystérieuse d'un membre de Pme

de protection des ses alors qu'il passait bles vacances dans les Dolomites, L' tourné dans le parc national du Stelvio. des plus grands d'Europe.

22 h 265 Journal.

22 h 45 Prélude à la nuit. Sonate en mi mineur. de JS. Bach, interprétée par James Galway, flûte, et Philippe Mall, clavecin.

FRANCE-CULTURE

Matinales, à Carcans-Maubuisson (Gironde). 30 Revue de presse. L'arbre et ses racines : le mélèze, A Cinq jours de plongée dans le sous-marin US ». 35 Musique : savoirs de savane. Jacques Cartier, le voyage imaginé. Se : Calabrun, entre Garonne et Méditer- rai

ES vœu Crr,eroe fi

enilleron : le Crime d'OrcivaL

immédiat : Portugal. : voyages imaginaires.

cprÉ ; ir ; Hi ru

seconde guerre mondiale : la France captive. : notes in the blue sky. dans Les Cévennes : ckèvres angores et che.

Entretiens avec Georges Ribemont-Dessaignes,

'opérette, c’est la fête : l'opéreire viennoise.

Entretiess et souvenirs... pris dans une mémoire,

ul Lorenz ei Mario Bois,

criée aux contes antour du monde : Sénégal. Gmite.

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FRANCE-MUSIQUE

2h3 a reste: les orientalistes. 7h 7 Petit matin : œuvres je comen Élger, Séverac ; à 8 h 7, œuvres de Milhaud, Sarie, Sanguet. h 5 Le matin des musiciens : Mozart ct les chanteurs de son pins (La troupe de Vienne.) LS 5 Concert (donné le 13 juillet 1983 au Festival d'été de Delon Etes de. Wagner par l'Orchesre OHik ue

je bases des Jos VcRe Ai er peer le respect des dieux) : œuvres de Haendel, ns, Verdi, Berlioz ; les angoisses du cœur : Entre do

Boctbnen. Verdi, Bizet: au vaste empire de La nuit tœuvres de Britten, Verdi, Wagner).

18 Bb 5S L'héritage d'Arthor Schnabel

19% Le temps du Île jazz à ta plage ; à 19 b 30, Basics de Karbes Gr à Los Angels.

29 % Présentation du concert : œuvres de Moussorgski.

20 b 5% Soirée isrique (donnée le 1$ mai 1984 à l'Opéra de Paris) : Boris Godounov. opéra de Moussorgski, par les chœurs ex Orchestre de l'Opéra de Paris, dir. J. Conlon, chef des chœurs, J, Laforge. solistes : Ghieurov, M. Mahé, MC. Poria, A. Rin Rogant À Teur. P. Rouillon, M. Storojew, P. Lindrocs..; en complément de pro- gramme : « 1874»: œuvres de Tchaïkovski, Liszt, Saint- Saëns, Lutoslaveki, Bruckner.

COMMUNICATION

A LA CINQUIÈME UNIVERSITÉ D'ÉTÉ

Radios locales publiques et privées : match nul en Aquitaine De notre envoyé spécial

Carcans-Maubuisson (Gironde). — Les participants à la cinquième universilé d'été de la communica- tion ont eu leur scoop. Mais ce n'est pas M. Georges Fillioud, secrétaire d'Etat chargé des techniques de La communication, souffrant, qui le leur a annoncé lui-même. En son absence er en son nom, M. Philippe Madrelle, président du conseil régio- ral d'Aquitaine, a pu annoncer que les premières commandes pour [La construction du satellite TDF 2 venaient d'être passées, ce qui don- naït - toutes les garanties de conti- nuité aux industries des antennes, ainsi qu'aux futurs e: xploitants des quatre canaux du Sarellite ».

Quoi de mieux que cette terre du Sud-Ouest pour confirmer cet enga- gement du gouvernement dans Je domaine des nouveaux médias ? Le sondage réalisé par le Centre d'études sur les systèmes et les tech- nologies avancées (CESTA) pour

er PrensIres de l'université due (le Monde daté 26-27 août) montre, en effet, que les Aquitains sont particulièrement tournés vers Favenir. Commentant les résultats de cette enquête, M= Hélène Mon- net, directrice des études du CESTA. à insisté sur }e aux « 2rès élevé» des réponses de Ja région pour tout ce qui concernait les nou- veaux moyens de communication : « Dans l'imaginaire des gens, les nouveaux me las sont déjà là. - En premier lieu, le visiophone (on peut l'essayer ici avec deux appareils), qui a visiblement frappé les esprits alors qu'il n'existe encore qu'à cin- quante exemplaires à Biarritz.

Au total, près d’un tiers des per- sonnes interrogées pensent qu'à l'avenir elles utiliseront « d'autres moyens qu'aujourd'hui + pour com- muniquer. Quel que soit le décalage entre la réalité et les projections plus ou moins futuristes, cela dénote un solide appétit.

Le changement est déjà concrète- ment en marche, notamment dans le domaine de la radio, thème de la

cemière journée de cette rencontre. LE percée des radios locales, publi

ques et privées, est ici éclatante, alors qu'on P'observe depuis deux ans une chnte des grandes radios natio- nales. Si les différentes stations (nationales et décentralisées) de Radio-France totalisent 59 % en “écoute régulière ». les quelque soixante-dix radios locales privées RL de la région atteignent, elles.

Le «match public-privé. qui avait fourni de belles empoignades lors des précédentes sessions, à donc tourné court : chacun s'estime pré- sentement satisfait de son sors.

Pas tout à fait cependant, car depuis qe la publicité es1 possible sur les RLP, celles-ci s'interrogent encore et toujours. Où iront les annonceurs ? Le secteur de la distri- bution sera-t-il autorisé à faire de La publicité? Quel jeu joueront les agences nationales ? Derrière ces

© Un concours de scénarios de Jiction pour les jeunes. — Le minis tère de la jeunesse et des sports or- ganise. en collaboration avec le mi- nisière de la culture, un concours de scénarios de fiction dom l'objet est de favoriser la création e1 la diffu- sion d'œuvres audiovisuelles origi- uales destinées au jeune public âgé de quatorze à dix-huit ans. Thème choisi : «L'avenir de la jeunesse dans le monde contemporain ». Les synopsis devront être adressés. dac- tylographiés en cinq exemplaires. au ministère de la jeunesse et des sports, direction de la jeunesse, « Concours de scénariné », 78, rue Olivier-de-Serres, 75739 cédex 15. Pour tous renscignememts complé- mentaires, appeler le 828-40-00, postes 2374 ou 2409.

inquiétudes. une évidence, qu'a rap- pelée M. Claude Fouchier (Radio- 100, Bordeaux) : « Si l'on veut faire de l'information à l'échelle d'un » pays =, la radio coûte cher. -

Dans l'environnement associatif de cette université d'été. les «radios boum boume — entendons : musi- que et «fric- — ont été montrées du doigt, tandis qu'ont été vantés les mérites des radios de communica- tion sociale, celles qu'avait voulu promouvoir au départ le gouverne- ment en libéralisani les ondes. Pro- voquant l'auditoire, M. Michel Eimer, délégué régional de l'Institut national de la communication audio- visuelle, a évoque à ce sujet un » dis- cours incantatoirer. M, Claude Pons, animateur de la Radio des quarre camions autour de Montflan- quin (Lot-et-Garonne), Jui a répondu avec son expérience de dix- huit mois : cent vingt associations soutiennent «leur» radio, qui a reçu le concours de soixante bénévoles. Avec un Salarié et un budget de 200 000 francs. elle survit», mais elle pourrait tourner correctement

avec 500 000 francs. Selon M. Pons.

un millier de personnes (sur les vinge mille concernées} se sont déjà exprimées au micro, C'est plus qu'us début.

A la tribune, M. Hubert Lafond. conseiller technique à la communi- cation de M. Fillioud, a réaffirmé La «volonté politique- du pouvoir socialiste de « maintenir le secteur associatif. «Il ne faut pas faire l'impasse sur les problèmes de financement, a-1-il notamment déclaré, mais il faut attendre main- tenant que les cartes soient redistri- buées. La publicité ne sera pas la partie la plus importante Quanr aux radios associalives. elles pour- rent compter sur une aide régulière accrue de l'Etat. »

YVES AGNÈS.

Entalie

ACCORD ENTRE LES DEUX PRINCIPALES CHAINES DE TÉLÉVISION PRIVÉES

{De notre correspondant }

Rome, — Il est peut-être en train de se créer en ltalie un monopole de fait des télévisions privées. Lundi 26 août, M. Silvio Berlusconi. pro- priétaire des deux chaînes Canale 5 et falis Uno -— la première ayant le plus fort taux d'écoute et talonnant

a RAI. — a. en effet, signé un ac- cord lui permetiant de faire passer dans son groupe le principal concur- rent de celui-ci : Retequattro. La chaîne télévisée du groupe éditorial Mondadori.

Ces dernières années avaient été marquées par une concurrence acharnée entre Canale $ er Rete- Quattro. Cette bataille s'est conclue par une paix qui semble contenter lout le monde. Au terme de l'accord, le groupe Berlusconi achète les pro- grammes déjà prêts de Retequattro et crée avec Mondadori une nouvelle sociélé Sedit-Nuova-Retequatiro, dont le capital social {2 milliards de lires) appartient sur une base pari- taire (50 + 50) aux deux groupes.

L'opéraLion rapporiera 120 mil liards de lires à la Mondadori mais permettra surtout à M. Berlusconi de faire de son groupe un pôle de 1é- lévisions privées renforcé, coneur- rençant directement la RAI e1 qui drainera plus de 800 milliards de lires de receries en publicité. L'ef- fon du groupe Berlusconi ne doit d'aïlleurs pas s'arrêter là puisque est envisagée une prise de contrôle de deux autres chaînes privées, Euro TV et Rete A. — Ph. P,

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Page 14 — LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 oo

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Eroiation probable du temps en France entre le mardi 28 août à 0 beure et le mercredi 29 noût à Z4 heures.

Les masses d'air instable situées sur le sudest du pays se nt lente- men vers l'italie, et ea conditions me cycloniques vont ominer sur France.

Le courant perturbé atlantique cir- cule toujours à des latitudes élevées.

Mercredi matin, le temps sera très brumeux sur Loutes les régions, avec for- mations de bancs de brouillard parfois denses : les régions méditerranéennes ces mauvaises visi-

An cours de la matinée, le soleil fera ph oi ie vie ton ppt oi l'a, les périodes ensolcillées era er ons lee

Du norti de la Bretagne à la Norman die et au Nord, les nuages risquent d'être plus nombreux. avec cependant quelques apparitions du soleil.

Le vent sera faible cn

Les températures maximales attein- DEL 23 dog à.29 degrés di Nord a ui

Seis d'érolation pour la fin de semaine : jeudi, vendredi et samedi, une cellule anticyclonique protégera le

majeure de la France du courant

perturbé océanique dont seule {a

sud débordera faïblement sur les

voisines de La be.

re pet i et ve: sur upart Pres a er el

nera à le

ues bancs de brume le matin. Tue.

L'affiche, on a pu le vor, cette seconde quinzaine d'août, sur deux cents quais du métro parisien. Elle montre un homme jeune, à l'élégance négligée, debout. Il regarde vers une porta entrebäillée d'aù filtre un rayon de lumière jaune qui accroche le fau-

teui 1930, les pages de patites annonces d'un grand quotidien éparses à ses pieds, et sa che-

gi 3j À

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plus forte ».

Pour cette cause humanitaire, des gestes ont été faits : l'espace {Metrobus}) et la conception {Agence Lintas) sont gratuits. Restent à payer Les frais d'impres- sion et de pause.

D'un côté, les accueillants, des

des gens qui « viennent se d'une angoisse colos- sale, d'un désespoir profond,

SITUATION LE 25.08.85A oh GMT.

Samedi, peu d'évolution du temps qui deviendra cependant lourd et plus Sn sur lou du pays,

pression atmosphérique réduite au niven Ge ie mer ét à PA Le DB août

Mes ee ce NBI: Cher (aoNt 766,3 mm de mercure.

Températures Ge ponte die indique le maximum de la j du 27 aoû, le second le ae arr du 27 nn Ajaccio, et degrés: iris

7; Bordeaux, 25 et 16: te 1: Brest, 22 et 14: Caen, 24 et 17: Cherbourg, 21 et 13; Clermont-Ferrand, 20 «1 10; Dijon, 24 et 15; Grenoble- St-M.-H.. 25 et 14: Grenoble-St 21 et 13: Lille, 24 et 13: stone, 2e 135 Marscille-| 26 et 18; Nancy, 23 et 10: Nantes, 26 et 16; Nice-Côte d'Azur, 26 et 20; Paris-Montsouris, 25

Quand la vie fait mal

aménagée en lieu d'écoute : une table, deux chaises, un téléphone. Les rames, qui déferlent at refluent dans un vacarme. téguher,

voient pas les autres qui les regar- dent ;: ils parlent n'imports où même sur le pas de le porte. »

La RATP a mis gracieusement ce local à la disposition de la porte ouverte pour des raisons évidentes : on ne es surtout, prévention du nee Cent trente-neuf personnes sont jetées sous le métro en 1983. Quarante-six en sont mortes,

- À partir des estimations des écoutant {aucune n'est posée à l'accueilli), La porte ouverte a tracé un profil de celui qui vient se confier : un homme plus souvent qu'une femme, entre trente et cinquante ans, qui

à à la ciesse moyenne définie comme l'e absence » : ni PDG, ni ouvrier. ‘Sont reçus aussi des margiiaux qui viennent et reviennent à La Porte Quvarte « url Peu COMME au café ». Ce sont des jeunes de vingt à trante ans, an thérapie ou en analyse, insatisfaits. La porte ouverte supplée à leur famille.

Ce qui fait mal : d’abord, sur- tout et presque uniquement, c'est la solitude affective. Que l'on vive à deux — mésentente conju- gels, — à plusieurs — à hension dans les relations Parents-enfants, — seul — goli- tude du provincial, — ou mergins- sé — problème de l'homosexuel. Le travail vient ensuite ou s'ajoute à ce qui précède, qu'il s'agisse da mauvaises reistions dans le tra- vail ou du chômage avec ses consequences : pas delogement, pes d'argent.

<A travers les propos de nos visiteurs, nous voyons le société Changers, dit une accueillame de La porte ouverts : « La paupériss-. tion, le chômage, la violences, Cette écoutante — du «bo côté de la tabioz, les femmes sont

PRÉVISIONS POUR LE29_ 8.84 DÉBUT DE A MATINÉE

et 15; Paris Orly, 24,ct 14; Pau, 23 et 7: À 26 et 20; Rennes, 23 et 16: Score! 3 Tours, 24 et

12; Toulouse, 23 et : 4 a

T tures l'étranger :

A se CIS

Le: Fa Aile an Se “

, 32 et 21; et

À; e, 23 et 12: Dakar, 32 et Horiromtalement

26: et 24; Genève, 24 ct 13; J. Genou. FFL — IL. Oc. Avril — Istambul, 23 et 17; Jérusalem, 30 et 18: | HEI. Lorraine. — IV. Feuillage. — |: Lisbonne, 26 et 18: Londres, 27 et 15; Ÿ. Eues, Alma. — VI. Ur, Tu. Eu. —

24 Hits à a he Stockholm,"

(Document établi techni

avec le spécial téorologie nationale J

. de la M

Par les hommes d'un certain 5ge,

- désœuvrés, qui doivent faire

l'apprentissage de la vie à la mar son st découvrent qu'ils suppor- tent mal leur femme. lis phantas- ment sur leur jeunesse ».

rappelle les «principes > anis per M. Marcel Daniel, fondateur, en 1971, _de La porte ouverte :

{l'association renvoi vers les orge- nismes spécialisés). Aucun

quelque chose. Et à faut couper là, ne plus les revoir. » «Un entretien, précise une accueillante, ne doit pas, en prin- cipe. dépasser ‘une haure. ll faut que la personne se sente anca- drée. Elle peut essayer de débor- der, le soir par axemple, lors de la fermeture. En ne cédant pas, nous montrons une force qui les sécu- rise per les limites que l'on donne. Pour les aider, il ne faut pas se laisser entamer. » Ce canevas met en valeur le règle d'or de La porte ouverte :

A PARIS: 21, rm 75009 : 4, rue des Poe Saiut-Sérerin, 75006 ;

29, allée Jean-J:

06600 ; DUNKERQUE :

use de Îs Libération, 59140 ; NIMES : 41 bis, rue Eude-Jamais, 30008: NANCY: 82, Maréchal-Ondinot, STRASBOURG : 9, rue aux Jnifs, 67006. ;

MOTS CROISÉS-

PROBLÈME Ne-3785 5 673

HORIZONTALEMENT

L Craint l'invasion des Tures. Ont toujours une suite royale. = IX. Vilains oiseaux. — LIL ., tion. Est donc parfaitement conscient. — [V, N'est pas fichu mais laisse très pou d'espoir. _ V. Peut être traité de pair. Symbole |” chimique. — VI. Quand elle n'est pas au lit, elle est tonte à son «assiette». — VII. Arrive en ta- vaillant où dans l'oisiveté: Un peu de tenue ou pas du tout. — VIIL Fait partie de la vie courante. Sighes d'intelligence. — IX Personnel. Etait mis dans le bas de laine dans un souci d'économie. — X. Court donc le cachet. — XL Tentatives d'évasion. Fait bloc.

VERTICALEMENT

1. Grend argentier. — 2. En ftalie, c'es le coin des dragueurs. Adverbe. Facilite les mouvements d'un bras. — 3. Une épine dans le bras. Carac- tères sans franchise, — 4. Page d'his- toire ou un passage de géographie, Fermeture de porte. — 5. Un peu d'eau. Source d'inspiration. Doune

vi. . HP. — VIIL. Massacre. - IX Wb. = - À. Notaires. — XI. Attentive. s |

or: . Verticalement

1. Golfeur. — 2. Ecœurement. — . | 3. Rue. Malot — 4. , Te. — À 5. Uval Swan. — 6. Ritz. Habit. — | 7. Final, PC. Ri —18. Flegme. EV. Î —9. Ean Esse.

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<Tombeaux de musiciens célèbres », 14 heures, 10, avenue du Père Lachaise (V. de Langlade).

«Hôtel de Guénégaud», 15 heures, 60, De des Archives (Paris et son, his- toire:

«Roue Montorgueil», 14 b 30, méuo Marcel {Paris pittoresque et insolite).

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g M Denis MAUREY, Sa faille etses proches,” sirvonn, le donicie on Gler de Hire Pa du dés de SD 2 ES PH en Nicole DUMESNIL, Jose elles,

survenu, le 19'soût 1984, à Sa Francisco (USA). FN re

Re io en ses enfams et petits-enfants, Font part de Ia mort du .

géniral Gabriel GASSIAT, * commandeur deja E

croix de 1939-1945,

; de funérailles sera célébrée : à Paris en ee Sainte-Jeanne- cs k

° Jeudi 30 noûe BRAS Le

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M où Ms Jeu Pierre de Corne etleursenfants, . 57 ses beau-frère, sur et neveux, | : SE D Gi oo 5e

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Les obsèques ae Heu. plu

Ces avis tient lieu de faire-part. -

| | Me Me PERLES, surwan le 22 août, 1984, à Tige de Codsntecrais ans. des suites. d'une grave maladie: -

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_ On nous prie d'annoncer la mort, survenue en 1e 22 aoû 1984, au Mont-Blanc du Lacui, de :

Catherine MACHERAS, |

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concurrence que leur livre le réseau des nn ne

un déficit ramené ‘À rè ner de francs, l'année 1982 avait déjà marqué un redressement de la situation financière Quel est le bilan de la

aim

cu Xe résultat relativernent meilleur 1982 provenait d'un artifice, dans

< bénéfice à réi , Sur ï : convenait parfois de payer des inté-

d im raie Le Er da chez Îe 8 dic le

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dispositif proposé après examen détaillé, voire même de se retirer. Eu

{400 emplois) et la filiale américaine Phoenix

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? | 2500 dans cette ville et

branche automobile pour 1983 ?.

3 la mesare où le Parlement avait voté = année-là fiscale

‘Le sauvetage de Creusot-Loire

«lettre 200 personnes rh ei RTE : Free) j

Schneider, filiale du groupe ÆEmpain-Schneiïder, l’ancien

ü qui Hisse. ER Een

“celle déjà faite par JS pour

… Franco-Raï. n’a pes pu répondre favorablement,

À devraient supprimer des émpoe ne les

| ailleurs. Le-total pourrait

e LE MONDE — Mercredi 29 août 1984 — Page 19

“ économie

UN ENTRETIEN AVEC M. ANTOINE BRUNET délégué général adjoint de la Fédération des sociétés d'assurances

. Malgré les résultats positifs de 1983

les compagnies ne peuvent plus faire de bénéfices dans l'assurance automobile

rêts de retard. Du coup, en 1982, les 1973 à 1978, cette marge de solvabi- taxe fiscale applicable à l'assurance sys compagnies «se sont mises en KHL£ atteignait 20 % à 25 Hau vu des automobile...

» en allégeant lours provisions bénéfices réalisés. Actuellement, techniques pour la dernière année où elle est tombée à 16 % ou 17 %. elles pouvaient faire, dégageant » En clair, pioché ainsi un résultat artificiellement RS £a

mer mer ntm

rancs. Sans ce le véri- font plus les bénéfi molo pou- ab ei en ls pie les obÉge à faire, ne serait ee Te PER par les été un déficit de 1,6 à 1,7 milliard que pour approvisionner leurs fonds Re

de francs et non pas de 178 millions ‘propres. Certes, en 1933, pour la . — Ces dispositions nouvelles ont seulement, première fois depuis longtemps, le été incluses dans le premier volet de >» Pour année 1983, compte tenn Secteur de l'assurance automobile le réforme de l'assurance automo-

d'un meilleur ini constitué les bile (1) et les compagnies les met- taux de sinistres que n'2 pas un poids pour vent mens en pra que

C'est un ous y sommes d'autant plus favo- mieux, mais cles ne sont Y pa Me pe

la rude concurrence que leur tout le d'onde, compagnies et bénéfice de la vérité

livrent Ces dernières ont d'ailleurs euregis- des pe Toutefois, les arrêtés

l'année précédente, on s'attend — les compagnies dans leur ensemble. encore connus — à un excédent de 1 à2 mil. pas tirées d'affaire pour autant face rables que Bards de francs sur la branche auto. à la & É notamment les mutuelles, mutnelles au ge lame derare, nue rente publiés à cette occasion ne ju nent nent depuis D ioE nalié agri

francs en 1983), l'Assurance automobile — en quatre Tee nationale des ne permet de deg qu'un béné- roues (véhicules de tourisme).

fice de 3 % à 4 %, encore inférieur à mesurait la rigueur trisable

ce qui est nécessaire pour, d'uns est simple : s'est pas possible pour Consommation) ont travailé eme | | isetenaies imeranoneex de co Laye en tenant le Du Gran

part, payer Mimpôt ct, d'autre part, les compagries de faire des Déné De ur ce mit Er 6e qu nous | | Compte. Jacques Delors n'a été ri le pramier à le câre ni le premier à le

metre de la pert Kégale de fices dans l'assurance automobile, Concerne, nous considérons que si tenter. ll semble qu'il ait été le premier à &tre compris par l'ensemble

225% en «bénéfice captifs, à tu raison de l'ampleur des sinistres ladmmistration prend l'initiative du pays.

savoir la marge de solvabilité prévue et du concurrentiel d'établir un devis-type, elle agira :

par la réglementation. du secteur mutualiste. dans la droite ligne de la mission Pourtant, le professeur Raymond Barre s'était efforcé, avec zèle

» Pour être en règle avec les exi- en Dans ces conditions. com qu'elle s’est assignée. et compétence, de le faire comprendre — sans succès — avant Jui.

gences du code des assurances, les ment les Que pensez-vous de l'initia- Dieu sait que — même au Café du commerce — le droit

campagies doivent en effet sles justifier la réforme du tive de la chaîne Carrefour qui constitutionnel n'est pas un Sujet qui nous passionne. Presque tous

chaque année des bénéfices qu' H us», intervenue le propose à présem des contrats les référendums précédents ont été vécus comme des plébiscites

mettent eu réserve dans ce qui était 1= juillet dernier, æglobale- d'assurance sur les lieux de passionnés pour ou contre de Geulle. La preuve : Pompidou arrive-t-i,

autrefois un fonds de garantie. De ment, lise les conduc- vence (le Monde du 28 août) ? que la passion disparaît et personne ne se déplace pour un teurs (86% des assurës bénéfi- _ partisans de la clarté et de la référendum dont la cause pourtent eût valu ls déplacement. Mais à

— Cette décision de réformer le disparition des pri du ebonus-malvs », ann0n- D'ailleurs, d'autres

an total). Carel-FouchE a nl | pont Re m D CINE haies 27 août av comité d'entreprise un me pren de reprise par Jeumont-

priétaire de Creusot-Loire.

Cette ition qui complète

reprendre l'unité traction du Creusot (550 personnes) a semble-t-il reçu un avis fa

De ms eg de compte de la diminution de la fré-

en, =

ms ee Den pr

des pouvoirs publics. Le ministère de rndustrie cherchait en effet ne dente) ez.…. de la concurrence. Mais

| s

solution globale pour l'activité | au vu des résultats du premier De Sn der comp Dans l'entreprise aussi, menacée par les tourmentes du

ferroviaire de Creusot-Loire et | semestre 1984, on observe que cette Dour les assureurs, obligation de fournir moment, chacun ressent la nécessité impérative de ce «place aux : Puné | tendance à la baisse paraît stoppée, un devis, amélioration du fonctionne- i : de imoni é- à

refusait que JS ne reprenne € jeunes » : tant de vieux timoniers restés cramponnés à la barre de leur

traction (rentable) sans | alors. ment du Fonds de garantie et dt Bureau entreprise en auront précipité le naufrage pour avoir été incapables de

Carel-Fouché (en pere) Une

solution avait été envisagée du côté

CAEN, E panemmpe de JS et de ù et

nr Lors dans le GIE

Mais cette entreprise

novembre prochain que les comptes

avec la direction des assurances

Cr ir a fooction de 20nes faute de moyens. La solution ou clair. Sous Alsthom-Atiantique (l’autre fabricant français de matériel ‘ferroviaire filiale de la CGE) n’a été qu'effléurée dans la mesure où il sembleït préférable de conserver deux pôles concurrents dans cette industrie. Or il fallait foire vite, car

comme celle qui a abouti l’année incluses dans l dernière à porter de 9 % à 18 # la réforme du Fonds de garantie).

Publicité)

Carel-Fouché est à court de

trésorerie et il fallait éviter que les RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CE de eu 1e PRÉFECTURE DE LA SEINE-MARITIME.

Sant, qui ni possible æ 76036 ROUEN CEDEX - TéL (35) 85-81-88 - 62-81-88

lors que Carel Fouché avait déposé Eu

son bilan Je 26 juiler. La proposition TR sms vou

de JS: ent, donc bien venom. ant DELLA RÉBLEMENTATION GÉNÉRALE

iadustriellement que devra à ce sujet

een, OLJCR - Poe: 205

AVIS AU PUBLIC Le préfet, commissaire de la République du département de la Seine-

Maritime communique :

: Une insruction administrative est ouverte sur ls demande

uon reprises dans le périmètre du nouveau Crensot-Loire. Les

pubhis indiquent qu'ils ont diverses proposition en Cours d'examen. Au total ces

Conformément an décret n° 771141 du 12 octobre 1977, le dossier non reprises er le « pool »

présenté per Electricité de France comporte ane étude

Pendant deux mois à deter du 3 septembre 1984, le public pourre en prendre connaissance aux eux, jours et beures ci-après :

— à ln préfecture de la Seine-Maritime, DRGE, l= burcan, Ies nadi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 9 heures à 16 heures :

— à fa sous-préfecture de Dieppe, les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 12 beures et de 13 h 30 à 16 b 30;

— à la mairie de Ia ville d'En, chef-lieu du canton, les buxË, mardi,

euviron sur un total de 21000. Les

responsables du nonvean Creusot-Loire en outre

er (12 député P: Saône-et-Loire, Billardon, a parlé de

mercredi, jeudi Jes quelque 18 heures, et le samedi de 8 h 30 à L2 heures:

ses environs) mais également

représentér 5000 départs (voire davantage) réalisés sous forme d'aide au retour, de mise en préretraîte (CGPS}, mais aussi, ineviiaboment, de livcnocinentis

gued uand Îles compagnies

| réellement maire en

waiique la iransparence des Parèmes et le système de devis prévu pour l'assurance auto-

elles détien. pas officiellement de devis-type È qui pour les contrats d'assurance auto- ‘ montant des primes encaissées cole-comprise) Le marché de mobile. Même si la FNSAGA syndicats

généraux d'assurance) et » Maïs, pour nous, la conclusion PRG (fnstitut national de la

privilèges, nous la concurrence.

système organismes se

cée en septembre 1983 et eatrée ]ancent sur ce marché, telle de La Redoute avec des contrats

d'assurance-vie ou encore la société

cette disposi devrait be je, È s'apparentent à celle d'une mutuelle 2% mur les primes eucaissées, en sons jmermédiaire, à savoir un re ce, alors que, contrat unique, prétarifé et commer- sysième. elles auraient 8nG- Cjalisé dans je cadre de contrais de groupe, d'où des prix peu élevés

1962, Les compagnies von cie cherchent à faire la même chose

. Êe è g £

quence moyenne des accidents (8 % ME ant je ler volet de

» De toute façon, ce n'est qu’en central de tarification). Le second volet

F k É ii

assurance automobile bre 1983) comportait la réforme du nr ee et est en liaison “bonuw-malus» et des mesures d'enca-

que Egalement prévus an troisième volet

la politique tarifaire 1985 sera alors CEarmogisation des ifai Les, réserve, bien sûr, groupes 1 chasses de véhicules), et un

Ja discussion ne COM quatrième et « » ports pas d'initiative parlementaire plète de la Sérafsog des de rates

ct vendredi de 8 h 30 À 1Z heures et de 14 beures à :

LIBRES OPINIONS Une pédagogie trop chère ?

par HERVÉ SERIEYX (*}

fa société française re meurt pas savent fa fin de la

Li partie, elle a dorénavant les meilleures chances de le gegner » : telle était la péroraison d'un conférencier qui,

la 19 juin dernier, concuait une session de travail de six cents

rôle et l'importance de l'entreprise: jamais, même, ils n'ont aussi bien désigné les cibles que les entreprises doivent s'assigner pour progresser et rettraper leurs plus grands concurrents.

Quel ministre, avant Edith Cresson, avait su banaliser le concept du « zéro défaut », et rappeler que c'est à ce prix qu'on peut avoir, à l'exportation, des produits qui soient à la fois de meilleure qualité et

L'ignorance des Français dans le domains économique fournissait matière à plaisanterie dans l'Europe entière : désormais, on y tira moins, Ce n'est pas le plus mince mérite de Jacques Delors que d’avoir fait comprendre, avant son départ, qu'un taux d'inflation

propos d'une subtilité absolue, le référendum sur le référendum, voici les Français en passe de devenir des constitutionnalistes émérites at de découvrir qu'en amont du bon plais du gouvernement — le règlement — et de la volonté du Parlement — les lois, — il est des Kibertés fondamentales qui sont celles de la vie quotidienne et qu'il est sage de ne pouvoir y toucher qu'avec un grand luxe de précaution et l'assentiment du peuple.

On peut citer, parmi les grands progrès que ls gauche nous aura permis de faire, les leçons que la société française tirera de l'échec de la loi Savary : alors que nous étions certains de détenir, là encore, un de nos bons vieux conflits «50/50 », nous aurons, à cette occasion, constaté qu'ine rence de:meins ar mOi pratiquants INgraIE: de mieux en mieux l'Eglise, dans 6a dimension civique, en tant qu'organisation prestataire de services. L'éducation nationgle à besoin d'un concurrent qui i8 contraigne au progrès. Vive ‘ l'ehselignement privé. Dorénavant, seul un dernier carré de laïcards jusqu'au-boutistes conserve à cette affaire un parfum désuet et Charmant de guerre de religion.

Dernière en date des contributions pédagogiques de la gauche : 1a nomination de Laurent Fabius comme premier ministre. Promouvoir à ce poste un homme né en 1946, c'est assurément faire œuvre symbolique ; tous les récents sondages prouvent que le signe a été compris. Pour gérer un pays bouleversé par des mutations sociologiques et technologiques plus rapides et plus insaisissables que jamais, dans un monde où la révolution informatique, la robotique et l'’avénement du pacifique font surgir chaque jour des probièmes nouveaux, plus insolubles, apparemment, les uns que les autres, à faut des hommes at des femmes Hbérés des vieux schémas, des gans qui ne parlent pas de la Résistance, du Front populaire, des guerres d'hier, des clivages d'aujourd'hui, de Léon Blum, ou de Maurras, des femmes et des hommes de l'après-guerre.

percevoir les nouvelles complexités at les nouvelles fluidités du temps.

Dans un pays pesant, chvé, marqué par son histoire, de telles évolutions mentales en si peu de temps sont quasi miraculeuses, La société française y gagnera sürement en vitalité, en capacité gp £lle s'épargnera sans doute une de ces grandes

fractures révolutionnaires qui li tient fieu de processus de régulation.

Alors, merci ia gauche ? Le prix qu'il aura fallu payer, pour cette cpédagogie de cheval» n'est-il pas trop lourd? Des taux de chômages records, des dépôts de bilans en cascade, une dette

. extérieure insupportable ne risquent-is pas d'annuler tous les effets _ bénéfiques de cette profonde révolution culturelle, indispensable à tout pays développé qui veut conserver des chances d'avenir ? Une course de vitesse est engagée entre les effets positifs et les effets pervers, entre une mutation de société et le prix qu'elle coûte :

Fhistoiro seule dira si la gauche des années 80 aura rendu plus da services au pays qu'elle ne l'aura handicapée, En tout cas. la France bouge.

(*) Président de l'ACADI (Association des cadres dirigeants de Findasirie pour le progrès social] et économique) .

_(1) Congrès de l'AFCERQ (Association française des cercles de

LE MARCHÉ INTERBANCAIRE DES DEVISES

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dans un rapport de core croissance de 3 % À 3,5 %. — Ge tee (2 he: Eee ï RÉ publié Le 27 août, que la reprise éco- (AFP.) nais (21 560), les Belges Q) Es Evre vaut environ 1.34 dollar.

AGRICULTURE | | CONJONCTURE |

LA MISE EN PLACE DES QUOTAS LAITIERS | L'ENVELOPPE DES PRÊTS Le Le CNJA s'inquiète du retard d'installation | POMPÉS EST-AUGMENTÉE |

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outes les entreprises teur efficace de votre «patron» Vous comprenez maintenant qui ont pu embaucher de quelques jours eu semaines pourquoi les diplômés de un diplômé de l'ECADE le (am de vos camarades) et vous l'ECADE trouvent sans peine disent: les neuf mois de ‘“Pprendrez anssi à faire tra- des emplois plus intéres-

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Administration _de Entre. Ro éd den Le chance d'être admis ‘© AVIS FINANCERS.: ! \% prise de PECADE vous fera n'importe quelle entreprise, Chaque année, TECADE “Are COMÉTÉC : É + NS travailler comme si vous étiez Que vous soyez excellent ou 2%ueile 40 stagiaires dans L ion administrative ont a Mir A FL DES SOCIETES : 1 & 1 M4 déjà dans l'entreprise. moins bon, vous porterez la le Programme Administration par Sa Séctartion duré patine de Le - eo ont 1 |E 1m responsabilité de vos déci- de PEntreprise. En prouvant ligne à deux circuits 400 KV Barnabos-Peny et de raccordement à deux ‘|. “ DURÉE Me LL +. sions et vous serez critiqué VOte détermination et votre crcuits 400 kV au.poste de Penly des groupes 1 et 2 dc la centrale de ÆACCO sx : [sn SEE

ou applaudi, Comme dans 2nvie réelle d'acquérir l'étoffe Peur ré thes JF: <: " KR. a is IMPORTANT — Administræ n'importe quelle entreprise. d'UA Manager, VOUS pouvez . Confonnément an décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977, ke dossier SE Les 3 su ‘ion da l'Entreprise estun pro- encore obtenir une place pour présenté per Elecrricité de France comporte une Etude d'impact”: "| |., Au Cours des six premiers mois de & nm | : Pendam deux mois à dater du 3 septembre. 1984, le public en, | l'année 1584, le vaime d'affaires du #0 s

gramme de formation poiy- à la session 1984/1985 (octobre connaissance aux Hicux, jours es heures émpeds à Pen || Soupe Accor a atteint 4725213 mi mo À us valente en gestion d'entre- Vons serez «dans le bain» à juin). û HE So . {| tons de francs, en a Mo LÉ \ jo. er en dar n jusqu'au con Il vous suffit de nons adresser 4 = î 19,6 2 ,par rapport an preier some Es Us. mois à pleintemps, donnant ç è : .; Sa ap nie HS vi x ist nos don men de Cine, foce du mr qe Bones rue en ca a [lement [SE (S formation de base en ges- Entreprise de FECADE. IL gnées d'une brève pré pe, ct vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 13-B 30 à 16 h 30: … | | nel, à rédliso une progresion de 28,5% ni I ton d'entreprise». L'ECADE est conçu detelle manière que de vous-même (vos diplômes me ||Arériodcumenbe FA le est une insttution indépen- vous yappreniezl'essentieide nous intéressent, vos mof- mn ErPeron du SrOMPE AGP 5e OU ë 3e dante d'enseignement privé cequ'ifsutaujourd'huisevoir vations mous passionnenf). ere Pt a 1 æ. fondée en 1960. de la gestion en le mettant Sachez nous convaincre: vous omt'été ouverts, ainsi que quatre: : x j #1 memes immédiatement en pratique, recevrez enretonr, sans engage- pa restaurants eo France, eurlte- 5 Fe dans un contexte d'entreprise. ment, un dossier d'information = ur ane w ou

Vous y occuperez tous les Lorsque vons en sortirez, vous 12e formule d'admission. Unis et an Bréel” do [ces | ‘#4. postes: simple collaborateur, surez acquis lessentiel des Adressez vos messages à ï eirit ë 1 “petibr cadre avec deux OÙ régies. et expériences néces- ME Henry ” Le ä 15 trois personnes à diriger, chef je à la vie d'entreprise. Direction Es É: des dieceurdenanl, Von nr are as sum Ex d'Anne à 1 ; PE A es : 5 responsabilité, une «prosse tête» pleine de de Direction des Entreprises À a Lis

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MARCHÉS FINANCIERS

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PARIS N EWV-YORK 28 août ! 25 H... fs Er Et VE . 7 Sa Léger repfi pop op x 20] 56 SE .… a Prises de bénéfices mardi à la | assez loue à Wan Sue Ames de 7 15 ls 4 ET Bourse de Paris, Déjà. la veille, on | louvertare, le movement de baisse s'est 2e EL ge me À _ ne ere eu. | D ER PE de ë 15 “ Pédiue fr à 4,5% selon les | Sieles établissait à 1227.91, soit à 24 À 47 5 2 h }, mais les actions fran- De), pans de son cars précédent Le + ti 253 > “caises se sont finalement adjugé ce | ment ns Sn POS : 141 215 #0 ” jour-là une hausse de 0,48 %. 1 004 2e sont ropllées, 229 lines 121 80 = 1 F Mardi, le 2e était plus discuté mn ren? n'ont pus 5 - & L cotation ainsi 'avestissement lanc£ directeur digne l'dieaeur inst . Pr grandes sais sur ke d ï L # clôture, use à és le appel aux den où fase sans cesse = 530 % hausse depuis la dernière liquidation | Piurs déficits bulgésates à qhelque sen 5 ne

{et à 10 a progression la cote | rafraîchi l'atmosphère autour du Big Board, É Prude ‘année précédente). d'amant que le Lover de l'angrat 9 Déni La légère remontée des taux d'inté- jee Federal Pande Les spécialistes faisaient rét aux États-Unis et l'arcès de fai. | \outefois remarq ner que ‘évocation de cette blesse qu'elle a entraîné à Wall Sireer | "ensce n'était pes le première du geure. ee crime Par ment avait été vraiment

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l'on préfère cependant s'octroyer met vité a été 6 particulièrement faible. Les 7

que délai supplémentaire pour déter- cut Porté sur 5 32

miner s'il s'agit simplement d'un accès | titres seulement ( 86 mille ven 2

de mauvaise humeur des marchés redi), un des chiffres les plus faibles enre- 2%

trs ou d'un phénomène ie 29 août 1983 (55 mins). 2

us marqué de réescalade loyer « Un mouvement ”, ajoutair un ne nl de analyste, aurait Porté fes rensneriones à 3 2

Dons l'immédiat an a encore relevé motif :k ini ins (25 % à 6 %) sur ct pp Pre 112 ai. Docks de Fans EE

Laborutoire Bellon, Midland, SGE-SB, Géophysique, Poliet. La firme c noise Mumm qui avait gagné 4, ÿ

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s'est établi à 348,15 dollars l'once

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lundi après avoir dié résée à la | MU 1 y 5 hausse, s'adjuge à nouvenu 3,7 %. Chose 1/2 1/4 30 Parmi les baisses, figurent les pétro- | D? 14 | R9 É: lières (Elf-Aquitaine, Esso, CFP), | tam … je 118 = ee orientées ces derniers pue Ford 121 45 110 nthélabo, Epéda, CI = Val Bu 2 RE perde Rd Een 16] 13 ï PR nets de le Lot Rue 8 | 21 5

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re LE Po Vs LE fon mme ET EM REE TERRE

la City (le marché était clos lundi}. À | MAO 3 1% Paris, le lingor 400 F. à 99 1 É Schusnbeeger 7 1e 3 de napoléon cédant 2 F, à 606 F. ue: rl S Dollar-titre : 10.25/29 F, pratique- | UnenCutde 106 ment inchangé sur la veille | USSe sal 412 1 (10.29/34 F). pe. FR 81 % 515 1 © LA VIE DES SOCIÉTÉS = # ROBECO. — Le bénéfice de ce groupe hôtelier suisse, Moveapick a réalisé, au EL d'investissement néerlandais a augmemé de cours de cet exercice, un bénéfice de Lu 58 Le poster mnee IDIA. panes de 6,73 millions de francs suisses, en augmen- ee 2 DT Re ee tation de 12 % par rapport au précédent. Le 2 40 répartition géographique des chiffre d'affaires, en 1983, 2 augroenté de 8706 7 SE LUS 7,6% par rapport à 1982, à 488,8 millions 154 en 37,6% aux Etats-Unis, DAS aux Par de francs suisses. 20 5 Bus, 1425 où pan, 1,59 eu Frans et = me .. 1 tres Pays, Une proportion Selon M. Veli Prager, président du | : de 7.8 allant aux Bquitbée ot amants comel d'adainirare ce bons déeuts M 50 “ a formes d'actifs. s'expliquent par 1n accroissement de la pro- L à” wa MAS * MOVENPICE. =: Au va des résultats 7 Suctivité 1 un meilleur contrôle des codts. 7 15 DE enregistrés lors de l'exercice 1983, ce Le groupé Moveapick compte 118 établis- «5 4 4052 grouse spécialisé, nocamuneut dans l'hBu sements en nom propre, dont 87 en Suisse, 1351 È ss eric et la restauration, envisage de relever 26 en RFA. 2 en France, 2 en Egypte et 128 |: El ox de 15% à 16% son dividende, qui dewait 1-en Amérique du Nord. En ce qui 7 2 . aticindre 16 F per action nominative et concerne le restaurant Movenpick 3 Paris, LDeines-Violeux 190 Entre He 2 BL 80 F par action a porteur. Premier groupe M£ Prager a déclaré qu'il connaissait des D | Phonix 8 251 à : difficultés financières, en dépit-de bonnes 2e a a _. critiques gastronomiques. I! est difficile 48 à Oy Led 42 sa Roknco 397 5 208 3 45 w7 80 sonnel, a notamment ajouté M. Prager. 251 239 Suisse, les frais de représentent EL a . 32% à 33% du chiffre d'affaires. Le æ 120 19 groupe s'entend, en 1984, à des résultats 21 3 sn encore supérieurs à ceux de l'année précé- 158 52 58 EAUX DURE demte, d'autant qu'au cours du premier 5 7 NZ Es pda mm «mer 10348 18 570 287 35 1 6

4,5 % 1978 Log (2e le. es (ae fre +0) Pen +10 .] 18850! 19960! 19950 | + o50 J1270 lan... leds |: 15 : - 006 | ex Ken Lui eo Pemétd. 8 2 o0 | re rs 162 | 15040 15960 | - 088 Ro a 8 6 -14 Le ÉE Fe |+00 | ss mor Len |s0 |+11| 20 2 Pi | 2050 | 191 Jio 108 lon Leo |- 22 | 28 2m |æ2 |-26 id ge? |98 |S0 |+ 030 | 635 es |cs |exs V|-02} 5 6730 S | 55 |- 401) 546 So |-101 7 À 7210 7000 m6 |- 206 1349 [149 [14e |... Les ss +1 a us Dan Din | +063 | 56 = 1 |- 1336 649 | 549 56 7 583 133 | 20 e8 |s0 |e7 079 1188 , Jnisn jai first À + 008 | 520 844 |oao 240 |- 047 | 205 .] 23300! 213 | 21630 | + 042 | 520 Su 5910 ao | |s3 |-08 Sert (ee [Ile ARMES AR RENE qanlisls PA EC ESE 28 25 |2302%3 À|- 18 2e : 3: : 2400 nec) 72060 = es |6es |6s |- 04} 25 253 |262 | 25 |+07%{ 1 129 50! 12950) 12950 |... | 306 31650 | - 00 | 760 {787 |767 |77 |-381 = 636 529 |53 +05) 7 3660 3560 3550 | - 275} 30 330650 330 | 330 -015) 58 59 | 5855 53565 } - 076 }1250 .41308 |3256 |1250 - 38 -1535 |59 [5% +04! 7% 75 :| 73 73 = 266 | 1630 1731 (1720 |172 — 040 [1160 net Ji171 {1170 - 08 | 70 76 772 |771 - 19 5% ss .] 9690 569% 9690 | …. 220 26 }256 |2% + 03 } s60 85 |961 | 962 -23 07 .) 103 | 10220) 10380 | + 077 | 156 164 |:158 | 6000 |- 189 .] 1950 206 | 26 +523! 250 ze |235 |25 = 13! 2s 24 | 21390) 214 320 329 [32 |322 - 212 | 35 382 | 39620] 366 -15 5 256 20 760 76 |76 76 |+258 65 |155 | 155 825 528 |628 |52 4 474 | 48810] 466 188 :] 2020 25620 ue 147 Ji .] 58 | 52 : 0 - = Sos ls (sl me molle mn ele Lil nl beam. |:i8lé ae | -1 78 _ | : = 20 12. |- = Li ao los [am +106 [1600 see (1975 167% | +068 | ‘7 8260 8 | 8250 |... [sis 32 [ns [95 |-21705r" sos | |-193 20 12 |29 }23 |... |35 381 [32 |32 }+ 030 lo Jus Jamo ne |+1105 | 40 4% das [41 |-182) 7% 0] 7790) 7790 |- 08 5 lie, [082 mm le [ie Moeefee (eo lon [0e sale le CE LED so - be , 120 } - e 90 7 .{ ses w650 16650 | — 176 |1220 .Ji21 l120 [1220 + 090 L 180 Je | 160 iso |. 445 S3 | 3350! 339 -16} # o Sen) s480 |- 070 2 .1 26559 20 | 20 |+05% | 40 40e 1608 40 OL... Ls2ro 128 [is Jus |-'115 | 168 186.60] 16560! 165 | - 036 [1430 1435 136 |-069 420 .] 85 |4x an - 0% 170 185 ss L- ire | 25 1 [20 | +14)35 a su [au 18} OÙ 14790! 14730 |- 054 20 {291 [264509 25 |-22%1{1 1,5 ; 5 HE: si5 617 |515 |... )5eo eos |5e7 597 |-12 | 25 so) 220 [231 |-161 in Fo (ne le |-08|2 B |æ |iow! 2 mono [3eme anal els RE PR EE hr - + ol ‘700 £ u 0 :45ss Jess |6m0 |- 3150 | 720 m0 LE |) œx so... |... . 2 «190 4040 4070 | - 288 | 406 ae au |- 071 ss ee [ire aie || s | égés lle Sn s | ie le lu | 1590 150 MED, ins = 15 10 | 13950 13950 | - 035 | % D 6 - | «8720 - E sn le lee sis [ele miel [one 1tdele [Lise EEE: 220 + 0 = - = 37 |360 [20 |+ 086! 7% HI l'os «1 500 {so | s0 … Ve a2te0f 12160 12 [+015 20 219 218 |-045 7% 17 [Al lszelne ns No |"), {me a) 850 | #32 7% . so | ire | 72 170 |70 170 |... zs 45 ]5,15, [+501 ÉERECAPAA ES ao la 4 |+üs1 5 ms | 35350 13520 | - 2m} se 36 + ps so sw [3 |-1w| COTE DES CHANGES eus eus 0 0 ses |seeo | - 010 3 2 ue) 242" lee me le de lomiee | 18 _. 1060 ju fius 1106 | +045 fisso 1 | =) 52 or [621 |-019 } Marcé omicer | COURS |COURS | Lun | vous so |os | 57 {-2717% 79 |7% |-1 5 préc. _| 28/8 : Fri 176 [ui | 11810 | + 008 | 1850 18e fieso À 118 }3060 “Jo foot star 20 20 as [28 |-0w|17 que [19 [+401 45. 15181 sem] sem] 500 ne 26 [22 |22 |-127} mn 5e | Se | 5 2 sms. |... #3 143 {we |: |- 062 L170 1767 1747 [177 |.- 058 | 45 ; 405 10] 495 10 sn ES 5 ss |3200 |360 }+3:40}315 ji 1% |% | |+15)25 2 IS IE 1527. 34800! 1620 = #1 |620 |! 62 +144.10 suce] 10480! 104 | 10640 | - 038 | 455 . 455 | 455 210) 2 2 Dsso 22 |23 |-110) 400 fm...) 607 |526 |5M |+ 33617200 us (os (1725 72 120 | 20 2 MT 22 | 563 + 046-] 20 k 220 | 2620 eso | - 020 } 51 .] 388 | 328 } 230 106870 | 103 10 2e .. 45 . ue] 4660 46 | 4580 | — 150 |2070 2% [2 ss) 1 11800 a Hi li [Cal 2 ïlas [as [es |+02|20 ÉRÉRED TL me en je [ee [+660 ei da lou | + 02 | 50 1 1m, 10] 520 nn He) A 5 55 2 OieCaby...} 248 | 268 | 244 see 2 2250 2160 22150 ep _ . = LRU Le |-3102) 70 (OmrPas.| 782 [753 | 73 +013) 9 59 | 6050 6050 DEN E PS = Ë ss 160 |OpfPamer.:} 185 } 183 | 163 |... [2100 ao (2180 {2180 43660 s es |ees CEE . 8% 800 | 75 | 76 5373) S5#%0| 570 Eu |+018 [2450 [Onell3 12490 1248 |2479 ü4 5 US 12 Jos 1708 56 Pen emmnl 25 | 5 | 54 | - 106 | 000 1022 |1oso soc Sol 530! 6500 _ ! ed 23co | -261| es (Peñeeme) m0 | |5%5 |+07% | 20 2680 20 |21 6&9| 660! 65949 un Re leo |-286) 20 lPaubee | 26 128 [2 |... } 50 24 | [30 seæs| 25œ| 3630

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Page 22 — Mercredi 29 août 1984 «

Sur le vif: Lettre du troisième type

Je reçois du directeur d'une future chaîne da télévision une lettre dont j'extrais les passages suivants :

toutes nos amitiés, chère

passéé daus le brouillard, les deux maxi- la traversée de l'Atlantique. catamerans Royale et 2 navi- Nord, les bateanx de tête de La Transat gasient à vue Fun de l'autre. Mardi 28 août, à A1 h 30, Royale, qui s'était plus qu'à 18 milles de

2. eL'école de la lécheté», par Ray- mond Beltran:; Lettres au Monde.

ÉTRANGER Saint-Malo ont brusquement êté freinés en NX G -Manche par Le petit temps. Après eme dernière auit Saïlut-Malo, avait 3,6 milles d'a: rance, j E 3. AFRIQUE Hs = MAURITANE an néon de ONU L' avènement des maxi-catamarans Fi. préconise la créstion d'un organisme Transat puis 4,91 nœuds en 1976. En course, toutes les heures: d’un décodeur D de lutte contre l'esclavage. Shane sn avec équipe. Marc Pajots avait météo leur permettant de faire leur pe courses au large. ière épreuve » en ” propre propres ‘#. 34. PROCHE-CRIENT remporté 1960; carte et leurs Prév- 5 — Le partage des eux de l'Euphrate : ta | disputée dans le sens. Amérique- avec le premier ELF-Aquitaine, à sions ; d’un calculateur qui affiche à L 18 construction par les Turcs d'un gigen- | Europe, elle réunissait les conditions 8,9..mœnds. Enfin, le tout récent la demande la vitesse du bateau, son à cet événement en avant- d t'a. tesque barage.inquiète les autorités | optimales pour la réussite de voiliers record de la traversée de lAtlanti- cap, la vitesse et la direction du vent première. Croyez chère Lssponsables et tellement syrienmes. 5 plus performants encore que tous que entre New-York et le cap réel ou du vent apparent, etc. Un Medeme Wei à mes | : A SE ceux construits auparavant. La Lizerd, par Jet Services, ordinateur de bord leur a permis de à quasi-certitnde, pour les concur- .à une moyenne de 14,56 nœuds pour mettre en mémoire tous ces peremè- : & EUROPE rents, de bénéficier de vents por. la distance effectivement parcourue. tres pour savoir, en fonction des = TURQUIE : opération de ratissage tants pour la traversée de Atlantis. Si les trois maxi-catamarans ont conditions de vent et de mer, le hebdomadaire financier, ces contre les maquisards kurdes, ue nord, la formule retenue pu progresser de à la de voile le plus efficace. 3 trot — Ron ans | sopt per EL ee es ms EN nn | Se ns Pt ee dre nes à aneyie Did l'anci ï sept personnes) et | casse, ivent en priori uipe de naviga Pouvez gagner, " AMÉRIQUES # qui réduisait les risques de très gros la maîtrise acquise par quelques par ordinateur à l'Ecole nationale nant à notre journal, una calcula- inconnus qui vous aiment plus Si temps et de mer trop formée plai- français dans le domaine supérieure d'électronique de Tou- daient pour la mise en chantier de des multicoques, avec l’atilisation de louse (ENSEFEIHT). En traïtant maxÿ-catamarans. matériaux toujours plus légers et par ordinateur toutes les informa-

6. LE POINT SUR... l'Europe à géomé- tie variable.

« SERVICES » (14): «Vic associative »; Météo-

rologie; Mots croisés; « Jour-

val officiel ».

Annonee Chnsten (15 À FE

repllé et se traitalé, avant abotours de 348 Sciars ven (ouee

Le naméro du « Monde » daté 28 août 1984 8 été tiré à 461 919 exemplaires .

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Le groupe TAG (Techniques d'avant ), commanditaire de la Transat, avait donné exemple en

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er conçus à la taille limite de la classe I (25,90 mètres).

54 raies 1105 Res (40,4 kilomètres à l'heure). Sur l'ensemble de la Transat, les

Tabarly avait réussi 4,03 nœvds,

LES UTILISATEURS DEMAN-

DENT DES «ÉCLAIRCISSE- |

MENTS » AUX PTT

La hausse de 10,5 centimes de la taxe téléphonique continue de susci- ter des protestations, L'Association française des utilisateurs du télé phone et des télécommunications ; (AFUTT) a demandé a de pe l'par le ministre chargé

M. Mexandeau. Contestant les aug- mentations «anormalement éle- vées», TAFUTT soubaite obtenir des éclaircissements sur la légalité d'une mesure qui it être une fis- calisation du » et «Sur d'utilisation qui va être faite des re-

| cettes ».

L'AFUTT ne se prononce pas sur

ri de conne. de

pour qu SR Ee ET pour que cette le droit « ahusi x de couper uilaté- ralement les lignes des abonnés. Pre- nant le Japon pour exemple, l'asso- ciation souhaite que Ja décision de coupure soit prise par un tiers, « les PTT ne pouvent ètre juge et par- tie». L’UFC,de son côté, a rejeté la cri- tique que lui a adressée M Laïlu- mière, secrétaire d'Etat chargée de la consommation, qui voyait dans La consigne de une « incita- tion à la fraude» (le Monde du 28 août). L'UFC estime que, <en démocratie, une organisation de consommateurs est toujours fondée à dénoncer le caractère abusif d'une hausse de prix, quelle que soit la nature du presiataire de Services, et à appeler, le cas échéant, les pou- voirs publics au respect de leur pro- pre légalité ».

sont en fibre de carbone

lge de France et président du Centre de recherche pour l'ordina- teur et l'industrie nautique à La

Rochelle.

4 bord de Charemte-Maritime 2, les Rochelais dimosslents sure entre autres, d'un navigateur par satellite leor donnant leur position précise

UN ARBUS D'RAN AR DÉTOURNÉ SE POSE EN IRAK

Un Airbus d'Iran Air, avec deux

août, après son départ de Vémires de Dubai à destination de l’ran, et s'est posé en milieu de matinée à Bagdad. BR qq pe eee n’a pas avaient aupa- ravant tenté de se poser à l'aéroport de Koweït, mais le droit d'atterris- sage leur avait été ca! refusé, et l'avion avait été contraint de poursuivre sa route vers Bagdad, à la suite de la décision des autorités kowetiennes de fermer l'aéroport de Koweït. Ce dernier n'a été vert qu'après que l'Airbus eut quitté l'espace aérien koweïtien.

terme du détournement. Selon l'agence iranienne de Presse, rl aurait été contraint par deux chasseurs irakiens à atterrir sur l'aéroport de Sbatreh, dans le sud de l'Irak. — {Reuter, AFF.}

7e Deux navires de pêche espa- gnols interceptés. — Deux petits ba- teaux de

çaises (zone 12 milles}, l'autre dans les aux communautaires (zone des 200 milles) ont été interceptés les 26 et 27 août par la vedette des af- faires maritimes, basée à Bayonne. Un «ligneur» de Fuentarrabia- (Guipuzcoa, Espagne), le Divina Maure, surpris à pécher le thon au large de Saïint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), a été contraint à rellier Bayonne, tandi après-midi. 1

tions envoyées du bateau par radio météo diffusées

vitesses du vent en 861 points de l'Atlantique nord, — les Toulousains pouyaient, en quelques minutes, indiquer en termes codés la route

veaux lecteurs ? La réponse est simple : parce que Madame Weil fait partie des cadres de haut

h etc, etc. Très sincère- ment à vous chère Madame Wail. »

La concierge me monte à l'ins- tent un nouveau courrier : Je m'en empare avidement, j'attends avec impatience une invitation, un appel, n'importe quoi, tout plutôt que rester seule à Paris en août. C'est une petite brochure accompagnée d’une feuille de papier glacé sur laquelle je Ke :

«Bon anniversaire, chère Madsme Weil! Vous êtes à

fois pour toutes fini de vous payer ma tête, et celle des autres. Avec Mmes meilleurs senti- ments, Monsieur Durand... »

- MARTINE WEIL (Paris)

APRÈS LES REPORTS DU MOIS DE JUIN

Nouveau départ pour la navette américaine Discovery

Deux jours avant le vol inau- gural de la navette spatiale

Au cours des onze missions effec- tuées par les navettes Columbia et Challenger (le premier exemplaire, Enterprise, n’a servi qu'à des vols d'essai dans l’atmosphère), la NASA avait certes connu quelques

èmes ques au lancement

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du pays ». RÉOUVERTU 28 AOÛT €M CARRE D'AGNEAU >

CHEZ ALBERT

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DE LA TRADITIONNELLE À LA NOUVELLE Se cavo : lus des melfeures de Pas

moteurs, À cause d’une défaïllance

d'une journée. Mais l'agence améri- caine n'était pas au bout de ses déceptions.

Le 26 juin, quatre secondes avant Feuvol, c'était cette fois une vanne d'hydrogène liquide placée sur l'on des trois moteurs pri Peatant (le

qui présentait un défaut (Je Sonde des” 21 et 28 juin). Malgré de nombreux tests, les américains n’ont pas encore réussi à trouver la cause de cette panne et ont préféré remplacer l'ensemble du moteur. De retard en report, ia mis- sion de juin était en fin de compte annulée par la NASA, qui décidait de coupler, en août, les deux pre-

mières missions de ev'une seule, afin de ne pas trop perturber sou calendrier de lancements,

Les six membres de l’équi- page on auront donc un pro- gramme de travail au Cours de leur séjour de huit jours dans: l'espace. Ils devront procéder au lan- cement de trois satellites américains de télécommunication : SBS-4, de La firme Satellite Business System, Syncom IV, énorme engin apparte- nant à le firme Hughes Communica- tions Service, qui le louera à La marine américaine, et enfin Telstar- 3B, de l'American Telephone and Telegrsph (ATT). Us quitteront le

L navette après environ

huit heures de vol pour le premier,

vingt-quatre heures trente pour le

deuxième et quarante-neuf heures

le troïsième. Contrairement à

et à Telstar-3B, le Syn-

com IV est doté d'un sonvene moteur de périgée analogue à cell

équipant le missile Minuteman. Ce moteur, une fois le satellite sorti de Le SOU, idea à se Taie en crête géostationnaire, en position a remment fixe à 36 000

d'altitude au dessus de l'équateur (le Monde du 26 juin).

Les passagers de Discovery devront aussi tester à

ÊTES (Continuons low decophee resis system), visere à produire, pour le compte de la firme McDon- nell Douglas et de la société Johson and Johson, une substance pharma- ceutique se nature exacte est tenue secrète. L'expérience sera réa- lisée per un ingénieur de McDonnell Douglas, Charles D. Walker, pre- mier astronaute ne dépendant pas de la NASA autorisé à voler à bord de la navette.

Quant au nouveau modèle de canere à grand angle qui devait être embarqué à bord de Discovery, il restera à terre, Les photographies très a prose de la planète qu'il

devait prendre seront remises à des jours meilleurs et à des missions moins chargées.

ELISABETH GORDON.

(1) L'équipage de Discovery est

Sep ds laque Le

ea commandant de bord, Henry W. Harts- field, seul pare du groupe, sera

L._ Coa! Pad Mie Pons Richard M. Mullane et Judith A. Res- nik, la seconde famme sstronante uméri- caine.

Au Libéria Le président de l'Assemblée a été arrêté

den ET Nicholss Podier, prési- l'Assemblée nationale

été arrêté, a annoncé, lundi 37 août, le ministère Hbérien de là

É ee AL fon Sep aura QUE

Lu, aurait ment AE inter in à la suite découverte d'un « » un M ; Cle Moi vu 25 août). lu 4 déctaré à la justice que pénal Podier lui avait affirmé ne reçu, à plusieurs reprises, la visite de trois personnalités, aujourd’hui sous les verrous, dést- reuses de l'associer à un complot visant à renverser le président Dos L'instigateur de ce «com vs Selon les autorités, serait lé r Sawyer,. dont Varreste

£E

re eu EU par Ds Das ane pas ue dimanche en 1es le

ges et Libéria useil li ges des Eglises ses à

bef de l'Etat fin aux arrestations arbitraires ce et aux. « tions mystérieuses ». E ere 2 également réclamé 'abrogai récent décret sidentiel condamnant à dix de Fropager des PAU Ce je “autorités. — (AP, Reuter.) ls

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